Tempérance chez les satanistes
Je n'attendais rien de bien spécial de Devil In Ohio et ces 8 épisodes sont assez bien passés.
Après Archive81 et Evil, ca fait du bien de retrouver le monde de l'occultisme même si cette fois-ci, il ne faudra pas aller chercher une explication surnaturelle.
On a droit à toutes les ficelles habituelles du genre (les cérémonies en robe, les masques, les sacrifices rituels, les non-dits, les symboles cabalistiques, l'infiltration des sphères de pouvoir, les psalmodies flippantes, l'escamotage houdinesque des méchants, etc) mais ce n'est pas trop dérangeant car l'histoire, inspirée d'un livre, est plutôt bien fagotée et ne s'éternise pas grâce à quelques ellipses bien senties qui accélèrent la narration en articulant les épisodes efficacement.
Emily Deschanel fait le taf (enfin sauf son boulot de psychiatre dans la série car amener une gamine pareille dans son foyer aux dépends de sa famille, comment dire…?). Les autres actrices sont aussi pas mauvaises. Finalement j'ai trouvé les rôles masculins plus fades (à part le policier). Tahmoh Penikett avait quand même plus de flow dans Dollhouse…
Concernant le négatif, l'aspect Mean Girls des ados entre eux est un peu insupportable et les dix dernières minutes me laissent un peu perplexe, pas tant du fait de la révélation finale à propos de Mae que de par la « séparation ».
Le petit cliffhanger final pourrait appeler une suite que je regarderais volontiers. Mais l'histoire reste contenue et pourrait aussi très bien rester comme cela.
"To the ruler of demons, our Lord. Amen. "
Je n'attendais rien de bien spécial de Devil In Ohio et ces 8 épisodes sont assez bien passés.
Après Archive81 et Evil, ca fait du bien de retrouver le monde de l'occultisme même si cette fois-ci, il ne faudra pas aller chercher une explication surnaturelle.
On a droit à toutes les ficelles habituelles du genre (les cérémonies en robe, les masques, les sacrifices rituels, les non-dits, les symboles cabalistiques, l'infiltration des sphères de pouvoir, les psalmodies flippantes, l'escamotage houdinesque des méchants, etc) mais ce n'est pas trop dérangeant car l'histoire, inspirée d'un livre, est plutôt bien fagotée et ne s'éternise pas grâce à quelques ellipses bien senties qui accélèrent la narration en articulant les épisodes efficacement.
Emily Deschanel fait le taf (enfin sauf son boulot de psychiatre dans la série car amener une gamine pareille dans son foyer aux dépends de sa famille, comment dire…?). Les autres actrices sont aussi pas mauvaises. Finalement j'ai trouvé les rôles masculins plus fades (à part le policier). Tahmoh Penikett avait quand même plus de flow dans Dollhouse…
Concernant le négatif, l'aspect Mean Girls des ados entre eux est un peu insupportable et les dix dernières minutes me laissent un peu perplexe, pas tant du fait de la révélation finale à propos de Mae que de par la « séparation ».
Le petit cliffhanger final pourrait appeler une suite que je regarderais volontiers. Mais l'histoire reste contenue et pourrait aussi très bien rester comme cela.
"To the ruler of demons, our Lord. Amen. "
En ce moment c'est les téléfilms de Noël, c'est pas trop le même ton, si ?
Je préfère par exemple The Devil's Hour que je suis en parallèle..
Je pense que ce côté niais est aussi lié au rôle Goody two-shoes du perso d'Emily Deschanel.
Après je te conseille d'essayer d'aller au bout car la prod est quand même de qualité et le vernis niais craque peu à peu. Le rythme va accélérer quand les pièces du puzzle commenceront à tomber en place.
Et chose que j'ai oublié de mentionner dans ma critique, la chanson de la dernière scène m'est restée en tête un bon moment et a fini dans une de mes playlists.
N'ayant pas vu The Devil's Hour, je m'abstiendrai de toute comparaison inopportune.