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Note moyenne de cet épisode: 12.0 / 20 (1)
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russel 
12.0
12.0
Bon je suppose que Jason Reitman s'est vu confier la tâche de rendre hommage au SNL pour ses 50 ans. L'occasion de rappeler aux plus jeunes qu'avant d'être une institution peinant à faire marrer, l'émission fut un porte étendard de la contre culture new yorkaise pas forcément prévue pour durer, ni même réellement démarrer. Le film se concentre essentiellement sur le lancement du show, qui fut bien évidemment chaotique. Malheureusement ce qui était transgressif alors (en gros parler à la télé de cul et de drogue sans arrêt) aujourd'hui semble désormais passe partout, voire un poil laborieux. Voir l'équipe s'agiter durant 100 minutes avec le non suspense que l'antenne leur soit accordée puisqu'on sait qu'un demi siècle plus tard c'est toujours sur la grille de programme, ça peut faire bailler. Surtout qu'on ne propose pas grand chose de plus à se mettre sous la dent.
Il faut se contenter de la reconstitution soignée et du casting plutôt bien senti bien que souvent méconnu. Etant un inconditionnel de John Belushi, j'ai trouvé que Matt Wood était idéal dans la personnification. Probablement le truc que j'aurais le moins pardonné si ça avait été loupé. Idem chapeau à Nicholas Braun en double emploi qui parvient à nous servir un Andy Kaufman convaincant ainsi qu'un Jim Henson désarmant. Je retiendrai pour les pointures J.K. Simmons énorme en Milton Berle.
A défaut d'être renversant dans ses révélations, l'hommage draine en tout cas son lot de nostalgie. Le Saturday Night Live a certes permis de lancer un sacré paquet de grands comiques américains sur des décennies, gloire lui soit rendue, mais cette époque est hélas révolue. Les plus récentes recrues ne sont plus du même calibre (trop formattées) et ceci depuis pas mal d'années déjà et il faut désormais au minimum que Jim Carrey vienne y faire un tour pour retrouver une once de la folie des débuts.
Il faut se contenter de la reconstitution soignée et du casting plutôt bien senti bien que souvent méconnu. Etant un inconditionnel de John Belushi, j'ai trouvé que Matt Wood était idéal dans la personnification. Probablement le truc que j'aurais le moins pardonné si ça avait été loupé. Idem chapeau à Nicholas Braun en double emploi qui parvient à nous servir un Andy Kaufman convaincant ainsi qu'un Jim Henson désarmant. Je retiendrai pour les pointures J.K. Simmons énorme en Milton Berle.
A défaut d'être renversant dans ses révélations, l'hommage draine en tout cas son lot de nostalgie. Le Saturday Night Live a certes permis de lancer un sacré paquet de grands comiques américains sur des décennies, gloire lui soit rendue, mais cette époque est hélas révolue. Les plus récentes recrues ne sont plus du même calibre (trop formattées) et ceci depuis pas mal d'années déjà et il faut désormais au minimum que Jim Carrey vienne y faire un tour pour retrouver une once de la folie des débuts.
