Back to Hyrule.
6 ans et des poussières après Breath of The Wild, Nintendo remet le couvert et nous livre une autre petite merveille qui, si elle ne révolutionne pas le nouveau style apporté par son illustre prédécesseur, n'en demeure pas moins un bijou qui pousse la Switch dans des retranchements insoupçonnés.
Après une vingtaine d'heures de jeu, je ne ferai pas d'allusion à l'histoire, qui plus est car je n'en suis qu'au début, cependant je peux déjà dire que la durée de vie semble titanesque.
Parmi les nombreux points positifs que je peux signaler :
C'est beau et suffisamment fluide, même pour la technologie vieillissante de la Switch. Certes, ce n'est pas du 4K 120fps, mais l'ambiance est toujours aussi indescriptible et pour un univers aussi complexe, les temps de chargement sont soit étonnamment courts, soit habilement camouflés.
Certains maugréeront pour les rares ralentissements, mais en vérité, c'est secondaire tant Tears Of The Kingdom est impressionnant. Ceux qui disent qu'un tel jeu n'est pas acceptable en 2023 oublient que la majorité des dev de la planète se demande encore comment Nintendo a fait pour faire tourner un jeu d'une envergure et d'une complexité pareille sur un hardware aussi limité. Sur ce point, comme pour ce que le jeu offre comme possibilités avec les pouvoirs Emprise et Amalgame, ce qu'Aonuma a réalisé relève davantage de la sorcellerie que d'un simple tour de force.
Malgré la continuité avec BOTW, tout n'est pas identique dans ce monde ouvert. Le jeu a notamment su réinventer son gameplay avec l'arrivée de deux nouvelles strates à explorer mais aussi grâce à de nouveaux pouvoirs qui ajoutent des possibilités créatives démentes et viennent asseoir une sensation de liberté jouissive.
Il y a des quêtes partout : des puits, des matériaux, des coffres, des cerisiers, des grottes, des sanctuaires, des tenues, des photos, des recettes, des temples, des cristaux, des larmes, des pierres, etc. En parallèle de l'histoire principale, c'est une orgie de contenu (et cela change du grinding rébarbatif à la Warcraft où l'on vous demandait d'aller dézinguer 20 sangliers, puis 10 sangliers supérieurs, 5 chefs sangliers et enfin de buter le sanglier Alpha chef de meute).
Le jeu est plus dur (y compris pour les joueurs qui ont fini BOTW). Rien de bien insurmontable mais c'est agréable de ne pas pouvoir marcher sur Hyrule comme un barbare dès le début. Pareillement les énigmes sont un peu plus compliquées (même si on se rend compte qu'il n'y a jamais un seul chemin ou une seule façon de faire).
De le même esprit, l'ambiance est un peu plus dark, avec des vrais monstres qui font peur (pour l'instant, les Gleoks, les Lynels et ces saletés de mains qui sortent du sol, je m'en approche pas).
L'interface des menus a été repensée avec des ajouts appréciables (recettes mémorisées et automatisées par exemple) et dans l'ensemble, les manques de l'opus précédent ont été comblés.
Pour le négatif (car il y en a quand même), disons que la principale critique de BOTW (hormis la durabilité des armes) reste valable : le jeu peut parfois paraître un peu vide dans certaines parties du monde (mais en même temps, c'est tellement grand aussi).
Sinon, même si la prise en main est aisée, ils ont changé le bouton pour ouvrir la sélection de pouvoir de place et donc au lieu d'accéder à ce menu, je n'arrête pas d'ouvrir le raccourci pour les armes. Fichue mémoire musculaire. La pléthore de choses à faire peut vous donner l'impression d'être un peu submergé, sans compter que le jeu vous détournera maintes fois de votre quête en cours. Et avec ces satanés Korogus qui sont de retour, ça confine presque au PTSD chez les complétistes.
Les armes sont toujours aussi fragiles et de fait, dans certains passages d'excavation un peu longuets, ça casse souvent et ca peut vite vous les briser (je parle pas des armes là ).
Et enfin petit conseil que j'ai découvert à mes dépends : la fleur-bombe ne se cuisine pas.
Bref, pour l'instant j'attribue un 19 et même si j'aurai certainement des dizaines d'autres choses à dire d'ici quelques semaines / mois, il rejoint sans rougir BOTW, MGS5, FF7 et FF8 dans mon panthéon vidéoludique.
6 ans et des poussières après Breath of The Wild, Nintendo remet le couvert et nous livre une autre petite merveille qui, si elle ne révolutionne pas le nouveau style apporté par son illustre prédécesseur, n'en demeure pas moins un bijou qui pousse la Switch dans des retranchements insoupçonnés.
Après une vingtaine d'heures de jeu, je ne ferai pas d'allusion à l'histoire, qui plus est car je n'en suis qu'au début, cependant je peux déjà dire que la durée de vie semble titanesque.
Parmi les nombreux points positifs que je peux signaler :
C'est beau et suffisamment fluide, même pour la technologie vieillissante de la Switch. Certes, ce n'est pas du 4K 120fps, mais l'ambiance est toujours aussi indescriptible et pour un univers aussi complexe, les temps de chargement sont soit étonnamment courts, soit habilement camouflés.
Certains maugréeront pour les rares ralentissements, mais en vérité, c'est secondaire tant Tears Of The Kingdom est impressionnant. Ceux qui disent qu'un tel jeu n'est pas acceptable en 2023 oublient que la majorité des dev de la planète se demande encore comment Nintendo a fait pour faire tourner un jeu d'une envergure et d'une complexité pareille sur un hardware aussi limité. Sur ce point, comme pour ce que le jeu offre comme possibilités avec les pouvoirs Emprise et Amalgame, ce qu'Aonuma a réalisé relève davantage de la sorcellerie que d'un simple tour de force.
Malgré la continuité avec BOTW, tout n'est pas identique dans ce monde ouvert. Le jeu a notamment su réinventer son gameplay avec l'arrivée de deux nouvelles strates à explorer mais aussi grâce à de nouveaux pouvoirs qui ajoutent des possibilités créatives démentes et viennent asseoir une sensation de liberté jouissive.
Il y a des quêtes partout : des puits, des matériaux, des coffres, des cerisiers, des grottes, des sanctuaires, des tenues, des photos, des recettes, des temples, des cristaux, des larmes, des pierres, etc. En parallèle de l'histoire principale, c'est une orgie de contenu (et cela change du grinding rébarbatif à la Warcraft où l'on vous demandait d'aller dézinguer 20 sangliers, puis 10 sangliers supérieurs, 5 chefs sangliers et enfin de buter le sanglier Alpha chef de meute).
Le jeu est plus dur (y compris pour les joueurs qui ont fini BOTW). Rien de bien insurmontable mais c'est agréable de ne pas pouvoir marcher sur Hyrule comme un barbare dès le début. Pareillement les énigmes sont un peu plus compliquées (même si on se rend compte qu'il n'y a jamais un seul chemin ou une seule façon de faire).
De le même esprit, l'ambiance est un peu plus dark, avec des vrais monstres qui font peur (pour l'instant, les Gleoks, les Lynels et ces saletés de mains qui sortent du sol, je m'en approche pas).
L'interface des menus a été repensée avec des ajouts appréciables (recettes mémorisées et automatisées par exemple) et dans l'ensemble, les manques de l'opus précédent ont été comblés.
Pour le négatif (car il y en a quand même), disons que la principale critique de BOTW (hormis la durabilité des armes) reste valable : le jeu peut parfois paraître un peu vide dans certaines parties du monde (mais en même temps, c'est tellement grand aussi).
Sinon, même si la prise en main est aisée, ils ont changé le bouton pour ouvrir la sélection de pouvoir de place et donc au lieu d'accéder à ce menu, je n'arrête pas d'ouvrir le raccourci pour les armes. Fichue mémoire musculaire. La pléthore de choses à faire peut vous donner l'impression d'être un peu submergé, sans compter que le jeu vous détournera maintes fois de votre quête en cours. Et avec ces satanés Korogus qui sont de retour, ça confine presque au PTSD chez les complétistes.
Les armes sont toujours aussi fragiles et de fait, dans certains passages d'excavation un peu longuets, ça casse souvent et ca peut vite vous les briser (je parle pas des armes là ).
Et enfin petit conseil que j'ai découvert à mes dépends : la fleur-bombe ne se cuisine pas.
Bref, pour l'instant j'attribue un 19 et même si j'aurai certainement des dizaines d'autres choses à dire d'ici quelques semaines / mois, il rejoint sans rougir BOTW, MGS5, FF7 et FF8 dans mon panthéon vidéoludique.
@Travis´ Tu l'as quelque part ou ça a planté et faut que je retape tout?
@Travisamp;#180; Tu lamp;#39;as quelque part ou ça a planté et faut que je retape tout?
Bouge pas
Désolé pour les coquilles : pareilles, dans (le même esprit), Gleeoks et dépens.
Normalement oui, mais apparemment y'a des bugs
L'exploration est presque aussi jouissive qu'Elden Ring mais le Gameplay et l'infinité de possibilités qu'il apporte est juste fou.
J'espère que l'histoire sera à la hauteur (pas comme BOTW) mais pour l'instant c'est le cas et l'ambiance plus dark me ravit.
Vaut le coup d'acheter une switch, quand on a déjà qq centaines de jeux achetés sur PC qui attendent d'être joués´
Le jeu est présenté comme suffisamment stand-alone pour se suffire à lui-même et les évènements de BOTW semblent peu évoqués (où sont ces foutus gardiens ?).
De plus, si tu le souhaites, il t'est toujours possible de visionner la vidéo recap de Nintendo pour te mettre rapidement à la page.
Cependant, même si c'est possible de lancer TOTK directement, je ne pense pas que ce soit la solution la plus préférable. Dans la continuité, tu retrouves certains personnages importants et lieux iconiques qui ont changés et donc tu vas perdre une partie de l'aspect nostalgique sur lequel Nintendo joue fortement avec ce nouveau jeu dans le même univers.
Pour ce qui est d'acheter spécifiquement la Switch pour TOTK, ayant cramé l'intégralité des buissons et bombé chaque mur du premier Zelda sur Nes il y a maintenant plus de 30 ans (fallait pas qu'une cachette m'échappe), je n'ai pris la Switch que quand BOTW est sorti.
Donc je suis forcément un peu partial si je te la recommande! (À défaut, il paraît que ça s'émule très bien, y compris dans des résolutions et fréquences largement supérieures).
C'est aussi la raison pour laquelle, à mon avis, les autres jeux sur ton PC peuvent encore attendre car même pour une personne qui ne serait pas ultra fan de LOTZ, ce sont quand même deux jeux majeurs de ces dix dernières années.
Par contre, Switch ou pas, plonger dans BOTW / TOTK, c'est accepter avec délectation une vie de no-life pendant plusieurs semaines (voire plusieurs mois si tu vises le 100%) car ce sont deux monstres en terme de durée de vie.