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On poursuit le ménage avant le déménagement. Dans un sens les showrunners ont décidé de boucler leur affaire de façon méthodique. Chaque épisode sert à sortir un ou deux protagonistes, des méchants le plus souvent qui payent leur facture. Le souci étant qu'on aboutit à quelque chose de trop chapitré qui manque d'ampleur et de naturel.
Donc Chang, bon débarras, c'était mérité, le petit flashback maigrelet n'aura pas apporté grand chose si ce n'est de confirmer qu'on avait bien affaire à une petite ordure. Le départ de Mei est plus consternant. Tout ça pour ça aura t-on envie de dire. On nous laisse notre bon vieux Bohannon seul comme un con (c'est un beau gosse il s'en trouvera une autre sans souci), mais surtout toujours paumé dans ses considérations morales. Le côté adhérent aux conventions des droits de l'homme des nations unies, c'est un peu dur à caser parce qu'à l'époque les repères étaient différents. Donc oui, notre gars a un fond humaniste, mais ses regrets sur ses actes passés sont un peu trop encombrants et sonnent de manière un peu anachronique. J'étais content de le retrouver en mode Clint Eastwood pour zigouiller du gangster chinois. Là au moins il le fait bien (même diminué) même s'il n'assume plus. Mais la partie profondeur du personnage peine toujours autant à être développée de façon satisfaisante, à être pleinement productive. Trop d'indécisions...
Je demeure curieux de voir comment ils vont nous le faire finir ce chouette cowboy...
Donc Chang, bon débarras, c'était mérité, le petit flashback maigrelet n'aura pas apporté grand chose si ce n'est de confirmer qu'on avait bien affaire à une petite ordure. Le départ de Mei est plus consternant. Tout ça pour ça aura t-on envie de dire. On nous laisse notre bon vieux Bohannon seul comme un con (c'est un beau gosse il s'en trouvera une autre sans souci), mais surtout toujours paumé dans ses considérations morales. Le côté adhérent aux conventions des droits de l'homme des nations unies, c'est un peu dur à caser parce qu'à l'époque les repères étaient différents. Donc oui, notre gars a un fond humaniste, mais ses regrets sur ses actes passés sont un peu trop encombrants et sonnent de manière un peu anachronique. J'étais content de le retrouver en mode Clint Eastwood pour zigouiller du gangster chinois. Là au moins il le fait bien (même diminué) même s'il n'assume plus. Mais la partie profondeur du personnage peine toujours autant à être développée de façon satisfaisante, à être pleinement productive. Trop d'indécisions...
Je demeure curieux de voir comment ils vont nous le faire finir ce chouette cowboy...