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On les a perdus...
J'espère que Mark Frost allait servir d'ancre à Lynch et permettre d'utiliser sa créativité au profit d'une série mais les deux doivent être aussi perchés l'un que l'autre.
On comprend enfin que le corps de l'homme sans tête serait celui de Garland Briggs. Cela expliquerait (un bien grand mot) sa tête flottante dans l'espace vu par Cooper.
Le reste, c'est du n'importe quoi, des histoires sans intérêt mélangées à des tentatives d'humour entrecoupées d'expériences dignes d'étudiants en cinéma.
Le gros plan post-coke sur Amanda Seyfried est assez ridicule. Moi qui me réjouissais de retrouver enfin Shelley et sa mère, on nous colle une intrigue cliché avec son bad boy loser de boyfriend.
L'interlude sur le doc était presque drôle mais trop forcée... Le résultat final était juste maladroit.
Pas mieux nu côté de Cooper. On cherche à faire rire et malgré une bonne performance de l'acteur, ça m'a à peine décroché un sourire. Personne ne s'étonne de le voir dans cet état ? OK.
Cette intrigue traîne à l'image de cette saison où chaque plan est bien trop lent et long.
Mais de toute façon, même si les choses ne s'améliorent pas par la suite, Lynch & co n'auront pas ruiné Twin Peaks car ce n'est pas Twin Peaks.
En espérant qu'ils se soient re-matés Fire Walk With Me entre l'épisode 4 et le 5 car c'est assez violent de passer de cet chef d'oeuvre à ce qui est - pour l'instant et selon moi - du gâchis.
J'espère que Mark Frost allait servir d'ancre à Lynch et permettre d'utiliser sa créativité au profit d'une série mais les deux doivent être aussi perchés l'un que l'autre.
On comprend enfin que le corps de l'homme sans tête serait celui de Garland Briggs. Cela expliquerait (un bien grand mot) sa tête flottante dans l'espace vu par Cooper.
Le reste, c'est du n'importe quoi, des histoires sans intérêt mélangées à des tentatives d'humour entrecoupées d'expériences dignes d'étudiants en cinéma.
Le gros plan post-coke sur Amanda Seyfried est assez ridicule. Moi qui me réjouissais de retrouver enfin Shelley et sa mère, on nous colle une intrigue cliché avec son bad boy loser de boyfriend.
L'interlude sur le doc était presque drôle mais trop forcée... Le résultat final était juste maladroit.
Pas mieux nu côté de Cooper. On cherche à faire rire et malgré une bonne performance de l'acteur, ça m'a à peine décroché un sourire. Personne ne s'étonne de le voir dans cet état ? OK.
Cette intrigue traîne à l'image de cette saison où chaque plan est bien trop lent et long.
Mais de toute façon, même si les choses ne s'améliorent pas par la suite, Lynch & co n'auront pas ruiné Twin Peaks car ce n'est pas Twin Peaks.
En espérant qu'ils se soient re-matés Fire Walk With Me entre l'épisode 4 et le 5 car c'est assez violent de passer de cet chef d'oeuvre à ce qui est - pour l'instant et selon moi - du gâchis.
J'ai toujours autant de mal à appeler ça du Twin Peaks, à deux trois séquences près, c'est plus du Dale Cooper's adventure ou du David Lynch's Show. En tant que fan hardcore de Lynch j'y trouve mon compte, mais je ne suis pas certain que ce sera le cas pour tout le monde.
Par rapport à Twin Peaks, Lynch ne développe toujours rien de renversant dans le patelin. Il ne fait que confirmer à travers quelques petites scénettes que le malaise est toujours présent dans le coin. La petite serveuse qui fricote avec le gros loser camé du quartier, la nana qui se fait salement brancher par le petit loubard au Bang Bang Bar. On a toujours ce romantisme teenage un peu niais et aveugle qui nourrit des drames quand il se confronte aux instincts les plus vils de ce bas monde (Laura Palmer la reine de la bourgade qui s'est laissée glisser sur la mauvaise pente). On peut avoir un nouveau cadavre du jour au lendemain en gros. Plus excentré de la localité où visiblement Lynch n'a plus envie de s'enterrer, on a les tribulations du double Cooper. Avec la version bad, clairement envoûtée par l'inénarrable Bob qui semble connectée avec un monde qui dépasse notre compréhension. Et puis la version Dougie qui ne dépasse pas grand chose avec les moyens très limités dont il dispose. Je souffre pour cette partie de Cooper réduite à un gros boulet qui n'est même pas foutu de trouver les toilettes par lui même. Ca va être compliqué pour revenir à une version équilibrée du brave agent. Le FBI va peut-être filer un coup de main?
C'est un peu maigrichon, ça n'avance pas très vite, mais là dessus Lynch greffe un maximum de délires, à priori sans trop de rapports, si ce n'est que c'est cohérent avec son univers à lui. C'est une vraie démarche artistique qui peut sembler tantôt totalement abstraite mais aussi parfois connectée à notre actualité. Il y a cette belle scène du fils de la junky déjà entrevu précédemment qui regarde le monde planqué derrière sa fenêtre (ça pourrait être un écran de télé) et qui lorsqu'il sort le nez dehors pour se confronter à la réalité se prend l'ultra-violence de la société en plein dans sa face avant de retourner hâtivement derrière sa vitre protectrice. Une vision très sombre de l'Amérique actuelle qui n'a rien de surréaliste. Lynch évoque aussi le complotisme contemporain avec l'homme à la pelle en or. Bref, il se fait plaisir, recrache ce qu'il a engrangé en contemplant le présent, avant de se soucier de livrer une nouvelle parodie de sitcom. Si tel avait été le but initialement, je ne pense pas de toute façon qu'il aurait réalisé tous les épisodes. Lynch est là pour faire du Lynch sans concessions, quitte à ce que Showtime se retrouve dans la position de ABC qui ne savait pas quoi foutre de On The Air et son humour très spécial. Mais bon, si vous voulez voir something completly different, faites appel à Lynch, les Monty Python ayant pris leur retraite.
Bref, Lynch tu n'es pas très sérieux, mais je t'adore mec.
"Shovel your way out of the shit"
Par rapport à Twin Peaks, Lynch ne développe toujours rien de renversant dans le patelin. Il ne fait que confirmer à travers quelques petites scénettes que le malaise est toujours présent dans le coin. La petite serveuse qui fricote avec le gros loser camé du quartier, la nana qui se fait salement brancher par le petit loubard au Bang Bang Bar. On a toujours ce romantisme teenage un peu niais et aveugle qui nourrit des drames quand il se confronte aux instincts les plus vils de ce bas monde (Laura Palmer la reine de la bourgade qui s'est laissée glisser sur la mauvaise pente). On peut avoir un nouveau cadavre du jour au lendemain en gros. Plus excentré de la localité où visiblement Lynch n'a plus envie de s'enterrer, on a les tribulations du double Cooper. Avec la version bad, clairement envoûtée par l'inénarrable Bob qui semble connectée avec un monde qui dépasse notre compréhension. Et puis la version Dougie qui ne dépasse pas grand chose avec les moyens très limités dont il dispose. Je souffre pour cette partie de Cooper réduite à un gros boulet qui n'est même pas foutu de trouver les toilettes par lui même. Ca va être compliqué pour revenir à une version équilibrée du brave agent. Le FBI va peut-être filer un coup de main?
C'est un peu maigrichon, ça n'avance pas très vite, mais là dessus Lynch greffe un maximum de délires, à priori sans trop de rapports, si ce n'est que c'est cohérent avec son univers à lui. C'est une vraie démarche artistique qui peut sembler tantôt totalement abstraite mais aussi parfois connectée à notre actualité. Il y a cette belle scène du fils de la junky déjà entrevu précédemment qui regarde le monde planqué derrière sa fenêtre (ça pourrait être un écran de télé) et qui lorsqu'il sort le nez dehors pour se confronter à la réalité se prend l'ultra-violence de la société en plein dans sa face avant de retourner hâtivement derrière sa vitre protectrice. Une vision très sombre de l'Amérique actuelle qui n'a rien de surréaliste. Lynch évoque aussi le complotisme contemporain avec l'homme à la pelle en or. Bref, il se fait plaisir, recrache ce qu'il a engrangé en contemplant le présent, avant de se soucier de livrer une nouvelle parodie de sitcom. Si tel avait été le but initialement, je ne pense pas de toute façon qu'il aurait réalisé tous les épisodes. Lynch est là pour faire du Lynch sans concessions, quitte à ce que Showtime se retrouve dans la position de ABC qui ne savait pas quoi foutre de On The Air et son humour très spécial. Mais bon, si vous voulez voir something completly different, faites appel à Lynch, les Monty Python ayant pris leur retraite.
Bref, Lynch tu n'es pas très sérieux, mais je t'adore mec.
"Shovel your way out of the shit"