Les adaptations de jeux vidéo en films

Layton, Lara Croft, Phoenix Wright : quand les héros de jeux vidéo s’invitent au cinéma !

Ils ont d’abord eu une existence vidéoludique et c’est ainsi qu’on les a connu : untel à répondre à toutes sortes d’énigmes, unetelle à crapahuter dans la jungle à la recherche de tombes oubliées. Puis, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, Hollywood est venu toquer à leur porte. Voici un premier tour d’horizon de quelques jeux vidéo adaptés en film.

 

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Professeur Layton

Casse-têtes et devinettes pour la série à succès Professeur Layton. Démarrée en 2007 sur la Nintendo DS, elle met en scène le Professeur Layton et son disciple - Luc - dans des aventures mystérieuses et frôlant le surnaturel. Leurs périples sont parsemés d’énigmes à résoudre pour avancer dans l’histoire. Les graphismes sont mignons, et les cinématiques semblent tout droit sorties d’un dessin animé.





Justement, l’adaptation sortie en 2009 au Japon en est un, de dessin animé. Professeur Layton et la diva éternelle nous entraine à la recherche d’une civilisation perdue et d’un élixir de jouvence. Le film alterne séquence en 3D - essentiellement pour les paysages - et animation classique. Cette dernière est trait pour trait semblable aux jeux vidéo, et les doubleurs sont les mêmes. Aucun dépaysement donc ! Le film propose aussi quelques énigmes à résoudre rapidement et les numérote de la même façon que sur la Nintendo DS.

Le dessin animé en lui-même est correct. L’intrigue est assez confuse au début, mais on se laisse emporter par les personnages que l’on connait. Un bon divertissement si on est fan en somme !



 

Street Fighter

Street Fighter débarque dans les salles d’arcade en 1986, puis c’est la déferlante sur les PC et quasiment toutes les consoles qui ont existé jusqu’à aujourd’hui. Outre le plaisir de jeu, son succès s’explique aussi par deux innovations dans les jeux de combats. Tout d’abord les boutons analogiques sur les bornes d’arcade qui permettait de retranscrire dans le jeu la force avec laquelle on appuyait dessus. Et seconde innovation dans le deuxième opus : les coups spéciaux et les combinaisons de touches.



Le film, sorti en 1994, quant à lui n’est pas une révolution. On a affaire à un navet de belle facture. Certes, la marge de manœuvre de l’adaptation était faible. Le scénario dans le jeu tient en une ligne. Ici, on convoque un terroriste et une armée de gars plus ou moins sympa qui vont devoir sauver le monde. On retrouve les différents personnages du jeu, tous plus ridicule les uns que les autres. Certaines répliques ou certaines situations arrachent un sourire par leur côté grandiloquent. Mais l’essentiel n’est pas là. L’essentiel, c’est que le héros du film est Jean-Claude Van Damme. Un film à savourer entre deux pizzas, entre amis.





A noter, autour de Jean-Claude Van Damme, la présence de Raul Julia, qui interpréta Gomez Addams dans la famille du même nom et dont ce fut la dernière apparition, en tant que Monsieur Bison. Ming-Na Wen qui joue l’agent May dans la série MARVEL Agent of S.H.I.E.L.D interprète, elle, Chun-Li Zang. La bande-annonce donne une idée de ce que propose le film :



 

Ace Attorney – Phoenix Wright

La trilogie originale est sortie sur Gameboy Advance à partir de 2001, avant de connaitre un remake remarqué sur la Nintendo DS en 2005. On y incarne un jeune avocat, Phoenix Wright, chargé de défendre ses clients accusés dans plusieurs affaires de meurtres. La série est une réussite tant les solutions sont logiques et peuvent être déduites à la manière d’un apprenti Sherlock Holmes. A cela s’ajoute toute une série de personnages décalées et attachants et une réalisation plus que correcte.





Le film est sorti en 2012 au Japon, et, sauf erreur de ma part, directement en DVD chez nous. Autant le dire tout de suite : pour quiconque n’est pas fan du jeu vidéo, le film perd de sa saveur et on se retrouve avec une série B caricaturale. Les acteurs surjouent en permanence, et ils ont plus l’air de faire du cosplay que de jouer dans un film. Et de fait, le film est un pur copier-coller du tout premier jeu. Tout est identique, les mimiques des personnages, leurs tics, les décors, les costumes, la façon qu’ont les avocats de se jeter des preuves et de hurler objection. Cela vaut quand même le coup d’œil si on est fan où s’il reste encore de la pizza !



 

Tomb Raider

C’est en 1996 que nait Lara Croft. Le succès est fulgurant pour ce jeu où le héros est une jeune et jolie femme, une aventurière, agile, forte et intelligente qui parcourt le monde à la recherche de reliques plus ou moins magiques.



Cinq ans plus tard, en 2001, Angelina Jolie prête ses traits à l’héroïne. Certes, ce n’est pas le film d’aventure du siècle mais tout de même, on passe un bon moment auprès de Lara Croft et de ses aventures sur grand écran. Heureusement pour Angelina Jolie, ce n’est pas là son meilleur rôle mais le boulot est fait. C’est pompeux parfois, et trop souvent les répliques tombent à plat et l’ombre du navet joue à cache-cache. La bande-annonce est un parfait résumé de ce qu’offre le film :



 

Il y a eu une suite, toujours avec Angelina Jolie et on parle d’un remake pour 2016. D’ailleurs, 2016 sera une année vidéoludique au cinéma avec les adaptations de The Last Of Us, Shadow of Colossus, Assassin's Creed ou plus étonnant Tetris, le film.

Mais de l’étonnant, il y en aura aussi dans le prochain tour d’horizon des adaptations ! To be continued…