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On demeure outrageusement superficiel dans un matérialisme en perdition proche de Bret Easton Ellis, mais la virée de la petite bande permet de casser un cadre qui devenait trop statique et autorise même des rencontres sympas, comme l'improbable Henry Rollins ou Walter White Jr. (j'avoue n'avoir reconnu RJ Mitte que lorsqu'il prend la parole).
Et néanmoins, on est loin de voir Now Apocalypse s'engager dans une intrigue solide. Picole, coup d'un soir, on ne voit guère au delà . Ah si, Barnabas se révèle être un reptilien. Ce n'est même pas surprenant... Weinstein et Spacey probablement aussi...
Et néanmoins, on est loin de voir Now Apocalypse s'engager dans une intrigue solide. Picole, coup d'un soir, on ne voit guère au delà . Ah si, Barnabas se révèle être un reptilien. Ce n'est même pas surprenant... Weinstein et Spacey probablement aussi...
J'ai peut-être aussi pris un coup de vieux. A l'époque de Doom Generation, j'avais l'âge des protagonistes, plus le cas aujourd'hui. Mais bon peut-être que Araki fatigue aussi un peu et tend à radoter un poil en refaisant toujours le même film avec un peu moins de fraîcheur à chaque fois.
Mais j'aime bien quand même cette série, il y a plein de subtilité dans les dialogues faussement idiots, le rapport au sexe, à la drogue (cannabis légal), à l'argent, la confusion quand on passe de la vie d'adolescent à celle d'adulte, dans un monde aussi artificiel que Los Angeles. C'est plus proche d'un "Beverly Hills 90210 sous acides", comme Araki décrivait Nowhere, que le grunge Doom Generation, juste dans le monde bio/Ariana Grande/post Obama dans lequel ils vivent