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Très sympa mais j'ai pas accroché plus que ça aux personnages du coup on se sent moins investi et on est pas trop dans l'empathie au moment où il le faut.
La fin est un peu plus triste et ce plan qui change un peu permet un peu de changement bienvenue.
Le concept est vraiment cool, j'ai passé un bon moment mais ça en fait pas pour moi un grand film. Une bonne réussite quand même, et c'est à voir quand même.
Très sympa mais j'ai pas accroché plus que ça aux personnages du coup on se sent moins investi et on est pas trop dans l'empathie au moment où il le faut.
La fin est un peu plus triste et ce plan qui change un peu permet un peu de changement bienvenue.
Le concept est vraiment cool, j'ai passé un bon moment mais ça en fait pas pour moi un grand film. Une bonne réussite quand même, et c'est à voir quand même.
Robert Zemeckis toujours guidé par la concrétisation de l'exploit technique cinématographique aura bien baladé Tom Hanks. Il le pose un peu ici même s'il continue à lui faire traverser les années, un peu comme dans Forrest Gump. Mais en version fixe avec un principe radical et très casse gueule de l'absence de mouvement de caméra qui est littéralement piquée dans le sol et qui plus est dans un salon. Et sans grand miracle on aboutit à un film très théâtralisé. Trop même.
Alors certes, Zemeckis use d'astuces pour tenter de briser le cadre en nous expédiant loin dans le temps, quand les murs de l'habitat n'étaient pas encore dressés. On a droit aux amérindiens et même aux dinosaures qui se prennent l'illustre météorite sur la gueule. Ca tient de l'artifice trop ponctuel pour créer un véritable écho temporel renversant au sein de ce cadre minimaliste (ce n'est pas The Tree of Life). C'est juste vaguement amusant. L'intrigue se concentre sur une famille, autour de Tom Hanks, mais on suit aussi brièvement par intermittences, les autres occupants de la maison depuis l'époque où celle-ci fut construite. Mais là encore c'est trop succinct pour qu'on s'y intéresse, ça parasite plus qu'autre chose le récit principal. Mais telle est clairement la volonté de Zemeckis qui a envisagé son film comme une mosaïque, dont l'acteur principal est la demeure.
L'ennui c'est qu'il ne se passe pas grand chose à l'écran d'édifiant. La succession de scénettes se compose essentiellement de joies et de peines universelles que nous connaissons tous (naissance, mariages, obsèques...) et les voir défiler ainsi ne révèle que la routine du quotidien, même dans une perspective historique. Le principe est un pari, il est relevé, mais d'un intérêt limité. Car même le temps qui passe est une donnée subjective, mais dont on a tous une idée commune. Ca n'empêche que Here a ses moments touchants, parce qu'on s'y reconnait. On y reconnait aussi trop un certain académisme hollywoodien qui fait que pas mal de situations manquent de naturel, sont trop apprêtées, voire téléphonées pour déclencher l'arme lacrymale.
Pour la technique, on a le rajeunissement des acteurs, mode deep fake à la The Irishman ou autre Indy V. Donc on retrouve le Tom Hanks des débuts, qui avait l'air à l'époque un peu niais. Robin Wright, il m'a fallu un moment pour réaliser que c'était elle plus jeune et surtout, il apparait quand on retrouve la vraie actrice sans lifting numérique qu'on perd un paquet d'expressivité avec les doubles numériques. Vraiment flagrant avec elle en particulier. Bref, il y a encore du boulot.
Au bout du compte ce qui m'a laissé pensif sur le film, c'est qu'une barraque construite probablement au début du XXème, en bois (fondations en briques) soit encore débout en 2024. Bon à un moment donné, il commence à y avoir des fuites au niveau du toit, mais quand même à la fin la bâtisse devrait tomber en morceaux. Bien aimé le plan final qui permet de la voir de l'extérieur. Et en fait on s'aperçoit alors qu'on respire. Le cadre fixe confiné, c'est tout de même étouffant...
Alors certes, Zemeckis use d'astuces pour tenter de briser le cadre en nous expédiant loin dans le temps, quand les murs de l'habitat n'étaient pas encore dressés. On a droit aux amérindiens et même aux dinosaures qui se prennent l'illustre météorite sur la gueule. Ca tient de l'artifice trop ponctuel pour créer un véritable écho temporel renversant au sein de ce cadre minimaliste (ce n'est pas The Tree of Life). C'est juste vaguement amusant. L'intrigue se concentre sur une famille, autour de Tom Hanks, mais on suit aussi brièvement par intermittences, les autres occupants de la maison depuis l'époque où celle-ci fut construite. Mais là encore c'est trop succinct pour qu'on s'y intéresse, ça parasite plus qu'autre chose le récit principal. Mais telle est clairement la volonté de Zemeckis qui a envisagé son film comme une mosaïque, dont l'acteur principal est la demeure.
L'ennui c'est qu'il ne se passe pas grand chose à l'écran d'édifiant. La succession de scénettes se compose essentiellement de joies et de peines universelles que nous connaissons tous (naissance, mariages, obsèques...) et les voir défiler ainsi ne révèle que la routine du quotidien, même dans une perspective historique. Le principe est un pari, il est relevé, mais d'un intérêt limité. Car même le temps qui passe est une donnée subjective, mais dont on a tous une idée commune. Ca n'empêche que Here a ses moments touchants, parce qu'on s'y reconnait. On y reconnait aussi trop un certain académisme hollywoodien qui fait que pas mal de situations manquent de naturel, sont trop apprêtées, voire téléphonées pour déclencher l'arme lacrymale.
Pour la technique, on a le rajeunissement des acteurs, mode deep fake à la The Irishman ou autre Indy V. Donc on retrouve le Tom Hanks des débuts, qui avait l'air à l'époque un peu niais. Robin Wright, il m'a fallu un moment pour réaliser que c'était elle plus jeune et surtout, il apparait quand on retrouve la vraie actrice sans lifting numérique qu'on perd un paquet d'expressivité avec les doubles numériques. Vraiment flagrant avec elle en particulier. Bref, il y a encore du boulot.
Au bout du compte ce qui m'a laissé pensif sur le film, c'est qu'une barraque construite probablement au début du XXème, en bois (fondations en briques) soit encore débout en 2024. Bon à un moment donné, il commence à y avoir des fuites au niveau du toit, mais quand même à la fin la bâtisse devrait tomber en morceaux. Bien aimé le plan final qui permet de la voir de l'extérieur. Et en fait on s'aperçoit alors qu'on respire. Le cadre fixe confiné, c'est tout de même étouffant...