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Note moyenne de cet épisode: 14.0 / 20 (1)
Classement cette saison : 4
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Moyenne de la série : 78/100.
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russel 
14.0
14.0
Ah bon sang, mais c'est la fin. Je ne dis pas déjà parce que la série avait tendance à être exagérément étirée sur ses dernières saisons, mais je n'avais pas vu venir la conclusion.
Peut-être aurais-je été trop focalisé sur la problématique de l'extra lucidité surnaturelle de Stan pour m'en préoccuper? D'ailleurs jusqu'au bout cet "arrangement" pour sceller le sort des espions russes m'aura contrarié. Que cela aura été mal amené et développé de façon maladroite. Jusqu'au bout l'enchaînement de circonstances reste bancal, quand Stan sur une nouvelle inspiration subite fait un saut à l'appart de Paige et immanquablement tombe sur la famille en fuite. Stan tellement omniscient qu'il n'aura pas vu venir le fait que Renée puisse être aussi dans le camp opposé. Cette facilité m'aura gâché un final qui sinon contenait bon nombre de scènes poignantes. Les showrunners auront mis le paquet avec du Dire Straits et du U2 pour soutenir la dissolution de la famille Jennings. Là , pas de souci, j'aurai été à fond dedans, comme quoi parfois pas la peine de chercher midi à quatorze heures pour réussir ses effets. On nous aura néanmoins évité le dénouement à coups de guns et de poursuites en voiture. Parce que les auteurs de The Americans ont de la finesse, ils nous le démontrent dans cet ultime épisode. C'est d'autant plus incompréhensible qu'ils ne soient pas parvenus à griller les Jennings de manière plus plausible. Surtout après avoir développé un contexte de Perestroika particulièrement propice à cela.
Il restera au bout du compte beaucoup d'amertume. C'était inévitable, le happy end était impossible. Stan pourrait apparaître en grand gagnant. En débusquant les Jennings, il risque de regagner ses galons perdus. Mais à quoi bon, lui même ne semble plus totalement adhérer au combat patriotique forcené. On l'avait compris après ses tribulations passées avec Oleg et Nina. On ne sent pas son avenir plus radieux que celui des Jennings. Le fait d'expliquer à Henry pourquoi il ne verra plus ses parents n'est notamment pas un cadeau.
Et donc une famille Jennings éclatée avec une Paige qui n'aura finalement pas renoué avec sa fibre russe et n'aura pu se résoudre à quitter sa patrie d'adoption. Ou son frangin. J'espère que les Jennings n'auront pas à attendre l'apparition d'Internet pour pouvoir à nouveau communiquer librement. Ce qui est certain c'est que même si nous vivons aujourd'hui dans un monde de libre circulation, le contentieux entre Russie et USA est loin d'être résolu. Ce qui fait que The Americans ne se limite pas à une série historique uniquement connectée à la nostalgie 80's mais demeure bien ancrée dans notre présent.
Peut-être aurais-je été trop focalisé sur la problématique de l'extra lucidité surnaturelle de Stan pour m'en préoccuper? D'ailleurs jusqu'au bout cet "arrangement" pour sceller le sort des espions russes m'aura contrarié. Que cela aura été mal amené et développé de façon maladroite. Jusqu'au bout l'enchaînement de circonstances reste bancal, quand Stan sur une nouvelle inspiration subite fait un saut à l'appart de Paige et immanquablement tombe sur la famille en fuite. Stan tellement omniscient qu'il n'aura pas vu venir le fait que Renée puisse être aussi dans le camp opposé. Cette facilité m'aura gâché un final qui sinon contenait bon nombre de scènes poignantes. Les showrunners auront mis le paquet avec du Dire Straits et du U2 pour soutenir la dissolution de la famille Jennings. Là , pas de souci, j'aurai été à fond dedans, comme quoi parfois pas la peine de chercher midi à quatorze heures pour réussir ses effets. On nous aura néanmoins évité le dénouement à coups de guns et de poursuites en voiture. Parce que les auteurs de The Americans ont de la finesse, ils nous le démontrent dans cet ultime épisode. C'est d'autant plus incompréhensible qu'ils ne soient pas parvenus à griller les Jennings de manière plus plausible. Surtout après avoir développé un contexte de Perestroika particulièrement propice à cela.
Il restera au bout du compte beaucoup d'amertume. C'était inévitable, le happy end était impossible. Stan pourrait apparaître en grand gagnant. En débusquant les Jennings, il risque de regagner ses galons perdus. Mais à quoi bon, lui même ne semble plus totalement adhérer au combat patriotique forcené. On l'avait compris après ses tribulations passées avec Oleg et Nina. On ne sent pas son avenir plus radieux que celui des Jennings. Le fait d'expliquer à Henry pourquoi il ne verra plus ses parents n'est notamment pas un cadeau.
Et donc une famille Jennings éclatée avec une Paige qui n'aura finalement pas renoué avec sa fibre russe et n'aura pu se résoudre à quitter sa patrie d'adoption. Ou son frangin. J'espère que les Jennings n'auront pas à attendre l'apparition d'Internet pour pouvoir à nouveau communiquer librement. Ce qui est certain c'est que même si nous vivons aujourd'hui dans un monde de libre circulation, le contentieux entre Russie et USA est loin d'être résolu. Ce qui fait que The Americans ne se limite pas à une série historique uniquement connectée à la nostalgie 80's mais demeure bien ancrée dans notre présent.
