Je me décroche de plus en plus la mâchoire en matant cette série et ce n'est pas seulement lié au fait que les enjeux de cette histoire me paraissent désormais minimalistes, mais bon sang que c'est mal écrit. Ca manque tellement de naturel à tous les niveaux. J'ai rarement vu une insurrection aussi laborieuse. C'est aussi très mal monté. L'alternance des séquences entre les deux silos nuisent grandement au déroulé de l'action centrée sur Juliette. Par moment j'en étais à me demander ce qu'elle était vraiment en train de fabriquer. Je n'ai pas trop capté d'où sortent les nouveaux résidents de l'abri dévasté. Pourquoi ne sont-ils pas apparus avant? Leur attitude hostile d'entrée est assez invraisemblable. Mais bon c'est en gros le cas de tous les protagonistes du show. Que de parlote sans intérêt une fois de plus. Tout juste ai-je apprécié les quelques révélations sur les tentatives de rébellion passées avortées. Mais toujours pareil, pourquoi tant de machiavélisme pour tenir les populations dans le flou? A partir du moment où la mort à la surface est certaine, il vaut mieux se résigner à survivre en confinement et sans raconter de baratin vu qu'il n'y a simplement pas le choix de faire autrement pour assurer la survie de l'espèce. On a pu voir qu'il y avait quand même de grands espaces verts dans le silo. Chacun devrait pouvoir s'y balader à un moment donné pour se changer les idées. On a l'impression qu'ils sont tous murés dans leurs studios à longueur de journée. Je n'arrive pas à appréhender l'organisation de ce silo, c'est trop mal fichu, trop restreint à des scénettes sans envergure.
Même le silo où juliette se trouve n'a pas fait la même chose ils ont préféré tous mourir!
Cette frénésie pour sortir pourrait s'entendre si la vie dans les silos devenait infernale et que tu voyais les habitants en souffrance évidente, épidémie, famine, dépression liée au manque de vitamine D, répression violente, etc... Alors que là on a le sentiment d'être dans une sorte de HLM zadiste qui donne dans le recyclage. Ce n'est pas la fête, mais ce n'est pas tragique. J'aurais voulu les voir tous plein de gale et de poux, bien crasseux et ultra énervés parce que le silo montre ses limites au fil des générations qui se succèdent.