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73 Yards
Un épisode conceptuel qui aurait pu être tellement mieux… l'idée initiale est bonne mais l'exécution souffre de problèmes inherents à cette saison. Comme si personne n'avait vraiment cherché à creuser l'histoire derrière le postulat de départ.
Défaut numéro 1 : où est le générique?
Si je ne peux pas m'enjailler en faisant « tudududum tudududum tudududum… ouu ouuuu ouuuuuuu » devant mon écran, on va pas être copains.
Défaut 2 : encore du fantastique. Donc une résolution sortie du chapeau et zéro explications. Que dit la « vieille dame » pour terroriser tout le monde? Pourquoi boudent ils après? Pourquoi 73 yards? Pourquoi n'est elle pas bien visible (hormis l'intérêt de ne pas dévoiler la fin, sauf que cela n'aurait pas été le cas de toute manière puisque ce n'est pas la même actrice et que de toute façon, la fin se dessine assez nettement dès que l'on voit Ruby commencer à traverser les époques), etc.
Défaut 3 : Kate Lethbridge Stewart qui, en une phrase, comme si de rien n'était, entérine la présence du surnaturel (et le fait que c'est de plus en plus fréquent) : je dis non. C'est la facilité et c'est surtout laisser le soin au spectateur de faire sens de cet imbroglio d'événements bizarres. Je ne suis pas contre en général sauf que là , il s'agit de Doctor Who : rendez moi ma série de SF!
Défaut 4 : le politicien qui « choisit » l'assistante brune un peu fadasse au lieu de Ruby. Mais alors là , dans aucun monde, ça arrive.
Défaut 5 : la critique politique des extrêmes pas bien finaude, qui s'accompagne d'une allusion aux violences faites aux femmes (avec l'assistante brune fadasse). Je suis d'accord sur le principe (de dénoncer, pas sur le fait de coller des gnons et d'abuser physiquement les dames, soyons bien clair) mais voilà avec la RTD-touch c'est fait en mode gros sabots pointure 73…
Heureusement tout n'est pas à jeter et j'ai encore quelques espoirs pour la suite.
J'ai notamment été agréablement surpris de voir Millie Gibson arriver à porter l'episode à elle seule.
Que ce soit dans la scène du pub (très réussie d'ailleurs) ou quand sa mère lui tourne le dos, ou même vieillie de quelques dizaines, j'ai trouvé son jeu toujours juste et crédible.
Cela marche aussi car il y a des fils rouges qui reviennent (la neige, Mrs Flood, l'actrice Susan Twist qui joue la randonneuse) et que pour la première fois, ni chant, ni danse… et ça fait du bien.
Bref, l'ensemble n'est pas mauvais mais ça aurait pu être un grand épisode.
En reprenant d'anciennes idées qui avaient bien marché (la compagne qui se retrouve seule et que l'on voit vieillir, l'entité qui vous suit sans relâche, le village avec des personnages chelous, etc) et en les amalgamant de manière convaincante comme c'est le cas ici, il y avait matière à faire quelque chose de bien plus intéressant que cette histoire de cercle de fée.
Un épisode conceptuel qui aurait pu être tellement mieux… l'idée initiale est bonne mais l'exécution souffre de problèmes inherents à cette saison. Comme si personne n'avait vraiment cherché à creuser l'histoire derrière le postulat de départ.
Défaut numéro 1 : où est le générique?
Si je ne peux pas m'enjailler en faisant « tudududum tudududum tudududum… ouu ouuuu ouuuuuuu » devant mon écran, on va pas être copains.
Défaut 2 : encore du fantastique. Donc une résolution sortie du chapeau et zéro explications. Que dit la « vieille dame » pour terroriser tout le monde? Pourquoi boudent ils après? Pourquoi 73 yards? Pourquoi n'est elle pas bien visible (hormis l'intérêt de ne pas dévoiler la fin, sauf que cela n'aurait pas été le cas de toute manière puisque ce n'est pas la même actrice et que de toute façon, la fin se dessine assez nettement dès que l'on voit Ruby commencer à traverser les époques), etc.
Défaut 3 : Kate Lethbridge Stewart qui, en une phrase, comme si de rien n'était, entérine la présence du surnaturel (et le fait que c'est de plus en plus fréquent) : je dis non. C'est la facilité et c'est surtout laisser le soin au spectateur de faire sens de cet imbroglio d'événements bizarres. Je ne suis pas contre en général sauf que là , il s'agit de Doctor Who : rendez moi ma série de SF!
Défaut 4 : le politicien qui « choisit » l'assistante brune un peu fadasse au lieu de Ruby. Mais alors là , dans aucun monde, ça arrive.
Défaut 5 : la critique politique des extrêmes pas bien finaude, qui s'accompagne d'une allusion aux violences faites aux femmes (avec l'assistante brune fadasse). Je suis d'accord sur le principe (de dénoncer, pas sur le fait de coller des gnons et d'abuser physiquement les dames, soyons bien clair) mais voilà avec la RTD-touch c'est fait en mode gros sabots pointure 73…
Heureusement tout n'est pas à jeter et j'ai encore quelques espoirs pour la suite.
J'ai notamment été agréablement surpris de voir Millie Gibson arriver à porter l'episode à elle seule.
Que ce soit dans la scène du pub (très réussie d'ailleurs) ou quand sa mère lui tourne le dos, ou même vieillie de quelques dizaines, j'ai trouvé son jeu toujours juste et crédible.
Cela marche aussi car il y a des fils rouges qui reviennent (la neige, Mrs Flood, l'actrice Susan Twist qui joue la randonneuse) et que pour la première fois, ni chant, ni danse… et ça fait du bien.
Bref, l'ensemble n'est pas mauvais mais ça aurait pu être un grand épisode.
En reprenant d'anciennes idées qui avaient bien marché (la compagne qui se retrouve seule et que l'on voit vieillir, l'entité qui vous suit sans relâche, le village avec des personnages chelous, etc) et en les amalgamant de manière convaincante comme c'est le cas ici, il y avait matière à faire quelque chose de bien plus intéressant que cette histoire de cercle de fée.