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Note moyenne de cet épisode: 14.0 / 20 (1)
Classement cette saison : 1
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Moyenne de la série : 81.6/100.
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russel 
14.0
14.0
HBO aura mis le paquet pour tenter de renouer enfin avec le classique que devint la première saison de True Detective avant de tomber un peu dans l'indifférence avec ce qui s'en suivit. Déjà le casting c'est du bien vu, mettre au générique Jodie Foster et John Hawkes, forcément j'allais être devant. Ensuite localiser la nouvelle intrigue au pôle nord, c'est audacieux, surtout en hiver alors que la nuit non stop s'installe. Ca offre un environnement cloisonné, dangereux et mystérieux, idéal pour y développer une enquête tordue et sous tension. Les ingrédients sont là .
Malheureusement les choix narratifs employés sont loin de m'avoir captivé d'entrée de jeu. Ca démarre bien avec cette station scientifique à la The Thing dont l'intégralité du personnel se volatilise dans la nature. L'étonnement est là . On enchaîne rapidement sur la lancée de l'investigation, ce qui permet d'introduire les deux acolytes qui vont tenter de résoudre le mystère. Sauf qu'on zappe un peu rapidement une indication qui personnellement m'a marqué. Quand le livreur découvre la scène de la disparition, on voit clairement un individu courir au fond d'un couloir en poussant des gémissements, la base n'est donc pas déserte. Or le livreur ne semble pas tenir compte de cette présence et continue sa visite avant de découvrir la langue et ensuite le gars disparait, n'est pas interrogé et ne fait pas état de cette présence. Moi ça m'a contrarié tout l'épisode. Etait-ce juste pour faire un effet de style? Parce que du tralala pour l'épate, on nous en sort un paquet de façon plus ou moins désordonnée et gratuite. On a des rennes qui jouent les lemmings, sans qu'on ne comprenne pourquoi, des ours blancs qui apparaissent, des fantômes... Bref tout un fatras qui exploite le folklore esquimau, mais qui semble surtout là pour semer la confusion, sans véritable impact sur le récit. Et ce n'est pas très malin parce que le reste de l'exposition des faits et des personnages est loin d'être limpide. Les deux fliquettes semblent rapidement plus préoccupées par résoudre un cold case d'une activiste assassinée que par retrouver l'équipe scientifique qui vient de disparaitre et qu'on ne semble même pas rechercher jusqu'à la fin. Heureusement que le revenant est là . Tout ça m'a paru manquer un peu de vraisemblance et s'attacher surtout à forcer la manipulation du spectateur à tout prix et au détriment du reste.
Donc j'ai un peu peur qu'on manque rapidement de rigueur dans le développement de cette enquête et qu'on se laisse un peu aller au n'importe quoi pour le plaisir de nous prendre au dépourvu (ou le malheur de nous consterner profondément)
Malheureusement les choix narratifs employés sont loin de m'avoir captivé d'entrée de jeu. Ca démarre bien avec cette station scientifique à la The Thing dont l'intégralité du personnel se volatilise dans la nature. L'étonnement est là . On enchaîne rapidement sur la lancée de l'investigation, ce qui permet d'introduire les deux acolytes qui vont tenter de résoudre le mystère. Sauf qu'on zappe un peu rapidement une indication qui personnellement m'a marqué. Quand le livreur découvre la scène de la disparition, on voit clairement un individu courir au fond d'un couloir en poussant des gémissements, la base n'est donc pas déserte. Or le livreur ne semble pas tenir compte de cette présence et continue sa visite avant de découvrir la langue et ensuite le gars disparait, n'est pas interrogé et ne fait pas état de cette présence. Moi ça m'a contrarié tout l'épisode. Etait-ce juste pour faire un effet de style? Parce que du tralala pour l'épate, on nous en sort un paquet de façon plus ou moins désordonnée et gratuite. On a des rennes qui jouent les lemmings, sans qu'on ne comprenne pourquoi, des ours blancs qui apparaissent, des fantômes... Bref tout un fatras qui exploite le folklore esquimau, mais qui semble surtout là pour semer la confusion, sans véritable impact sur le récit. Et ce n'est pas très malin parce que le reste de l'exposition des faits et des personnages est loin d'être limpide. Les deux fliquettes semblent rapidement plus préoccupées par résoudre un cold case d'une activiste assassinée que par retrouver l'équipe scientifique qui vient de disparaitre et qu'on ne semble même pas rechercher jusqu'à la fin. Heureusement que le revenant est là . Tout ça m'a paru manquer un peu de vraisemblance et s'attacher surtout à forcer la manipulation du spectateur à tout prix et au détriment du reste.
Donc j'ai un peu peur qu'on manque rapidement de rigueur dans le développement de cette enquête et qu'on se laisse un peu aller au n'importe quoi pour le plaisir de nous prendre au dépourvu (ou le malheur de nous consterner profondément)
