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J'avais peur qu'avec l'arrivée de la femme de Tommy, ça parte en sucette, mais en fait non. les différentes intrigues se mettent en place et les personnage sont de plus en plus captivant. J'ai commencé sans conviction cette série et finalement, c'est celle que j'attend le plus.
Cette Amérique moderne que nous décrit Taylor Sheridan n'est décidément pas drôle. Il nous noircit même considérablement le tableau avec cet énième accident mortel sur le champ pétrolier 'ce coup ci le gars a été un peu con). On est vraiment dans du marche ou crève exagéré mais qui porte une part de vérité dans la façon dont fonctionne notre monde actuellement.
Après il y a clairement deux types de personnes qui composent avec cette civilisation. Ceux qui savent que ça ne va pas être une partie de plaisir, mais qu'ils ne sont pas en situation d'y changer grand chose, soit le fataliste Tommy. Et puis les drogués du matérialisme, éternels adulescents même quand ils atteignent la catégorie GMILF, soit Angela. Ceux qui sont heureux se mentent clairement à eux mêmes, car l'argent ne fait pas le bonheur. Monty Miller aussi fortuné soit-il ne semble pas vivre sa meilleure vie. Son épouse peut-être (Demi Moore ne sert toujours à rien à l'épisode 5).
Tout ce petit monde suscite pas mal de tristesse et de compassion. Parce que les personnages sont super bien écrits. Le premier repas familial des Norris depuis des lustres était assez héroïque, digne des Sopranos. C'est bien que Sheridan ne néglige pas la dimension comédie et parvienne à faire cohabiter un peu de dérision avec les histoires de cartels, de lynchage (injuste sur le pauvre Cooper) et de contrôle des marchés énergétiques. Néanmoins la pression continue de monter méchamment dans le pipeline et on sent que c'est programmé pour exploser sous peu.
Après il y a clairement deux types de personnes qui composent avec cette civilisation. Ceux qui savent que ça ne va pas être une partie de plaisir, mais qu'ils ne sont pas en situation d'y changer grand chose, soit le fataliste Tommy. Et puis les drogués du matérialisme, éternels adulescents même quand ils atteignent la catégorie GMILF, soit Angela. Ceux qui sont heureux se mentent clairement à eux mêmes, car l'argent ne fait pas le bonheur. Monty Miller aussi fortuné soit-il ne semble pas vivre sa meilleure vie. Son épouse peut-être (Demi Moore ne sert toujours à rien à l'épisode 5).
Tout ce petit monde suscite pas mal de tristesse et de compassion. Parce que les personnages sont super bien écrits. Le premier repas familial des Norris depuis des lustres était assez héroïque, digne des Sopranos. C'est bien que Sheridan ne néglige pas la dimension comédie et parvienne à faire cohabiter un peu de dérision avec les histoires de cartels, de lynchage (injuste sur le pauvre Cooper) et de contrôle des marchés énergétiques. Néanmoins la pression continue de monter méchamment dans le pipeline et on sent que c'est programmé pour exploser sous peu.