C'est bizarre mais je n'ai pas appréhendé ce season final de la même façon que Russel.
Je l'ai trouvé décevant, et à plus d'un titre :
- L'élection est passé complètement en arrière plan. Dumbar représentait LA menace pour Francis et dans ce final elle est battue sans aucune explication. C'est très décevant intellectuellement parlant.
- Doug et Rachel : c'était interminable. On se doutait bien dès le début que Doug avait pas vécu tout ça pour abandonner en touchant le but. Rachel est tout de même bien conne de pas avoir fait du stop ou couper à travers la campagne. Parce que rester bien sagemment sur la route après une séquestration, je valide pas du tout.
- Claire pique son egotrip et s'est très bien. Mais pourquoi maintenant ? Intelligente comme elle est, elle devrait comprendre le profit que son statut de première dame lui confère.
Reste encore ce merveilleux Kevin Spacey qui tel Boromir tenté par l'anneau a poussé la haine et la soif du pouvoir à une échelle inégalée. Son interprétation était un régal à elle toute seule.
Malgré tout je suis très déçu par final.
Le cliff ne me plait pas particulièrement non plus.
Francis devra donc reconquerir son statut de président et sa femme, ça risque de faire beaucoup et j'ai peur que la romance éclipse la géopolitique.
Je l'ai trouvé décevant, et à plus d'un titre :
- L'élection est passé complètement en arrière plan. Dumbar représentait LA menace pour Francis et dans ce final elle est battue sans aucune explication. C'est très décevant intellectuellement parlant.
- Doug et Rachel : c'était interminable. On se doutait bien dès le début que Doug avait pas vécu tout ça pour abandonner en touchant le but. Rachel est tout de même bien conne de pas avoir fait du stop ou couper à travers la campagne. Parce que rester bien sagemment sur la route après une séquestration, je valide pas du tout.
- Claire pique son egotrip et s'est très bien. Mais pourquoi maintenant ? Intelligente comme elle est, elle devrait comprendre le profit que son statut de première dame lui confère.
Reste encore ce merveilleux Kevin Spacey qui tel Boromir tenté par l'anneau a poussé la haine et la soif du pouvoir à une échelle inégalée. Son interprétation était un régal à elle toute seule.
Malgré tout je suis très déçu par final.
Le cliff ne me plait pas particulièrement non plus.
Francis devra donc reconquerir son statut de président et sa femme, ça risque de faire beaucoup et j'ai peur que la romance éclipse la géopolitique.
House of Cards ne déroge pas à ses habitudes en se concluant sur un final intense. Ce n'est pas le voyage qui compte dans cette série c'est surtout l'aboutissement. C'est un peu dommage de ne pas répartir mieux les enjeux.
C'est particulièrement frappant dans le cas de Doug qui aura passé l'entière saison à végéter. Lui le psychopathe psychorigide, incapable de laisser traîner une chaussette de son frangin, mais aussi un témoin compromettant pour son patron (segment bien foutu avec un beau suspense sur Rachel) aura au moins démontré qu'il était indispensable à la série, quitte à ce que son absence pénalise le show. Mais au moment où il est enfin opérationnel, c'est Claire qui se barre. Claire qui ne sait pas vraiment ce qu'elle veut, c'est un paradoxe à elle seule. Elle tire sa force de Francis, mais se retrouve aussi totalement phagocytée par la relation symbiotique.
Francis se retrouve donc dans la même position que son pote Viktor, célibataire. Leur point commun n'est plus seulement d'être capables de tuer quelqu'un à main nue.
La série s'est beaucoup concentrée sur le relationnel entre les personnages cette saison. Ca a été un peu au détriment du contexte dépeint. Les échanges avec la Russie étaient sympas. Mais l'exercice du pouvoir
ne s'est pas révélé captivant comme je l'aurais espéré. On ne sentait pas assez le poids de la fonction, les pressions extérieures (industriels et finance absents). L'histoire de l'Amwork était sympa, mais les showrunners
ont développé ça de façon trop simpliste. L'exercice du pouvoir était une formalité, toute l'attention a été finalement portée sur la destruction du couple Underwood. Tant de sacrifices pour en arriver là . Ils ont du courage quand même...
Imaginer une saison 4 avec Francis gouvernant seul tel un François Hollande en scooter est peut-être moins inconcevable pour un français que pour un américain. Ceci dit, Claire est déjà partie (photographe), elle est reviendue.
C'est particulièrement frappant dans le cas de Doug qui aura passé l'entière saison à végéter. Lui le psychopathe psychorigide, incapable de laisser traîner une chaussette de son frangin, mais aussi un témoin compromettant pour son patron (segment bien foutu avec un beau suspense sur Rachel) aura au moins démontré qu'il était indispensable à la série, quitte à ce que son absence pénalise le show. Mais au moment où il est enfin opérationnel, c'est Claire qui se barre. Claire qui ne sait pas vraiment ce qu'elle veut, c'est un paradoxe à elle seule. Elle tire sa force de Francis, mais se retrouve aussi totalement phagocytée par la relation symbiotique.
Francis se retrouve donc dans la même position que son pote Viktor, célibataire. Leur point commun n'est plus seulement d'être capables de tuer quelqu'un à main nue.
La série s'est beaucoup concentrée sur le relationnel entre les personnages cette saison. Ca a été un peu au détriment du contexte dépeint. Les échanges avec la Russie étaient sympas. Mais l'exercice du pouvoir
ne s'est pas révélé captivant comme je l'aurais espéré. On ne sentait pas assez le poids de la fonction, les pressions extérieures (industriels et finance absents). L'histoire de l'Amwork était sympa, mais les showrunners
ont développé ça de façon trop simpliste. L'exercice du pouvoir était une formalité, toute l'attention a été finalement portée sur la destruction du couple Underwood. Tant de sacrifices pour en arriver là . Ils ont du courage quand même...
Imaginer une saison 4 avec Francis gouvernant seul tel un François Hollande en scooter est peut-être moins inconcevable pour un français que pour un américain. Ceci dit, Claire est déjà partie (photographe), elle est reviendue.