Je n'attendais plus grand chose du show, on choisit de nous le boucler en jouant la carte de la désacralisation en guise de retour à l'équilibre. Dieu est assassiné, le fait que le Saint Killer prenne sa place semblant ne pas bouleverser grand chose. Jésus devient chargé de clientèle chez Casto, Jesse et Tulip se rangent des voitures, Starr devient golfeur...
Peu importe j'aurais envie de dire, à partir du moment où le grand instigateur du chaos était aussi bas de gamme. La vision de Dieu est tellement réductrice à la base, avec cette entité mesquine, aigrie, moins sage que ses créations. On aboutit à un simple savant fou, un méchant de James Bond auquel on peut substituer un autre. C'est passablement athéiste et sans portée philosophique véritable. Ca manque terriblement de métaphysique tout ça. Mais la démarche de Garth Ennis est essentiellement iconoclaste. Donc limitée
J'ai trouvé ce final assez chiant, même s'il n'était pas nécessairement convenu. Certains dénouements semblant expédiés après que leur amorce ait été étalée sur la saison. Souci de développement, comme j'ai du le spécifier précédemment j'avais perdu l'essentiel de mon intérêt pour les personnages à force de situations qui traînaient en longueur. Cassidy aura été la troisième roue du vélo jusqu'au bout, enfermé dans un triangle amoureux, au point de devenir anecdotique par moment. Je ne sais pas ce que vaut réellement l'oeuvre papier de Garth Ennis, mais il devrait songer à changer de partenaires pour ses adaptations télé (Goldberg et Rogen). Enfin sachant qu'il n'avait pas été gâté non plus avec Constantine...
Peu importe j'aurais envie de dire, à partir du moment où le grand instigateur du chaos était aussi bas de gamme. La vision de Dieu est tellement réductrice à la base, avec cette entité mesquine, aigrie, moins sage que ses créations. On aboutit à un simple savant fou, un méchant de James Bond auquel on peut substituer un autre. C'est passablement athéiste et sans portée philosophique véritable. Ca manque terriblement de métaphysique tout ça. Mais la démarche de Garth Ennis est essentiellement iconoclaste. Donc limitée
J'ai trouvé ce final assez chiant, même s'il n'était pas nécessairement convenu. Certains dénouements semblant expédiés après que leur amorce ait été étalée sur la saison. Souci de développement, comme j'ai du le spécifier précédemment j'avais perdu l'essentiel de mon intérêt pour les personnages à force de situations qui traînaient en longueur. Cassidy aura été la troisième roue du vélo jusqu'au bout, enfermé dans un triangle amoureux, au point de devenir anecdotique par moment. Je ne sais pas ce que vaut réellement l'oeuvre papier de Garth Ennis, mais il devrait songer à changer de partenaires pour ses adaptations télé (Goldberg et Rogen). Enfin sachant qu'il n'avait pas été gâté non plus avec Constantine...