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Pas de baisse de régime en vue, on n'est pas loin du parcours sans faute.
Les auteurs soignent leur thème en affinant les différentes classes de leur société compartimentée : les prédateurs dominants, les proies lâches et craintives et les humbles et justes issus des proies qui à force d'acharnement finissent par avoir prise sur le monde. Je suppose que la surprise viendra d'ailleurs de ces derniers quand on voit Molly progresser dans son enquête. Tout ceci est argumenté par les personnages qui se plaisent à raconter des fables (les Coen adorent en général) et ça donne des séquences le plus souvent d'une grande maîtrise narrative (ce qui permet même de nous ré-asséner en ouverture la scène de la tuerie chez Nygarrd, vue sous un autre angle sans que ça ne soit redondant bien au contraire).
Il y a ainsi la petite histoire du millionnaire bienfaiteur qui finit rongé par le malheur humain (Here Lies Jeremy Hoffstead Who Gave Everything). Ca tranche radicalement avec les rappels sur la Rome antique de Malvo mais ça ne nous éclaire pas sur qui aura le dernier mot, le mal et sa superbe ou le bien, petit et médiocre?
Malvo est au dessus du lot pour l'instant et je m'en félicite tant j'adore le personnage. Je ne tiens absolument pas à le voir sortir avant la fin de saison. J'ai vraiment un gros faible pour ses menaces plus ou moins voilées qu'il distribue à toute personne qui croise son chemin.
Avec Fargo j'ai le sentiment de retrouver la quintessence stylistique de l'oeuvre des Coen, mais avec la concision en plus et l'absence de cette nonchalance fumiste qui les pousse notamment à bâcler la conclusion de beaucoup de leurs films (spécialement leurs plus récents).
"Cause there are no saints in the animal kingdom. Only breakfast and dinner.
"
Les auteurs soignent leur thème en affinant les différentes classes de leur société compartimentée : les prédateurs dominants, les proies lâches et craintives et les humbles et justes issus des proies qui à force d'acharnement finissent par avoir prise sur le monde. Je suppose que la surprise viendra d'ailleurs de ces derniers quand on voit Molly progresser dans son enquête. Tout ceci est argumenté par les personnages qui se plaisent à raconter des fables (les Coen adorent en général) et ça donne des séquences le plus souvent d'une grande maîtrise narrative (ce qui permet même de nous ré-asséner en ouverture la scène de la tuerie chez Nygarrd, vue sous un autre angle sans que ça ne soit redondant bien au contraire).
Il y a ainsi la petite histoire du millionnaire bienfaiteur qui finit rongé par le malheur humain (Here Lies Jeremy Hoffstead Who Gave Everything). Ca tranche radicalement avec les rappels sur la Rome antique de Malvo mais ça ne nous éclaire pas sur qui aura le dernier mot, le mal et sa superbe ou le bien, petit et médiocre?
Malvo est au dessus du lot pour l'instant et je m'en félicite tant j'adore le personnage. Je ne tiens absolument pas à le voir sortir avant la fin de saison. J'ai vraiment un gros faible pour ses menaces plus ou moins voilées qu'il distribue à toute personne qui croise son chemin.
Avec Fargo j'ai le sentiment de retrouver la quintessence stylistique de l'oeuvre des Coen, mais avec la concision en plus et l'absence de cette nonchalance fumiste qui les pousse notamment à bâcler la conclusion de beaucoup de leurs films (spécialement leurs plus récents).
"Cause there are no saints in the animal kingdom. Only breakfast and dinner.
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