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Note moyenne de cet épisode: 12.0 / 20 (1)
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russel 
12.0
12.0
J'attendais le film avec impatience étant fan de Bong Joon Ho et puis les premiers échos qui me sont parvenus ne m'ont pas persuadé de me précipiter. Et à raison, parce que ce Mickey 17 sans être nullissime est tellement loin de ce qu'on était en droit d'en attendre avec son idée de départ. Le cinéaste coréen ne savait clairement pas où il souhaitait aller, au delà du fait qu'il avait l'opportunité de filmer un film de SF de calibre hollywoodien à partir de n'importe quel post it.
J'ai en fait beaucoup pensé au départ à Alien Romulus. L'introduction prometteuse est un peu la même. Un monde d'anticipation passablement pessimiste avec une jeunesse en galère et en recherche d'une porte de sortie dans une société qui n'a plus trop foi en l'humain. Ici point de robots, on remplace par du clone. A partir de là on aurait pu trouver un écho avec notre époque où un Bill Gates nous annonce impassiblement que l'humain sera devenu inutile avant 10 ans avec l'IA et la robotique. Mais hélas loin de creuser son sillon, Mickey 17 se perd à l'arrivée sur sa planète de destination. Rapidement on ne sait plus trop quoi y faire, si ce n'est cafouiller en compagnie de créatures rigolotes dans l'esprit de Okja. Tout devient superficiel, niais, caricatural et terriblement laborieux. Mark Ruffalo en porte une grosse responsabilité, il joue comme un pied et son personnage à moitié débile est contre productif et ne représente jamais un vrai challenge.
Et là je repense à Moon forcément dans lequel Duncan Jones était parvenu à traiter le même thème avec une autre maestria. Là c'est un clone du même sujet, mais qui commence à perdre pas mal de substance après duplication...
J'ai en fait beaucoup pensé au départ à Alien Romulus. L'introduction prometteuse est un peu la même. Un monde d'anticipation passablement pessimiste avec une jeunesse en galère et en recherche d'une porte de sortie dans une société qui n'a plus trop foi en l'humain. Ici point de robots, on remplace par du clone. A partir de là on aurait pu trouver un écho avec notre époque où un Bill Gates nous annonce impassiblement que l'humain sera devenu inutile avant 10 ans avec l'IA et la robotique. Mais hélas loin de creuser son sillon, Mickey 17 se perd à l'arrivée sur sa planète de destination. Rapidement on ne sait plus trop quoi y faire, si ce n'est cafouiller en compagnie de créatures rigolotes dans l'esprit de Okja. Tout devient superficiel, niais, caricatural et terriblement laborieux. Mark Ruffalo en porte une grosse responsabilité, il joue comme un pied et son personnage à moitié débile est contre productif et ne représente jamais un vrai challenge.
Et là je repense à Moon forcément dans lequel Duncan Jones était parvenu à traiter le même thème avec une autre maestria. Là c'est un clone du même sujet, mais qui commence à perdre pas mal de substance après duplication...
