Ah mince, cette série m'a essoré les neurones. Pendant tout le final la colonie n'aura cessé de tenter de se débarrasser des Robinson. Déjà la séquence où l'on voit tous les Jupiter décoller laissant la family en rade sur la planète, c'est drôle. Genre courage fuyons le plus loin possible de ces calamités. Quand les Robinson parviennent enfin à résoudre l'ensemble de leurs affaires improbables, plus de Resolute. Et là éclat de rire de ma part bien évidemment, pensant que Victor avait vraiment lâché l'affaire pour sauver sa mission. Run Victor, run for your life... Et puis comme c'est bêta, l'autre se radine quand même, genre on n'est pas des monstres, tant pis, je sacrifie mon équipage, c'est un suicide collectif. Et puis non (encore), les showrunners cléments décident de sauver le Resolute et de vraiment reprendre la configuration de l'oeuvre originale en envoyant enfin les Robinson à l'autre bout du cosmos (par un moyen assez discutable et par ailleurs totalement incompréhensible) avec juste un effectif réduit c'est à dire avec Don et Dr Smith toujours d'attaque ( mais sans le robot quand même mais ils en trouveront forcément un autre exemplaire là où ils échouent). Et donc cette saison est un genre de prologue, comme un gigantesque pilote totalement indigeste.
On aura eu encore de belles séquences, dont une jolie baston de robots (qui n'avait aucun sens avec ses retournements incohérents). Tout a été bien évidemment ruiné par Maureen et ses nains malfaisants. Que de fails en chaîne. Tu vois la panic room spatiale, c'est moi qui l'ait conçue dit Maureen à Dr Smith, tu n'es pas prête d'en sortir. Sauf que cette nouille laisse le classeur de la notice contenant le chapitre sortie de secours dans le caisson !! Je ne peux pas concevoir que quelqu'un d'aussi médiocre ait pu être à la base de l'ingénierie de cette mission. Maureen est d'une bêtise tellement stupéfiante, une vraie cagole... Et le petit Will qui ne sera parvenu à ne rien faire correctement (le robot se sacrifie pour lui, il ne lui rendra même pas la pareille et ça aurait pourtant été la moindre des choses). Il aura essayé la mission glorieuse pour fermer le sas bloqué du Jupiter. Mais bien évidemment pour complètement se viander ensuite. Le môme n'a rien à faire là . Une des innombrables tragiques erreurs de Maureen.
Heureusement John est là pour sauver son rejeton. Il y avait la frustration de voir les deux seuls personnages crédibles mis sur la touche sur leur radeau spatial (quand ton vaisseau explose, accroche toi aux débris, mdr). Leur seul challenge c'était quand même d'essayer de se faire pleurer (Don ayant une poussière dans l'oeil). Parce qu'on ne veut pas qu'ils fassent trop virils non plus, ça ferait de l'ombre au reste de l'équipe...
Bref, un show lancé en grande pompe. Netflix doit jouer gros dessus parce qu'il y avait des moyens. Visuellement ça reste vraiment une belle série, une production modèle qui ferait en tant que telle référence. Mais cette histoire, pourquoi? Pourquoi avoir choisi de raconter les aventures des pires glandus de l'espace, pour ne pas dire de l'espèce... et puis la qualité de l'écriture est inadmissible. Le fait que ça s'adresse aux familles (comme c'est bien souligné dans le générique d'introduction) n'est pas une excuse. Depuis quand les foyers sont supposés être aussi crétins et avaler à peu près n'importe quel twist merdeux? Respectez les familles bande de ploucs. En tout état de cause, Lost in Space est (narrativement) au space opera grosso modo ce que Inhumans de ABC était aux Marvel. Ca n'a pas été renouvelé. Là c'est à voir...
On aura eu encore de belles séquences, dont une jolie baston de robots (qui n'avait aucun sens avec ses retournements incohérents). Tout a été bien évidemment ruiné par Maureen et ses nains malfaisants. Que de fails en chaîne. Tu vois la panic room spatiale, c'est moi qui l'ait conçue dit Maureen à Dr Smith, tu n'es pas prête d'en sortir. Sauf que cette nouille laisse le classeur de la notice contenant le chapitre sortie de secours dans le caisson !! Je ne peux pas concevoir que quelqu'un d'aussi médiocre ait pu être à la base de l'ingénierie de cette mission. Maureen est d'une bêtise tellement stupéfiante, une vraie cagole... Et le petit Will qui ne sera parvenu à ne rien faire correctement (le robot se sacrifie pour lui, il ne lui rendra même pas la pareille et ça aurait pourtant été la moindre des choses). Il aura essayé la mission glorieuse pour fermer le sas bloqué du Jupiter. Mais bien évidemment pour complètement se viander ensuite. Le môme n'a rien à faire là . Une des innombrables tragiques erreurs de Maureen.
Heureusement John est là pour sauver son rejeton. Il y avait la frustration de voir les deux seuls personnages crédibles mis sur la touche sur leur radeau spatial (quand ton vaisseau explose, accroche toi aux débris, mdr). Leur seul challenge c'était quand même d'essayer de se faire pleurer (Don ayant une poussière dans l'oeil). Parce qu'on ne veut pas qu'ils fassent trop virils non plus, ça ferait de l'ombre au reste de l'équipe...
Bref, un show lancé en grande pompe. Netflix doit jouer gros dessus parce qu'il y avait des moyens. Visuellement ça reste vraiment une belle série, une production modèle qui ferait en tant que telle référence. Mais cette histoire, pourquoi? Pourquoi avoir choisi de raconter les aventures des pires glandus de l'espace, pour ne pas dire de l'espèce... et puis la qualité de l'écriture est inadmissible. Le fait que ça s'adresse aux familles (comme c'est bien souligné dans le générique d'introduction) n'est pas une excuse. Depuis quand les foyers sont supposés être aussi crétins et avaler à peu près n'importe quel twist merdeux? Respectez les familles bande de ploucs. En tout état de cause, Lost in Space est (narrativement) au space opera grosso modo ce que Inhumans de ABC était aux Marvel. Ca n'a pas été renouvelé. Là c'est à voir...
Tous tes résumés sur cette série me donne le même sentiment que sur l'épisode 1. Ça parait tellement gros, tellement stupide et mal écrit, que je n'ose pas y croire, et j'ai envie de constater par moi-même. C'est d'ailleurs pour ça que j'avais "regardé" l'épisode 1.
Là encore, je suis tenté de mater cet épisode, car ça semble tellement absurde (j'imagine très bien le ridicule de ce radeau de sauvetage dans l'espace par exemple !) que j'ai du mal à comprendre comment NEtflix a laissé passer ça.
J'ai vu la pub ce soir à la TV de la série, et on peut quand même leur reconnaitre qu'ils ont réussi la bande annonce, lol.
PS : merci pour ta comparaison avec Inhumains, ça fait toujours plaisir de se rappeler de ce navet .
un traitement plus réaliste comme un astronaute de la nasa en solitaire qui se serait perdu dans l'espace, ou un truc à la Riddick/Pitch black aurait été plus intéressant
- superbes effets spéciaux, le coté "eye candy" avec la musique orchestrale grandiloquente, grâce au numérique de plus en plus abordable en un clic de souris on peut donner à une série TV des airs de super-production,
mais parfois le plus important est oublié : le scénario, il y a pas beaucoup de prise de risques, c'est un peu trop calibré pour plaire à la famille ricaine lambda, des personnages un peu lisses, trop propres sur eux, un langage trop châtié dans les dialogues,
je pense que "lost in space" aurait mieux marché s'ils avaient opté pour un reboot un peu plus "couillu", avec des personnages qui sonnent moins "ricains", et un univers un peu plus "Sergio Leone", un peu plus dark, à la "Blade Runner", ça me plairait beaucoup plus,
si tu veux de la bonne SF orientée adulte il y a la troisième saison de "the expanse" qui va bientôt arriver
La série en elle même n'est pas si conventionnelle que cela. Par exemple on est loin du féminisme radical qui influence pas mal d'oeuvres hollywoodiennes actuelles (Wonder Woman). Lost in Space, c'est finalement l'histoire d'une femme qui tente de concilier sa vie professionnelle et sa vie privée au sein de laquelle elle a évacué le modèle patriarcal et qui finalement n'engendre que des catastrophes en chaîne à tous les niveaux. Mais je ne suis pas certain non plus que la construction sociologique du show soit totalement maîtrisé ni assumé non plus.