Quel plaisir de revoir Wallace et Gromit. J'ose un Point Godwin en affirmant que un Wallace et Gromit vaut cent fois plus qu'un Mafusa (mais c'est parce que je n'aime pas les produits Disney). Le nain robotique est absolument génial et bien que je pense un peu à Gremlins et I Robot je pense que Nick Park a du prendre connaissance des projets de Elom Musk ou d'entreprises chinoises de nous envahir de robots humanoïdes d'abord prévus pour remplacer les ouvriers dans les centres de tri puis d'en vendre à tous les particuliers pour divers travaux. Mine de rien une réflexion sur l'humanité toujours prompte à se remplacer et devenant fainéante pour ne même plus allumer une ampoule sans son smartphone. L'intégration de Feather McGraw est épatante et notre duo de policiers bien sympathiques. Que cela doit être plaisant de travailler dans ce studio où tu sais ce que tu fais et pourquoi tu le fait bien loin des réalisateurs hollywoodiens qui se plaignent de s'ennuyer à faire leur propre films (Encore Mafusa...).
Bien loin des images générées automatiquement par logiciel, il convient de revoir ces 75 minutes de bonheur tant il y a pléthore d'images, de photos, d'éléments de décors à redécouvrir, à examiner, observer. Ici le mot "art" veut dire quelque chose. Vive Wallage and Gromit and God save the king.
Bien loin des images générées automatiquement par logiciel, il convient de revoir ces 75 minutes de bonheur tant il y a pléthore d'images, de photos, d'éléments de décors à redécouvrir, à examiner, observer. Ici le mot "art" veut dire quelque chose. Vive Wallage and Gromit and God save the king.
Dans cet océan de déceptions concernant les vieilles gloires qu'on pousse à reprendre du service dans l'espoir d'engranger quelques recettes supplémentaires, il en est qui, inébranlables, parviennent à conserver la flamme contre vents et marées. C'est le cas du célèbre duo Wallace et Groomit qui pour leur retour sur la BBC assurent le spectacle comme au premier jour, ne dérogeant en rien de leur ligne de conduite à base de clowneries faussement naïves façon Tati, mais avec du Cheddar. On pourrait presque accuser Aardman de ne pas prendre de risques, mais ils n'en ont pas besoin tant ils sont dans l'essentiel de la comédie, imperméables à la dictature des modes et tendances (on évoque juste l'IA pour la déconne). Le studio a 1000 idées par plan (Nick Park pète la forme) et ne se permet aucun temps mort. A peine déçoit t-il par la durée trop limitée des cette nouvelle virée. Au moins Aardman ne sont pas là pour nous faire perdre notre temps, eux au moins.
Bien content de retrouver le sinistre pingouin Feathers McGraw toujours aussi expressif malgré son visage impassible. Wallace demeure renversant d'idiotie (il y a compétition avec Mackintosh quand même) et Groomit suscite toujours autant de compassion pour sa grande patience infinie.
Bien content de retrouver le sinistre pingouin Feathers McGraw toujours aussi expressif malgré son visage impassible. Wallace demeure renversant d'idiotie (il y a compétition avec Mackintosh quand même) et Groomit suscite toujours autant de compassion pour sa grande patience infinie.