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Bon épisode qui marque une avancée importance au niveau des persos. Tony est en train de changer, il semble bien. Le vieux Tony n'aurait jamais arrêté devant la charmante Julianna Skiff (Julianna Margulies). Il n'y aurait même pas songé. Le nouveau Tony, lui, refuse de tromper sa femme. Il agit en mari aimant, à la Kevin Finnerty, comme on a pu le voir dans l'épisode. Bien sûr, cette conscience qui est plus présente, qui a plus de poids dans ses prises de décision l'énerve. J'ai l'impression que T a du mal à accepter le nouveau Anthony Soprano, mais qu'il embrasse tout de même ce personnage, petit à petit. En rentrant, il gueule parce qu'il n'y a pas de dinde, indiquant son regret d'avoir vendu la boutique de volailles.
Comme on sait l'importance qu'ont les oeufs dans la série, je m'attends à des répercussions.
J'aurais jamais pensé dire ça, mais j'aime bien maintenant les persos de Meadow et d'A.J., leur évolution. AJ cherche le respect de ses parents (Carmela le considère comme un morveux), et le respect des autres là où il n'est pas considéré comme Anthony Junior, personne à part entière, mais comme le fils de Tony Soprano. A partir de là , on comprend un peu mieux sa volonté de s'en prendre à Oncle Jun'.
Mais lamentablement. "A big fucking jerk-off".
Sa confrontation avec son père par la suite est probablement la meilleure scène de cet épisode. AJ qui veut quelque part suivre les pas de son daron, et T qui lui dit que c'est un gars bien et qu'il en est reconnaissant. Tony ne reconnaît-il pas là implicitement qu'il est un sale type ?
"What the fuck is happening to this neighborhood?
"
Comme on sait l'importance qu'ont les oeufs dans la série, je m'attends à des répercussions.
J'aurais jamais pensé dire ça, mais j'aime bien maintenant les persos de Meadow et d'A.J., leur évolution. AJ cherche le respect de ses parents (Carmela le considère comme un morveux), et le respect des autres là où il n'est pas considéré comme Anthony Junior, personne à part entière, mais comme le fils de Tony Soprano. A partir de là , on comprend un peu mieux sa volonté de s'en prendre à Oncle Jun'.
Mais lamentablement. "A big fucking jerk-off".
Sa confrontation avec son père par la suite est probablement la meilleure scène de cet épisode. AJ qui veut quelque part suivre les pas de son daron, et T qui lui dit que c'est un gars bien et qu'il en est reconnaissant. Tony ne reconnaît-il pas là implicitement qu'il est un sale type ?
"What the fuck is happening to this neighborhood?
"
Episode plutôt appréciable.
Retour de Vito qui vit sa vie même si j'aimerais bien que des liens se fassent avec la mafia, soit ils le retrouvent, soit il aide le FBI ce dont je doute.
AJ de retour sur le devant de la scène. On voit qu'il fait son branleur mais que ce n'est pas son truc, la scène avec Tony à la sortie du poste de police est très bonne. AJ pourrait retrouver le droit chemin d'ici peu.
J'ai cru qu'on allait retrouver le vieux Tony qui allait commettre l'adultère mais non, il ne cède pas, symbole du changement qu'a provoqué le coma de T.
On sent une certaine évolution des personnages depuis le début de la saison, ce qui me donne vraiment hâte de voir la suite!
Retour de Vito qui vit sa vie même si j'aimerais bien que des liens se fassent avec la mafia, soit ils le retrouvent, soit il aide le FBI ce dont je doute.
AJ de retour sur le devant de la scène. On voit qu'il fait son branleur mais que ce n'est pas son truc, la scène avec Tony à la sortie du poste de police est très bonne. AJ pourrait retrouver le droit chemin d'ici peu.
J'ai cru qu'on allait retrouver le vieux Tony qui allait commettre l'adultère mais non, il ne cède pas, symbole du changement qu'a provoqué le coma de T.
On sent une certaine évolution des personnages depuis le début de la saison, ce qui me donne vraiment hâte de voir la suite!
Encore un très bon moment... Les trajectoires de Tony, AJ et Vito sont toutes très intéressantes à suivre, même s'il est vrai que Vito n'échappe pas à quelques clichés. Très belle scène entre T. et AJ quand ils sortent du commisariat.
Johnny Cakes
Dans cet épisode, c'est le retour de AJ au premier plan. Vito continue sa vie d'homme libre dans le New Hampshire et Tony est tiraillé, pour la 1ère fois depuis la fin du 605, entre son ancienne et sa nouvelle personnalité.
AJ aimerait marcher sur les traces de son père. Ou plutot, c'est ce qu'il croit. Bien sur, vu de l'extérieur, c'est tentant. Mais il réalise au cours de cet épisode que se revendiquer comme 'le fils de' n'est pas une mince affaire.
D'abord, il faut etre capable de faire la différence entre les gens interessés et les vrais amis. AJ croit un peu trop vite qu'il a plein de potes. Ensuite, il faut assurer financièrement (1800 $ de note en boite!). Et pour un mec qui en branle pas une, c'est chaud. Il doit bien avoir les boules de vendre sa batterie pour payer des coups en boite.
Enfin, AJ n'est pas un gars qui prend des initiatives. C'est un gosse. La fameuse journée où il devait se lever à 10h est un parfait et hilarant exemple. Aller bosser, chercher un taf qui paie plus? Naan... Le canap' est bien trop tentant. On voit d'ailleurs, au cours de la discussion ridicule qu'il a avec son collègue de chez Blockbuster, que AJ sortira de sa période d'adolescence vers ... allez, 30 ans? Ce qu'il lui faut, c'est une vie d'étudiant, qui boit des bières et joue à la playstation avec ses potes.
La visite à Uncle Jun' n'est alors que la conclusion logique de ce que l'on a vu jusqu'ici. La scène entre T et AJ est énorme. Très touchante. Comme l'a dit KB, T reconnait implicitement que c'est un sale type, contrairement à son fils, pour qui il porte un véritable amour (on le savait déjà , et depuis longtemps). Mais ce que j'ai surtout adoré, c'est quand AJ parle du Godfather 2. T est a la fois vener, mais aussi attendri par ce garçon (bébé?) qui aimerait etre un homme. Et T obligé de répondre "It's a movie AJ!". Superbe.
Vito réussira t il à vivre libre? J'aimerais bien. Le pique nique après la balade en moto, c'est tellement cliché que je trouve ca touchant. La vie sans ces connards de mafiosi est tellement plus sympa. D'ailleurs, lorsque Vito fait une rechute, et essaie de cacher qu'il est homo, qu'est que ca lui apporte? Une grosse droite dans sa gueule!
Malheureusement, Vito a une famille. Est il possible qu'il l'oublie définitivement simplement parce qu'il est homo? Ca a l'air super dur pour lui de parler à son fils. Il retournera forcément dans le New jersey. Et s'il retourne là bas pour confronter ses détracteurs, il faudra choisir entre 'Live Free' ou 'Die'.
Je suis pas certain que la conclusion soit évidente.
Tony à clairement le cul entre 2 chaises. Hormis le cassage de gueule de M. Muscle à la fin du 605 (obligatoire pour imposer le respect), il est plus mesuré, moins radin. Bref, T est presque sympa.
Mais désormais, il a retrouvé sa libido. Et lorsqu'il réfléchit avec sa b*£!, on sait que c'est un autre homme. Seulement voila, avec ce qu'à fait Carmela pour lui depuis son coma, il ne veut plus lui faire d'infidélité. Mais comme ca le vener vraiment de pas pouvoir profiter pleinement de sa '24/7 baguette', il faut bien qu'il se calme les nerfs... D'ou la dinde fumée.
On pourrait penser, comme il refuse les avances de Julianna, qu'il a changé, définitivement. Mais lorsque celle ci l'approche au sujet de l'immeuble, il parle de patrimoine, de tradition, etc. Au final, une fois l'offre suffisament lucrative, l'ancien T revient au galop!
Pas facile de changer au pays des sopranos...
Note: le film avec la scène de combat de couteaux, c'est Hunted, avec Beniccio Del Toro. Une belle bouse!
Je voulais mettre 15, mais AJ est trop bon dans cet épisode. Du coup, 16!
"Tony to Julianna : ' Cannoli ? '"
Dans cet épisode, c'est le retour de AJ au premier plan. Vito continue sa vie d'homme libre dans le New Hampshire et Tony est tiraillé, pour la 1ère fois depuis la fin du 605, entre son ancienne et sa nouvelle personnalité.
AJ aimerait marcher sur les traces de son père. Ou plutot, c'est ce qu'il croit. Bien sur, vu de l'extérieur, c'est tentant. Mais il réalise au cours de cet épisode que se revendiquer comme 'le fils de' n'est pas une mince affaire.
D'abord, il faut etre capable de faire la différence entre les gens interessés et les vrais amis. AJ croit un peu trop vite qu'il a plein de potes. Ensuite, il faut assurer financièrement (1800 $ de note en boite!). Et pour un mec qui en branle pas une, c'est chaud. Il doit bien avoir les boules de vendre sa batterie pour payer des coups en boite.
Enfin, AJ n'est pas un gars qui prend des initiatives. C'est un gosse. La fameuse journée où il devait se lever à 10h est un parfait et hilarant exemple. Aller bosser, chercher un taf qui paie plus? Naan... Le canap' est bien trop tentant. On voit d'ailleurs, au cours de la discussion ridicule qu'il a avec son collègue de chez Blockbuster, que AJ sortira de sa période d'adolescence vers ... allez, 30 ans? Ce qu'il lui faut, c'est une vie d'étudiant, qui boit des bières et joue à la playstation avec ses potes.
La visite à Uncle Jun' n'est alors que la conclusion logique de ce que l'on a vu jusqu'ici. La scène entre T et AJ est énorme. Très touchante. Comme l'a dit KB, T reconnait implicitement que c'est un sale type, contrairement à son fils, pour qui il porte un véritable amour (on le savait déjà , et depuis longtemps). Mais ce que j'ai surtout adoré, c'est quand AJ parle du Godfather 2. T est a la fois vener, mais aussi attendri par ce garçon (bébé?) qui aimerait etre un homme. Et T obligé de répondre "It's a movie AJ!". Superbe.
Vito réussira t il à vivre libre? J'aimerais bien. Le pique nique après la balade en moto, c'est tellement cliché que je trouve ca touchant. La vie sans ces connards de mafiosi est tellement plus sympa. D'ailleurs, lorsque Vito fait une rechute, et essaie de cacher qu'il est homo, qu'est que ca lui apporte? Une grosse droite dans sa gueule!
Malheureusement, Vito a une famille. Est il possible qu'il l'oublie définitivement simplement parce qu'il est homo? Ca a l'air super dur pour lui de parler à son fils. Il retournera forcément dans le New jersey. Et s'il retourne là bas pour confronter ses détracteurs, il faudra choisir entre 'Live Free' ou 'Die'.
Je suis pas certain que la conclusion soit évidente.
Tony à clairement le cul entre 2 chaises. Hormis le cassage de gueule de M. Muscle à la fin du 605 (obligatoire pour imposer le respect), il est plus mesuré, moins radin. Bref, T est presque sympa.
Mais désormais, il a retrouvé sa libido. Et lorsqu'il réfléchit avec sa b*£!, on sait que c'est un autre homme. Seulement voila, avec ce qu'à fait Carmela pour lui depuis son coma, il ne veut plus lui faire d'infidélité. Mais comme ca le vener vraiment de pas pouvoir profiter pleinement de sa '24/7 baguette', il faut bien qu'il se calme les nerfs... D'ou la dinde fumée.
On pourrait penser, comme il refuse les avances de Julianna, qu'il a changé, définitivement. Mais lorsque celle ci l'approche au sujet de l'immeuble, il parle de patrimoine, de tradition, etc. Au final, une fois l'offre suffisament lucrative, l'ancien T revient au galop!
Pas facile de changer au pays des sopranos...
Note: le film avec la scène de combat de couteaux, c'est Hunted, avec Beniccio Del Toro. Une belle bouse!
Je voulais mettre 15, mais AJ est trop bon dans cet épisode. Du coup, 16!
"Tony to Julianna : ' Cannoli ? '"
bon épisode.
Pas mal de clichés à mon gout dans les scènes de romances de Vito (enfin pas plus que dans la scène du bar lol).
Sinon Carmela qui referme amoureusement et candidement la chemise/cicatrice de Tony alors l'infirmiere "Hataway" essaye de la rouvrir. Mais Tony refuse que toute la merde ressorte même s'il trouve la Bada bing girl plutôt charmante.
Pas mal de clichés à mon gout dans les scènes de romances de Vito (enfin pas plus que dans la scène du bar lol).
Sinon Carmela qui referme amoureusement et candidement la chemise/cicatrice de Tony alors l'infirmiere "Hataway" essaye de la rouvrir. Mais Tony refuse que toute la merde ressorte même s'il trouve la Bada bing girl plutôt charmante.
J'ai attendu les sous-titres pour laisser un commentaire, car à la première vision j'ai peu compris les dialogues.
Après une seconde vision je pense que cette épisode est une nouvelle fois formidablement écrit par les deux nouveaux scénaristes de cette saison 6 (Frolov et Schneider) qui avaient déjà sévi sur "the fleshy part of the tight"
Je comprends que certains fans des soprano soit choqué de voir une histoire gay se développer dans le monde viril de nos mafieux préférés ; mais au delà de ce simple fait on constate de nouveau que cela n'aurait pas pu être plus intelligemment construit que ce que D. Chase nous donne à voir. Cette saison est la dernière et vito est en quelque sorte une métaphore de la vie sans les soprano, sans la famille, il est libre de fait mais ne s'assume pas encore comme ce qu'il est : un gay, et gangster en plus. Cela renvoie le spectateur à s'interroger sur l'intérêt de cette histoire car elle présente le choix entre deux options inconciliables : celle de la virilité, nécessaire aux membres de la famille du crime et celle de l'anti-virilité que constitue les stéréotypes de l'homosexualité. Vito, échappé du monde dont il n'était plus partie prenante doit se recréer une identité, faire des choix, s'assumer, ne plus vivre ce qu'il est dans des clubs mal famés mais s'assumer au grand jour, ce qu'il fait en profitant d'une balade à moto pour vivre sa première escapade romantique. Vito s'accepte donc, mais cela suffit-il ? Car du monde d'où il vient il ne suffit pas de s'assumer, il faut renvoyer une image qui est celle de l'homme fort, du chef, ce qui n'est plus possible aux yeux de ses anciens collègues, qui perpétuent les normes du milieu et qui ne peuvent de ce fait accepter de changement aussi radical. Ce canevas constitue un double enjeu, à la fois moteur du récit mais également réflexion sur la nouveauté que nous apporte cette saison 6
Autre personnage mais trajectoire comparable, A.J. qui souffre davantage à mesure qu'il découvre qu'il ne peut suivre les pas de son père. Là encore, la peur de son avenir le pétrifie car il n'a d'exemple de réussite que celui de son père, exemple qu'il ne peut pas suivre car il n'est qu'un « chic type ». Il doit toutefois s'en convaincre et sauter le pas en essayant de venger son père comme le fît avant lui Michael et Vito Corleone, mais c'est en vain qu'il tente d'assumer une identité qui n'est pas la sienne. Alors qu'il se porte candidat à passer le rite de passage des grands mafieux mythique du Godfather, ce qu'il est (hait) le rattrape quand son couteau tombe, symbole de son impuissance. A.J. se découvre subitement "fils à papa", découverte que l'altercation qui suit avec son père finira de sceller. Alors qu'il doute sur son statut de personne indépendante, qu'il constate son incapacité à suivre la carrière de son père comme ce dernier le fît avant lui, en somme, qu'il voit dans son reflet non l'héritier de son chef de père mais un vide, une vie à faire, son passé le rattrape par une crise d'angoisse qui prouve conjointement qu'il est bien le fils de son père mais qui montre aussi qu'il n'a hérité principalement que de cette faiblesse. A.J. doit maintenant assumer les contradictions de son identité, comme Vito avant lui, et gérer tant bien que mal les conséquences.
La morale des Soprano pourrait être la suivante : les choses changent même si vous ne voulez sans cesse que la répétition du même. Vito voudrait être un gangster comme les autres alors que son homosexualité l'en empêche, A.J. voudrait être comme son père alors qu'il n'est que le fils. Cela nous renvoie également à nous, spectateurs qui sommes choqués d'assister aux amourettes homo de Vito dans le monde hétéro des Soprano ou qui ne sommes contents que lorsque on nous donne à voir que ce que nous attendons, meurtres, arnaques, bons mots ou fusillades.
Evidemment le changement peut dérouter, ce qu'exprime la mine déconfite de Patsi lorsque il nous livre la conclusion de l'épisode sous la forme d'un « What the fuck is happenin to the neighborhood ?» plein de colère et de surprise. Les mêmes sentiments sont exprimés par beaucoup de fans (surtout aux U.S.), mais à quoi bon se plaindre et pourquoi ne pas réfléchir pour s'adapter, lorsque que dans la fiction ceux qui ne se conforme pas risque la mort, et que nous, derrière notre écran, risquons de rater ce qui est pour l'instant, c'est mon avis, la meilleure saison de la meilleure série télévisée jamais créée ?
"What the fuck is happenin' to the neighborhood ?"
Après une seconde vision je pense que cette épisode est une nouvelle fois formidablement écrit par les deux nouveaux scénaristes de cette saison 6 (Frolov et Schneider) qui avaient déjà sévi sur "the fleshy part of the tight"
Je comprends que certains fans des soprano soit choqué de voir une histoire gay se développer dans le monde viril de nos mafieux préférés ; mais au delà de ce simple fait on constate de nouveau que cela n'aurait pas pu être plus intelligemment construit que ce que D. Chase nous donne à voir. Cette saison est la dernière et vito est en quelque sorte une métaphore de la vie sans les soprano, sans la famille, il est libre de fait mais ne s'assume pas encore comme ce qu'il est : un gay, et gangster en plus. Cela renvoie le spectateur à s'interroger sur l'intérêt de cette histoire car elle présente le choix entre deux options inconciliables : celle de la virilité, nécessaire aux membres de la famille du crime et celle de l'anti-virilité que constitue les stéréotypes de l'homosexualité. Vito, échappé du monde dont il n'était plus partie prenante doit se recréer une identité, faire des choix, s'assumer, ne plus vivre ce qu'il est dans des clubs mal famés mais s'assumer au grand jour, ce qu'il fait en profitant d'une balade à moto pour vivre sa première escapade romantique. Vito s'accepte donc, mais cela suffit-il ? Car du monde d'où il vient il ne suffit pas de s'assumer, il faut renvoyer une image qui est celle de l'homme fort, du chef, ce qui n'est plus possible aux yeux de ses anciens collègues, qui perpétuent les normes du milieu et qui ne peuvent de ce fait accepter de changement aussi radical. Ce canevas constitue un double enjeu, à la fois moteur du récit mais également réflexion sur la nouveauté que nous apporte cette saison 6
Autre personnage mais trajectoire comparable, A.J. qui souffre davantage à mesure qu'il découvre qu'il ne peut suivre les pas de son père. Là encore, la peur de son avenir le pétrifie car il n'a d'exemple de réussite que celui de son père, exemple qu'il ne peut pas suivre car il n'est qu'un « chic type ». Il doit toutefois s'en convaincre et sauter le pas en essayant de venger son père comme le fît avant lui Michael et Vito Corleone, mais c'est en vain qu'il tente d'assumer une identité qui n'est pas la sienne. Alors qu'il se porte candidat à passer le rite de passage des grands mafieux mythique du Godfather, ce qu'il est (hait) le rattrape quand son couteau tombe, symbole de son impuissance. A.J. se découvre subitement "fils à papa", découverte que l'altercation qui suit avec son père finira de sceller. Alors qu'il doute sur son statut de personne indépendante, qu'il constate son incapacité à suivre la carrière de son père comme ce dernier le fît avant lui, en somme, qu'il voit dans son reflet non l'héritier de son chef de père mais un vide, une vie à faire, son passé le rattrape par une crise d'angoisse qui prouve conjointement qu'il est bien le fils de son père mais qui montre aussi qu'il n'a hérité principalement que de cette faiblesse. A.J. doit maintenant assumer les contradictions de son identité, comme Vito avant lui, et gérer tant bien que mal les conséquences.
La morale des Soprano pourrait être la suivante : les choses changent même si vous ne voulez sans cesse que la répétition du même. Vito voudrait être un gangster comme les autres alors que son homosexualité l'en empêche, A.J. voudrait être comme son père alors qu'il n'est que le fils. Cela nous renvoie également à nous, spectateurs qui sommes choqués d'assister aux amourettes homo de Vito dans le monde hétéro des Soprano ou qui ne sommes contents que lorsque on nous donne à voir que ce que nous attendons, meurtres, arnaques, bons mots ou fusillades.
Evidemment le changement peut dérouter, ce qu'exprime la mine déconfite de Patsi lorsque il nous livre la conclusion de l'épisode sous la forme d'un « What the fuck is happenin to the neighborhood ?» plein de colère et de surprise. Les mêmes sentiments sont exprimés par beaucoup de fans (surtout aux U.S.), mais à quoi bon se plaindre et pourquoi ne pas réfléchir pour s'adapter, lorsque que dans la fiction ceux qui ne se conforme pas risque la mort, et que nous, derrière notre écran, risquons de rater ce qui est pour l'instant, c'est mon avis, la meilleure saison de la meilleure série télévisée jamais créée ?
"What the fuck is happenin' to the neighborhood ?"
sublime, comme d#µhab
Je vous trouve super sévères ! s'il n'y a pas de coup d'éclat, cet épisode très mélancolique est très riche et regorge de scènes cultes. De toute façon l'axe de la saison est clairement amorcé et le thème "une page se tourne" sera décliné jusqu'au bout. La lente rédemption de Tony, le quartier qui s'uniformise, AJ en pleine crise d'identité,... on sent que Chase veut dire adieu à ses personnages non dans un bain de sang, mais en leur donnant une chance d'évoluer et d'exister au-delà de leurs destins prédéfinis. Certes, c'est très américain, voire assez puritain, mais dieu que c'est touchant... rien à voir avec les trajectoires chaotiques de The Shield, que j'adore mais qui ne fonctionne pas sur le même schéma.
J'adore Vito qui prend le petit-déj avec les vieux, AJ qui parle du Parrain à T., T. qui pète un câble parce qu'il n'y a pas de dinde fumée...
Encore, encore, encore... !
"I've got the baguette 24/7"
Je vous trouve super sévères ! s'il n'y a pas de coup d'éclat, cet épisode très mélancolique est très riche et regorge de scènes cultes. De toute façon l'axe de la saison est clairement amorcé et le thème "une page se tourne" sera décliné jusqu'au bout. La lente rédemption de Tony, le quartier qui s'uniformise, AJ en pleine crise d'identité,... on sent que Chase veut dire adieu à ses personnages non dans un bain de sang, mais en leur donnant une chance d'évoluer et d'exister au-delà de leurs destins prédéfinis. Certes, c'est très américain, voire assez puritain, mais dieu que c'est touchant... rien à voir avec les trajectoires chaotiques de The Shield, que j'adore mais qui ne fonctionne pas sur le même schéma.
J'adore Vito qui prend le petit-déj avec les vieux, AJ qui parle du Parrain à T., T. qui pète un câble parce qu'il n'y a pas de dinde fumée...
Encore, encore, encore... !
"I've got the baguette 24/7"
Ah sacré David Chase on pourra pas lui reprocher de vouloir plaire a tout le monde! Je comprend que certains soient un peu déçus par cet épisode mais moi je reste admiratif. Bon après pour une dernière saison c'est clair que je m'attendais pas à ca, en espérant que ces petites histoires nous mènent quelque part...
"What do you want me to do? Run an APB on this guy because he likes to take it up the ass?"
"What do you want me to do? Run an APB on this guy because he likes to take it up the ass?"
la deception l'a emporté sur le reste.
je comprend pas trop l'interêt de cet épisode, surtout que c'est la derniere et c'est vrai que si il en fait un paquet comme celui là , david chase va réussir à combler sa saison avec 20 épisode.
personnellement je sais pas vous mais quand tony va chez la psy, mais je m'endors à chaque fois, ok c'était l'argument de la saison 1 genre la depression du parrain du new jersey, mais bon là j'en peux plus, c'est vraiment ennuyeux.
maintenant le cas vito : je vois pas où ils veulent amener son histoire, j'en ai rien à foutre qui se tape le motard... quand furyo est reparti en italie, ils ont pas fait un fil rouge sur les aventures de furyo à napoli.
eh bon épisode centré sur la famille, bon j'avoue quand aj est rentré dans l'hospice avec le couteau, je me suis non il va pas le faire... eh puis non il le fait pas c'est un amateur, il arrete pas de chialer, tout le monde le respecte car c'est le fils à son papa!! il arrive pas à prendre de l'envergure, donc pourquoi faire un épisode sur lui, bon ok au moins on a compris il a fait une "panic attack" comme "T", je demande que une chose, qu'il rentre dans le buisness mais que ca ne prend pas 10 épisodes.
decu de ne pas voir vraiment la capacité du crew de new york, léotardo il dirige qui, quoi dont où???
c'est clair que quand ca va partir en couilles ca va être un carnage car derniere saison, et j'attend vraiment ce moment avec impatience.
vous imaginez genre vito qui prépare un comeback avec the gay band of new hampshire !!!!!!
je comprend pas trop l'interêt de cet épisode, surtout que c'est la derniere et c'est vrai que si il en fait un paquet comme celui là , david chase va réussir à combler sa saison avec 20 épisode.
personnellement je sais pas vous mais quand tony va chez la psy, mais je m'endors à chaque fois, ok c'était l'argument de la saison 1 genre la depression du parrain du new jersey, mais bon là j'en peux plus, c'est vraiment ennuyeux.
maintenant le cas vito : je vois pas où ils veulent amener son histoire, j'en ai rien à foutre qui se tape le motard... quand furyo est reparti en italie, ils ont pas fait un fil rouge sur les aventures de furyo à napoli.
eh bon épisode centré sur la famille, bon j'avoue quand aj est rentré dans l'hospice avec le couteau, je me suis non il va pas le faire... eh puis non il le fait pas c'est un amateur, il arrete pas de chialer, tout le monde le respecte car c'est le fils à son papa!! il arrive pas à prendre de l'envergure, donc pourquoi faire un épisode sur lui, bon ok au moins on a compris il a fait une "panic attack" comme "T", je demande que une chose, qu'il rentre dans le buisness mais que ca ne prend pas 10 épisodes.
decu de ne pas voir vraiment la capacité du crew de new york, léotardo il dirige qui, quoi dont où???
c'est clair que quand ca va partir en couilles ca va être un carnage car derniere saison, et j'attend vraiment ce moment avec impatience.
vous imaginez genre vito qui prépare un comeback avec the gay band of new hampshire !!!!!!
Tiens David Chase reluque du côté des Desperate Housewives avec les thématiques sentimentales qui touchent les personnages principaux de cet épisode en fil rouge. Amours contrariés et difficultés à concilier ses divers penchants et intérets. L'épisode est très bien joué et écrit. Les amateurs de truanderies en seront pour leurs frais, on reste loin du business.
J'aime beaucoup la scène de Tony qui va récupérer TJ au poste de police. La rédemption de Tony se réalisera de toute évidence en évitant que la malédiction héréditaire touche son fils qui s'écroule déjà sous le poids de la mauvaise réputation familiale.
T. semble devoir tenir ses bonnes résolutions, très belle scène avec Carmela, candide, qui l'arrange avant son rendez-vous avec Carol Hattaway - euh, Julianna Migueles (somptueuse en vampe immobilière, ici nettement moins "USA Today"). Pas de grosse intrigue externe, les enjeux sont définitivement dans la famille. Famille dont il faut sortir. En décidant de vendre la barraque à poules, Tony, en + de se faire un bon paquet de blé, rompt avec l'Histoire, le passé de sa communauté. Il sait qu'il doit tourner une page.
Bon et Vito en plein Brokeback Mountain.
On est toujours dans la reconversion, mais pas super passionnant. Trop coupé du reste de la série pour l'instant.
J'aime beaucoup la scène de Tony qui va récupérer TJ au poste de police. La rédemption de Tony se réalisera de toute évidence en évitant que la malédiction héréditaire touche son fils qui s'écroule déjà sous le poids de la mauvaise réputation familiale.
T. semble devoir tenir ses bonnes résolutions, très belle scène avec Carmela, candide, qui l'arrange avant son rendez-vous avec Carol Hattaway - euh, Julianna Migueles (somptueuse en vampe immobilière, ici nettement moins "USA Today"). Pas de grosse intrigue externe, les enjeux sont définitivement dans la famille. Famille dont il faut sortir. En décidant de vendre la barraque à poules, Tony, en + de se faire un bon paquet de blé, rompt avec l'Histoire, le passé de sa communauté. Il sait qu'il doit tourner une page.
Bon et Vito en plein Brokeback Mountain.
On est toujours dans la reconversion, mais pas super passionnant. Trop coupé du reste de la série pour l'instant.