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Lynch dépasse les bornes cette fois-ci.
Et cet épisode 8 dénature complètement Twin Peaks.
Digne d'un jubilé du cinéaste, cet épisode est un résumé de toute sa filmographie.
J'aime beaucoup le travail de Lynch au cinéma mais force est de constater que ça n'a rien à voir avec l'ambiance originelle de Twin Peaks qui doit offrir autre chose qu'un condensé d'images surréalistes dignes d'un clip de métaleux.
D'ailleurs, en parlant de métaleux, et à l'instar des autres prestations - hormis celle de Chromatics - celle de NiN n'apporte rien et sert une nouvelle fois d'interlude vide de sens.
Et cet épisode 8 dénature complètement Twin Peaks.
Digne d'un jubilé du cinéaste, cet épisode est un résumé de toute sa filmographie.
J'aime beaucoup le travail de Lynch au cinéma mais force est de constater que ça n'a rien à voir avec l'ambiance originelle de Twin Peaks qui doit offrir autre chose qu'un condensé d'images surréalistes dignes d'un clip de métaleux.
D'ailleurs, en parlant de métaleux, et à l'instar des autres prestations - hormis celle de Chromatics - celle de NiN n'apporte rien et sert une nouvelle fois d'interlude vide de sens.
Ok, ok, euh... Cet épisode m'agacé autant que les autres mais j'ai adoré aller me prendre la tête après l'avoir vu (et un peu pendant aussi pour être honnête).
Je pressentais qu'il y avait une vraie grosse mythologie derrière tout ça et je crois que j'étais en dessous de la vérité. Il y a une mythologie mûrie et préparée depuis 25 ans.
Evidemment, ce sera compliqué de la comprendre vu que c'est Lynch et Frost qui nous la racontent sans vraiment penser à nous. Mais quand même, ça fait plaisir de voir qu'il y a quelque chose derrière le rideau rouge et pas juste du n'importe quoi (et je maintiens que certains des épisodes précédents avaient des scènes WTF sans intérêt).
Dommage, ce soit toujours aussi lent mais en même temps, j'imagine qu'il nous faut du temps pour essayer assimiler tout ça.
Le début était quand même inutilement tiré pour le fun.
Et l'interlude Nine Inch Nails a été posé là sans effort particulier.
J'adore ce groupe mais ça reste abusé.
Cela étant dit et malgré tous les défauts de cet épisode, il faut voir la vérité en face : c'est la première fois qu'on voit un épisode comme ça. Il restera une expérience unique et marquante tant par ce qu'on y voit que par ce qu'il représente pour l'intrigue...
A ce niveau-là , c'est une réussite incontestable.
Je pressentais qu'il y avait une vraie grosse mythologie derrière tout ça et je crois que j'étais en dessous de la vérité. Il y a une mythologie mûrie et préparée depuis 25 ans.
Evidemment, ce sera compliqué de la comprendre vu que c'est Lynch et Frost qui nous la racontent sans vraiment penser à nous. Mais quand même, ça fait plaisir de voir qu'il y a quelque chose derrière le rideau rouge et pas juste du n'importe quoi (et je maintiens que certains des épisodes précédents avaient des scènes WTF sans intérêt).
Dommage, ce soit toujours aussi lent mais en même temps, j'imagine qu'il nous faut du temps pour essayer assimiler tout ça.
Le début était quand même inutilement tiré pour le fun.
Et l'interlude Nine Inch Nails a été posé là sans effort particulier.
J'adore ce groupe mais ça reste abusé.
Cela étant dit et malgré tous les défauts de cet épisode, il faut voir la vérité en face : c'est la première fois qu'on voit un épisode comme ça. Il restera une expérience unique et marquante tant par ce qu'on y voit que par ce qu'il représente pour l'intrigue...
A ce niveau-là , c'est une réussite incontestable.
Ah ben David, qu'est-ce que tu as fait là ? C'est quoi ce bordel?
J'avais vaguement prévu qu'on aurait plus d'action avec la libération de Bad Cooper associé à un peu de délire pour agrémenter. Et finalement on n'a pas eu d'action (ça a même tourné court très vite) et puis uniquement du total délire. Lynch est parti à fond les ballons dans le surréalisme, on passe de la résurrection de Bad Cooper au plongeon dans un champignon atomique... euh, c'est ce qui s'appelle voyager sans panneaux indicateurs. En même temps il y a un côté plaisant de se perdre dans les traitements arty du cinéaste. C'est sombre, parfois vertigineusement poétique, c'est assez unique, beaucoup l'ont copié mais Lynch est le seul à parvenir à rendre ce genre d'univers onirique.
Mais bon néanmoins il y avait moins de rythme (j'étais parfois limite à piquer du nez sur certaines séquences trop étirées) et puis surtout moins de cohérence. On compulse vraiment un peu au pif le book du créateur. On retrouve du Eraserhead, du Dune... et toujours l'intermède musical avec ses potes de Nine Inch Nails quand même. Je ne vais même pas tenter d'expliquer ce que j'ai vu. Il y avait des scènes superbes, parfois très dérangeantes et drôles à la fois comme le massacre du fumeur en panne de feu. Toujours cette obsession pour le clodo à la face charbonneuse. La bestiole mi papillon mi crapaud, digne de Del Toro, était super bien foutue. Mais est ce que tout ça va nous mener quelque part au final? En tout cas c'est toujours aussi gonflé même si les audiences doivent être au plus bas.
"Got a light?"
J'avais vaguement prévu qu'on aurait plus d'action avec la libération de Bad Cooper associé à un peu de délire pour agrémenter. Et finalement on n'a pas eu d'action (ça a même tourné court très vite) et puis uniquement du total délire. Lynch est parti à fond les ballons dans le surréalisme, on passe de la résurrection de Bad Cooper au plongeon dans un champignon atomique... euh, c'est ce qui s'appelle voyager sans panneaux indicateurs. En même temps il y a un côté plaisant de se perdre dans les traitements arty du cinéaste. C'est sombre, parfois vertigineusement poétique, c'est assez unique, beaucoup l'ont copié mais Lynch est le seul à parvenir à rendre ce genre d'univers onirique.
Mais bon néanmoins il y avait moins de rythme (j'étais parfois limite à piquer du nez sur certaines séquences trop étirées) et puis surtout moins de cohérence. On compulse vraiment un peu au pif le book du créateur. On retrouve du Eraserhead, du Dune... et toujours l'intermède musical avec ses potes de Nine Inch Nails quand même. Je ne vais même pas tenter d'expliquer ce que j'ai vu. Il y avait des scènes superbes, parfois très dérangeantes et drôles à la fois comme le massacre du fumeur en panne de feu. Toujours cette obsession pour le clodo à la face charbonneuse. La bestiole mi papillon mi crapaud, digne de Del Toro, était super bien foutue. Mais est ce que tout ça va nous mener quelque part au final? En tout cas c'est toujours aussi gonflé même si les audiences doivent être au plus bas.
"Got a light?"
Il reste 10 épisodes, on est quasiment à la moitié de la saison et il ne s'est pas passé grand chose de concret à Twin Peaks.
Et puis toutes ces prestations musicales, ça devient très lourdingue selon moi.
Mais une fois qu'on a résolu le mystère du meurtre de Laura Palmer, on avait envie de voir quoi exactement? Une autre enquête sur un autre meurtre pour rester conforme? Je n'imagine pas Lynch s'embarquer là dedans et en plus tout réaliser lui même, ce qu'il n'avait pas fait avec la série d'origine. Il fallait un truc qui le motive sur lequel il puisse vraiment s'éclater. Et là il y va... C'est le peintre qui plutôt que de copier une oeuvre préfère prendre une toile blanche et tenter de n'en faire qu'à sa tête. C'est une vraie démarche d'artiste. Twin Peaks est le point de départ (il a conservé pas mal de personnages) et de façon plus pragmatique, c'est un de ses plus grand succès populaires personnels qui lui permet d'avoir le budget pour délirer. Un projet nouveau, Showtimes aurait été plus frileux même s'ils avaient visiblement énormément envie de bosser avec le bonhomme.