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Note moyenne de cet épisode: 16.5 / 20 (2)
Classement cette saison : 1
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Moyenne de la série : 100/100.
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russel 
16.0
16.0
Je vais quand même noter la série ici du coup, vu que je l'ai vue avant ouverture de la notation, donc trop tard pour faire de l'épisode par épisode.
Dans le genre chronique générationnelle du quotidien contemporain, je trouve Bref au dessus des sitcoms qu'ils diffusent sur les grandes chaines, style Un gars une fille, Plus belle la vie ou autre truc avec les voisins dont je ne me rappelle plus le nom, dans la mesure où il y a plus d'ambition dans l'écriture et la mise en scène. Après, même si Bref touche souvent juste, il y a ce manque de profondeur (compensé par l'authenticité). Par exemple quand ça touche à la psy, c'est vraiment la psy pour les nuls. Probable que Kyan Khojandi a puisé le gros de sa culture au Club Dorothée, ça limite les possibilités. Mais la sincérité permet aussi beaucoup de moment touchants qui remuent.
Je ne me suis pas ennuyé en regardant la saison, chaque épisode est bien fourni, ça a été bien pensé.
Dans le genre chronique générationnelle du quotidien contemporain, je trouve Bref au dessus des sitcoms qu'ils diffusent sur les grandes chaines, style Un gars une fille, Plus belle la vie ou autre truc avec les voisins dont je ne me rappelle plus le nom, dans la mesure où il y a plus d'ambition dans l'écriture et la mise en scène. Après, même si Bref touche souvent juste, il y a ce manque de profondeur (compensé par l'authenticité). Par exemple quand ça touche à la psy, c'est vraiment la psy pour les nuls. Probable que Kyan Khojandi a puisé le gros de sa culture au Club Dorothée, ça limite les possibilités. Mais la sincérité permet aussi beaucoup de moment touchants qui remuent.
Je ne me suis pas ennuyé en regardant la saison, chaque épisode est bien fourni, ça a été bien pensé.
oui oui
17.0
17.0
Un retour inattendu mais très réussi.
J'ai, comme beaucoup, connu Bref au cours de la première saison et avait accroché instinctivement car en plus de présenter des innovations stylistiques séduisantes, elle avait le mérite de se démarquer par un ancrage générationnel puissant.
La saison 2 reprend la même recette et la perfectionne, les années passées en plus.
Le format court disparaît mais le découpage des scènes reste fidèle à l'esprit de la fin de la saison 1 : à savoir un genre de saynètes un peu décousues mais qui s'enchaînent en gardant un côté feuilletonnant.
L'écriture est devenue plus mature, plus aboutie et même les thèmes sont plus adultes (bien qu'au passage on perde un peu cette absurdité des débuts). Alors oui, il y a bien quelques longueurs ou redondances à force d'employer plusieurs fois les mêmes scènes mais rien de bien rebutant quand on se rappelle que c'est ce qui a fait l'originalité de la série.
Au niveau de la réalisation, gros travail avec des séquences à la Richard « j'ai dépensé sans compter » Hammond. C'est parfois too much mais ça reste conforme aux codes originels.
La musique est incroyable, le montage épileptique à souhait, le casting pléthorique et les caméos, Easter eggs et autres callbacks montrent que l'ensemble a été très longuement réfléchi. Certaines portions sont particulièrement criantes de vérité comme l'hilarante école des oncles.
Et puis surtout, c'est une œuvre qui nous renvoie à nous-même. Il y a ce quelque chose de psychanalytique qui s'opère au visionnage et force est de constater que Kyan Khojandi a visé très juste une nouvelle fois et touchera certainement les vingtenaires du temps jadis, aujourd'hui quadras, qui se retrouveront dans les évolutions des différents personnages.
Rares sont les fictions françaises qui arrivent encore à m'enthousiasmer et là , j'avoue que le pari est brillamment tenu.
J'ai, comme beaucoup, connu Bref au cours de la première saison et avait accroché instinctivement car en plus de présenter des innovations stylistiques séduisantes, elle avait le mérite de se démarquer par un ancrage générationnel puissant.
La saison 2 reprend la même recette et la perfectionne, les années passées en plus.
Le format court disparaît mais le découpage des scènes reste fidèle à l'esprit de la fin de la saison 1 : à savoir un genre de saynètes un peu décousues mais qui s'enchaînent en gardant un côté feuilletonnant.
L'écriture est devenue plus mature, plus aboutie et même les thèmes sont plus adultes (bien qu'au passage on perde un peu cette absurdité des débuts). Alors oui, il y a bien quelques longueurs ou redondances à force d'employer plusieurs fois les mêmes scènes mais rien de bien rebutant quand on se rappelle que c'est ce qui a fait l'originalité de la série.
Au niveau de la réalisation, gros travail avec des séquences à la Richard « j'ai dépensé sans compter » Hammond. C'est parfois too much mais ça reste conforme aux codes originels.
La musique est incroyable, le montage épileptique à souhait, le casting pléthorique et les caméos, Easter eggs et autres callbacks montrent que l'ensemble a été très longuement réfléchi. Certaines portions sont particulièrement criantes de vérité comme l'hilarante école des oncles.
Et puis surtout, c'est une œuvre qui nous renvoie à nous-même. Il y a ce quelque chose de psychanalytique qui s'opère au visionnage et force est de constater que Kyan Khojandi a visé très juste une nouvelle fois et touchera certainement les vingtenaires du temps jadis, aujourd'hui quadras, qui se retrouveront dans les évolutions des différents personnages.
Rares sont les fictions françaises qui arrivent encore à m'enthousiasmer et là , j'avoue que le pari est brillamment tenu.
