Voir tous les épisodes
Dot and Bubble
Après le visionnage de cet épisode, j'ai ressenti le besoin d'aller confronter mes impressions avec ce que les autres en pensaient. Et bien, même après quelques lectures et un second visionnage, je suis toujours perplexe.
Ce n'est pas un mauvais épisode, mais non content d'être un peu hermétique, l'exécution est sacrément pataude.
À force de vouloir faire différent, il y a des choses qui ne collent pas à l'univers de la série.
Encore une fois, on a la justification de la menace qui n'est pas très recherchée. Des limaces géantes importées par une intelligence artificielle qui chercherait à buter les humains car ils sont détestables? Faudrait peut-être arrêter de confier la trame narrative aux stagiaires.
Je dis ça car les raccourcis scénaristiques ne s'arrêtent pas là : pourquoi l'ordre alphabétique et surtout pourquoi diable ne pas descendre tout le monde d'un headshot comme Ricky September? Que dire aussi de ce one-liner qui fait allusion au fait que, de temps en temps, Ricky arrête sa bulle et se mette à lire? C'est naïf au mieux et maladroit dans tous les cas.
D'ailleurs, la mort violente de ce dernier n'est pas du tout raccord avec l'esprit Doctor Who. Où est passée la série que l'on regarde depuis l'arrière du canapé? Là ,
on se serait carrément cru dans le film Wanted.
Alors oui, on a un twist que je n'avais pas vu venir et qui apparaît encore plus clairement si on mate l'épisode de nouveau. Ça, c'est rafraîchissant.
C'est juste dommage que cela soit si vite expédié et que l'épisode se termine 3 minutes après. Quoi qu'il en soit, le personnage de Lindy m'était assez antipathique depuis le début, donc cela m'a pas trop surpris d'assister à ce retournement à la fin et cela atténue un peu l'impact de ce twist.
Ensuite, beaucoup de monde se gargarise de la performance du Docteur dans la scène finale, et là je dis bof bof. Rien qui ne s'approche vaguement de la prestance d'un Ten dans la bibliothèque ou la fureur d'un Eleven dans A Good Man Goes To War ou the Doctor's Wife…
D'ailleurs ce qui me gêne le plus n'est pas tant le docteur impuissant face au racisme mais plutôt le docteur qui abandonne et qui laisse le sort des rescapés en suspens. Ce n'est juste pas dans ses habitudes.
Après faut les comprendre, il y avait le générique à caser et la promo pour l'épisode suivant, donc pas le temps de niaiser.
J'étais pourtant favorablement prédisposé à vraiment apprécier cet épisode : des vrais aliens, de la technologie futuriste, un monde un peu dystopique, aseptisé avec des gens à l'aspect « plastifié »(je sais pas trop pourquoi mais ça m'a fait penser à Big Bug de Jeunet), etc.
Qui plus est, j'aime bien la double lecture qui peut en être faite : mettre en scène des persos qui vivent sous une bulle, avec une bulle autour d'eux pour dénoncer la bulle sociale des riches blancs mais aussi la bulle d'écho des réseaux sociaux et des idées nauséabondes qui y sont colportées, ça c'était bien trouvé!
Mais au final, je retrouve le même problème de rythme que dans les épisodes précédents. Les scènes de visio sont parfois longuettes et on en arrive à un épisode qui paraît quand même rushé dans sa résolution et très stand-alone dans son approche.
Alors oui, on a bien le retour de Susan Twist (identifiée cette fois) mais je ne sais pas comment RTD va réussir à créer un tout cohérent avec le mic-mac des épisodes précédents.
Après le visionnage de cet épisode, j'ai ressenti le besoin d'aller confronter mes impressions avec ce que les autres en pensaient. Et bien, même après quelques lectures et un second visionnage, je suis toujours perplexe.
Ce n'est pas un mauvais épisode, mais non content d'être un peu hermétique, l'exécution est sacrément pataude.
À force de vouloir faire différent, il y a des choses qui ne collent pas à l'univers de la série.
Encore une fois, on a la justification de la menace qui n'est pas très recherchée. Des limaces géantes importées par une intelligence artificielle qui chercherait à buter les humains car ils sont détestables? Faudrait peut-être arrêter de confier la trame narrative aux stagiaires.
Je dis ça car les raccourcis scénaristiques ne s'arrêtent pas là : pourquoi l'ordre alphabétique et surtout pourquoi diable ne pas descendre tout le monde d'un headshot comme Ricky September? Que dire aussi de ce one-liner qui fait allusion au fait que, de temps en temps, Ricky arrête sa bulle et se mette à lire? C'est naïf au mieux et maladroit dans tous les cas.
D'ailleurs, la mort violente de ce dernier n'est pas du tout raccord avec l'esprit Doctor Who. Où est passée la série que l'on regarde depuis l'arrière du canapé? Là ,
on se serait carrément cru dans le film Wanted.
Alors oui, on a un twist que je n'avais pas vu venir et qui apparaît encore plus clairement si on mate l'épisode de nouveau. Ça, c'est rafraîchissant.
C'est juste dommage que cela soit si vite expédié et que l'épisode se termine 3 minutes après. Quoi qu'il en soit, le personnage de Lindy m'était assez antipathique depuis le début, donc cela m'a pas trop surpris d'assister à ce retournement à la fin et cela atténue un peu l'impact de ce twist.
Ensuite, beaucoup de monde se gargarise de la performance du Docteur dans la scène finale, et là je dis bof bof. Rien qui ne s'approche vaguement de la prestance d'un Ten dans la bibliothèque ou la fureur d'un Eleven dans A Good Man Goes To War ou the Doctor's Wife…
D'ailleurs ce qui me gêne le plus n'est pas tant le docteur impuissant face au racisme mais plutôt le docteur qui abandonne et qui laisse le sort des rescapés en suspens. Ce n'est juste pas dans ses habitudes.
Après faut les comprendre, il y avait le générique à caser et la promo pour l'épisode suivant, donc pas le temps de niaiser.
J'étais pourtant favorablement prédisposé à vraiment apprécier cet épisode : des vrais aliens, de la technologie futuriste, un monde un peu dystopique, aseptisé avec des gens à l'aspect « plastifié »(je sais pas trop pourquoi mais ça m'a fait penser à Big Bug de Jeunet), etc.
Qui plus est, j'aime bien la double lecture qui peut en être faite : mettre en scène des persos qui vivent sous une bulle, avec une bulle autour d'eux pour dénoncer la bulle sociale des riches blancs mais aussi la bulle d'écho des réseaux sociaux et des idées nauséabondes qui y sont colportées, ça c'était bien trouvé!
Mais au final, je retrouve le même problème de rythme que dans les épisodes précédents. Les scènes de visio sont parfois longuettes et on en arrive à un épisode qui paraît quand même rushé dans sa résolution et très stand-alone dans son approche.
Alors oui, on a bien le retour de Susan Twist (identifiée cette fois) mais je ne sais pas comment RTD va réussir à créer un tout cohérent avec le mic-mac des épisodes précédents.