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Note moyenne de cet épisode: 13.7 / 20 (3)
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liamv 
11.0
11.0
J'ai trouvé aussi un petit air de scénario à la Cronenberg en plus propre et lisse. Mais je pense qu'il aurait mieux maîtrise l'histoire qui démarre plutôt bien et qui est trop brouillon sur la fin.
J'ai pas compris l'intérêt de se cloner pour ne pas vivre la vie à travers le clone et se retrouver à continuer de vivre une semaine sur 2 avec les dégâts qui s'accumulent à chaque réveil.
Sinon j'ai trouvé que demi Moore se débrouille plutôt bien, je crois que c'est le second film que je regarde où elle a le rôle principal avec Ghost.
Je l'ai toujours trouvé médiocre reposant tout son talent sur son apparence et ses nombreux films des années 90 ne m'ont jamais donné envie de les regarder.
La durée du film aurait pu être un rien plus courte, il y a pas mal de scènes dispensables.
J'ai pas compris l'intérêt de se cloner pour ne pas vivre la vie à travers le clone et se retrouver à continuer de vivre une semaine sur 2 avec les dégâts qui s'accumulent à chaque réveil.
Sinon j'ai trouvé que demi Moore se débrouille plutôt bien, je crois que c'est le second film que je regarde où elle a le rôle principal avec Ghost.
Je l'ai toujours trouvé médiocre reposant tout son talent sur son apparence et ses nombreux films des années 90 ne m'ont jamais donné envie de les regarder.
La durée du film aurait pu être un rien plus courte, il y a pas mal de scènes dispensables.
olic
16.0
16.0
Ce film est vraiment excellent même si le genre body horror n'est pas mon préféré je dois admettre qu il envoie du très lourd.
Les acteurs sont tous excellents, on ressent un malaise et du dégoût tout le long du film. Ce n'est pas hyper agréable à regarder ni un film a revoir une deuxième fois pour ma part
Il y a quelque chose d'assez inédit dans le traitement de cette histoire qui est assez classique finalement mais le film arrive toujours a nous surprendre.
Comme défauts je noterais la longueur 2h15 et la fin un peu too much pour moi mais qui reste tout de même cohérente avec le film..
Franchement je le conseille à tous les fans de films d'horreurs il vous restera en tête un p'tit moment !
Les acteurs sont tous excellents, on ressent un malaise et du dégoût tout le long du film. Ce n'est pas hyper agréable à regarder ni un film a revoir une deuxième fois pour ma part
Il y a quelque chose d'assez inédit dans le traitement de cette histoire qui est assez classique finalement mais le film arrive toujours a nous surprendre.
Comme défauts je noterais la longueur 2h15 et la fin un peu too much pour moi mais qui reste tout de même cohérente avec le film..
Franchement je le conseille à tous les fans de films d'horreurs il vous restera en tête un p'tit moment !
russel
14.0
14.0
J'avais bien aimé Revenge, le premier long de la française Coralie Fargeat. Une sorte d'enfant illégitime de Luc Besson qui proposait un cinéma de genre hautement référencé pas nécessairement ultra original, mais qui démontrait une bonne maîtrise de son sujet, déjà dans la forme. Ce qu'elle propose dans son nouvel opus n'est pas plus novateur, à la croisée de Winding Refn et son Neon Demon et d'un Cronemberg et plus généralement dans la lignée de l'inépuisable Portrait de Dorian Gray.
S'il y a bien une chose qu'il faudra reconnaître à Fargeat, c'est son culot et le fait d'y aller franchement sans pinailler (valable aussi pour le casting principal), défonçant avec conviction tous les travers narcissiques modernes qui nous poussent à nous réfugier dans les miracles technologiques pour tenter de se soustraire aux dégâts de l'horloge biologique et au regard de la société. Evidemment le film nous renvoie au célèbre adage : science sans conscience n'est que ruine de l'âme. Le final sera donc fatalement malheureux (et il faut bien le dire un peu trop bordélique dans son outrance qui perd son sens), même si l'ultime plan est un curieux hommage poétique entre Méliès et Basket Case. Au delà du gore, il y a aussi une approche typiquement féminine du thème que j'ai trouvé intéressante et touchante, Comme cette scène où Demi Moore se maquille pour un rencard et ne parvient pas à masquer les ravages du temps et renonce à sortir. Il y a aussi cette scène où la réalisatrice met en parallèle le corps d'une gymnaste avec une dinde qu'on éviscère. C'est assez vache et drôle en même temps et je pense qu'ion ne l'aurait pas pardonné à un mec.
Longtemps on pourra se demander comment une start up a pu mettre au point dans le film un procédé aussi foireux (si ce n'est pour faire du pognon). Le film aurait pu mettre en place une gestation plus crédible du clone. Là il est évident que la Matrix n'aurait pas survécu à la mise à bas avec le dos éventré. C'est tellement médicalement incorrect que je ne pense pas que Cronenberg l'aurait tenté. Surtout mon plus gros reproche à The Substance est de rendre assez floue cette histoire de double. A priori il n'y a pas un transfert de conscience d'un corps à l'autre. Elisabeth Sparkle ne partage donc pas la jeunesse de Sue et c'était pourtant le but vendu. Donc quel est l'intérêt de se lancer dans cette aventure, si ce n'est avoir une belle vie de merde en tant que retraitée anticipée du monde du spectacle qui se fait essentiellement vampiriser une semaine sur deux? Plus qu'avoir un nouveau corps, le personnage a surtout eu une fille. Et elle aurait mieux fait de la concevoir de façon naturelle, si le but était de transmettre quelque chose qui vous survive (ce qui n'est pas le cas dans The Substance).
S'il y a bien une chose qu'il faudra reconnaître à Fargeat, c'est son culot et le fait d'y aller franchement sans pinailler (valable aussi pour le casting principal), défonçant avec conviction tous les travers narcissiques modernes qui nous poussent à nous réfugier dans les miracles technologiques pour tenter de se soustraire aux dégâts de l'horloge biologique et au regard de la société. Evidemment le film nous renvoie au célèbre adage : science sans conscience n'est que ruine de l'âme. Le final sera donc fatalement malheureux (et il faut bien le dire un peu trop bordélique dans son outrance qui perd son sens), même si l'ultime plan est un curieux hommage poétique entre Méliès et Basket Case. Au delà du gore, il y a aussi une approche typiquement féminine du thème que j'ai trouvé intéressante et touchante, Comme cette scène où Demi Moore se maquille pour un rencard et ne parvient pas à masquer les ravages du temps et renonce à sortir. Il y a aussi cette scène où la réalisatrice met en parallèle le corps d'une gymnaste avec une dinde qu'on éviscère. C'est assez vache et drôle en même temps et je pense qu'ion ne l'aurait pas pardonné à un mec.
Longtemps on pourra se demander comment une start up a pu mettre au point dans le film un procédé aussi foireux (si ce n'est pour faire du pognon). Le film aurait pu mettre en place une gestation plus crédible du clone. Là il est évident que la Matrix n'aurait pas survécu à la mise à bas avec le dos éventré. C'est tellement médicalement incorrect que je ne pense pas que Cronenberg l'aurait tenté. Surtout mon plus gros reproche à The Substance est de rendre assez floue cette histoire de double. A priori il n'y a pas un transfert de conscience d'un corps à l'autre. Elisabeth Sparkle ne partage donc pas la jeunesse de Sue et c'était pourtant le but vendu. Donc quel est l'intérêt de se lancer dans cette aventure, si ce n'est avoir une belle vie de merde en tant que retraitée anticipée du monde du spectacle qui se fait essentiellement vampiriser une semaine sur deux? Plus qu'avoir un nouveau corps, le personnage a surtout eu une fille. Et elle aurait mieux fait de la concevoir de façon naturelle, si le but était de transmettre quelque chose qui vous survive (ce qui n'est pas le cas dans The Substance).
