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Comme la saison 1, c'est jolie mais creux...
On met sous le tapis la défection de 2 des actrices principales par "elle est partie parce que tu as écrasé des lapins" (Kristin Chenoweth) et "elle a disparue cherche là " (Gillian Anderson), comme si le scénario s'écrivait au fur et à mesure, pour gagner du temps avant de savoir quoi faire, en plus l'annulation du printemps par Easter n'est que local, donc pas aussi impressionnant que le laissait présager la fin de saison précédente. Mr World se rend dans une base militaire ultra secrète pour juste envoyer un commando armé ? Pas de bombe nucléaire sur le restaurant pour faire avancer l'histoire ? On ne tue que la grand mère déjà presque morte ? Il n'y a pas d'enjeux dans cette guerre qu'ils passent leur temps à annoncer mais qui n'arrive jamais "on a besoin de préparation", toute la saison 1 n'était déjà qu'une mise en place de personnages, et cette guerre en elle même n'a aucun sens...
Toute cette mythologie des dieux du passé ne marche pas, Kali par exemple, adulée par des millions d'indiens est femme de ménage ? C'était interessant l'accord entre Jesus et Easter, on aurait du voir quelqu'un comme Bouddha à la réunion, ou Aphrodite en déesse du selfie, qui ont réussit la transition dans le XXIeme siècle, la reine de Saba n'est pas assez représentative pour ce rôle. L'égo d'Odin ne me suffit pas pour justifier cette histoire...
Il y a des passages sublimes, noyer au milieu d'un scénario confus, ils essaient de régler des intrigues qui trainaient en longueur rapidos dans ce premier épisode (Salim et son plan cul), la raison d'existence des boulets Sweeney et Laura qu'ils répètent en boucle, Shadow a toujours le charisme d'une huitre et on ne nous dit toujours pas pourquoi il se permet de sortir des banalités mal écrites (il parait que les acteurs improvisent leur dialogues tellement le tournage se passe mal, vu le niveau ça ne m'étonne pas) devant une assemblé de dieux, il est plus que temps qu'on nous dise qui est son père, mais non, pirouette, il se fait enlever, et on revient à Laura qui va devoir le retrouver, encore...
Je vais regarder cette saison 2, surement comme la première, en me disant "putain c'est dommage y'à vraiment du potentiel", mais c'est mal parti. Autant dans Legion la poésie qui englobe le foutoire me fait tripper, ici c'est juste une jolie fuite en avant.
On met sous le tapis la défection de 2 des actrices principales par "elle est partie parce que tu as écrasé des lapins" (Kristin Chenoweth) et "elle a disparue cherche là " (Gillian Anderson), comme si le scénario s'écrivait au fur et à mesure, pour gagner du temps avant de savoir quoi faire, en plus l'annulation du printemps par Easter n'est que local, donc pas aussi impressionnant que le laissait présager la fin de saison précédente. Mr World se rend dans une base militaire ultra secrète pour juste envoyer un commando armé ? Pas de bombe nucléaire sur le restaurant pour faire avancer l'histoire ? On ne tue que la grand mère déjà presque morte ? Il n'y a pas d'enjeux dans cette guerre qu'ils passent leur temps à annoncer mais qui n'arrive jamais "on a besoin de préparation", toute la saison 1 n'était déjà qu'une mise en place de personnages, et cette guerre en elle même n'a aucun sens...
Toute cette mythologie des dieux du passé ne marche pas, Kali par exemple, adulée par des millions d'indiens est femme de ménage ? C'était interessant l'accord entre Jesus et Easter, on aurait du voir quelqu'un comme Bouddha à la réunion, ou Aphrodite en déesse du selfie, qui ont réussit la transition dans le XXIeme siècle, la reine de Saba n'est pas assez représentative pour ce rôle. L'égo d'Odin ne me suffit pas pour justifier cette histoire...
Il y a des passages sublimes, noyer au milieu d'un scénario confus, ils essaient de régler des intrigues qui trainaient en longueur rapidos dans ce premier épisode (Salim et son plan cul), la raison d'existence des boulets Sweeney et Laura qu'ils répètent en boucle, Shadow a toujours le charisme d'une huitre et on ne nous dit toujours pas pourquoi il se permet de sortir des banalités mal écrites (il parait que les acteurs improvisent leur dialogues tellement le tournage se passe mal, vu le niveau ça ne m'étonne pas) devant une assemblé de dieux, il est plus que temps qu'on nous dise qui est son père, mais non, pirouette, il se fait enlever, et on revient à Laura qui va devoir le retrouver, encore...
Je vais regarder cette saison 2, surement comme la première, en me disant "putain c'est dommage y'à vraiment du potentiel", mais c'est mal parti. Autant dans Legion la poésie qui englobe le foutoire me fait tripper, ici c'est juste une jolie fuite en avant.
J'ai adoré !
Autant je craignais l'arrivée de cette saison 2, car l'épisode final de la 1ere était pour moi sublime dans son crescendo de "confirmation divine" et j'avais cru lire que la production de la S2 était un peu galère, autant j'ai aimé quasiment tout ce que cet épisode de reprise a proposé.
Une vraie suite, sans tourner autour du pot de la saison 1 comme pas mal séries font, on enclenche la 2eme vitesse avec cette réunion au sommet, en dévoilant au passage leurs "formes spirituelles" ou "réel aspect divin" dans l'esprit d'Odin, comme le fait comprendre Russel il y a de l'exagération à l'image mais woawou... Je ne suis pourtant pas fan de films d'auteurs et autres sélection festival de cannes très perchés mais je trouve ces mises en scènes ainsi que ce carrousel complètement dingues ! Et dans le sens positif pour les yeux, ça fait du bien de rêver un peu, le tout dans un scénario sérieux, une sorte de féerie Disneyland version mythologie pour adulte confirmé, j'adhère.
Puis j'aime aussi sa VF, que ce soit cette voix rocailleuse parfaite pour la narration d'Odin comme mon quasi idole Feodor Atkin dans le rôle de Czernobog (merci Dieu de Internet de m'avoir trouvé son nom, c'est ironique) l'homme au marteau - quoiqu'il aurait mérité un rôle plus sérieux, limite celui d'Odin ou quelqu'un qui apparaît/narre plus souvent -, c'est parfait, ça envoi du charisme sévère, donc joli spectacle pour les yeux et les oreilles.
Le personnage de Shadow est impeccable pour le spectateur qui vit clairement les mêmes émotions, à la fois perdu et fasciné par ce délire collectif qui n'en est pas vraiment un, on évolue avec lui, par contre son "rôle" est encore mystérieux, ce serait dommage s'il ne finissait vraiment que par suivre le train en marche sans apporter son truc divin ou mystique.
Je confirme par contre le désintérêt/l'inutilité de la relation Laura / Shadow, disons que ça sent le filon perte de temps et remplissage idéal en attendant les moments où le Dieu de la Banque (bizarre qu'il n'ai pas sa place dans la série lui, ce serait l'équivalent de Zeus, boss final je pense) soit d'accord pour financer les belles scènes qui claquent et font avancer la World Gods War.
Et bien, vivement la suite !
Autant je craignais l'arrivée de cette saison 2, car l'épisode final de la 1ere était pour moi sublime dans son crescendo de "confirmation divine" et j'avais cru lire que la production de la S2 était un peu galère, autant j'ai aimé quasiment tout ce que cet épisode de reprise a proposé.
Une vraie suite, sans tourner autour du pot de la saison 1 comme pas mal séries font, on enclenche la 2eme vitesse avec cette réunion au sommet, en dévoilant au passage leurs "formes spirituelles" ou "réel aspect divin" dans l'esprit d'Odin, comme le fait comprendre Russel il y a de l'exagération à l'image mais woawou... Je ne suis pourtant pas fan de films d'auteurs et autres sélection festival de cannes très perchés mais je trouve ces mises en scènes ainsi que ce carrousel complètement dingues ! Et dans le sens positif pour les yeux, ça fait du bien de rêver un peu, le tout dans un scénario sérieux, une sorte de féerie Disneyland version mythologie pour adulte confirmé, j'adhère.
Puis j'aime aussi sa VF, que ce soit cette voix rocailleuse parfaite pour la narration d'Odin comme mon quasi idole Feodor Atkin dans le rôle de Czernobog (merci Dieu de Internet de m'avoir trouvé son nom, c'est ironique) l'homme au marteau - quoiqu'il aurait mérité un rôle plus sérieux, limite celui d'Odin ou quelqu'un qui apparaît/narre plus souvent -, c'est parfait, ça envoi du charisme sévère, donc joli spectacle pour les yeux et les oreilles.
Le personnage de Shadow est impeccable pour le spectateur qui vit clairement les mêmes émotions, à la fois perdu et fasciné par ce délire collectif qui n'en est pas vraiment un, on évolue avec lui, par contre son "rôle" est encore mystérieux, ce serait dommage s'il ne finissait vraiment que par suivre le train en marche sans apporter son truc divin ou mystique.
Je confirme par contre le désintérêt/l'inutilité de la relation Laura / Shadow, disons que ça sent le filon perte de temps et remplissage idéal en attendant les moments où le Dieu de la Banque (bizarre qu'il n'ai pas sa place dans la série lui, ce serait l'équivalent de Zeus, boss final je pense) soit d'accord pour financer les belles scènes qui claquent et font avancer la World Gods War.
Et bien, vivement la suite !
American Gods toujours aussi baroque pour son retour. Quitte à verser abusivement dans l'excès avec une saturation dans l'encombrement des plans qui ne confère pas toujours à des choses très esthétiques (le temple viking trop artificiel) et distrait régulièrement des dialogues quand le regard se perd dans les délires visuels. Dialogues par ailleurs grandiloquents et qui peuvent partiellement se zapper. Car oui, ce sont des Dieux égocentriques qui se plaisent à bavarder, quitte à s'écouter parler. En revanche quand il s'agit de s'organiser sérieusement pour défier leurs concurrents, ça s'amuse à perdre son temps entre une séance de manège, une soirée cosplay au Vahalla et une tournée au rade du coin mais il faut que M. Monde se bouge pour qu'enfin il se passe un truc un peu percutant. Et on en revient un peu au point de départ avec le couple Moon de nouveau séparé. Distrayant sans être palpitant.
Mais bon, j'aime toujours bien l'ambiance, même si encore une fois, les séquences sont inégales et alternent la fulgurance géniale à la faute de goût totale selon l'inspiration. Reste que cette histoire d'opposition entre divinités oubliées et nouvelles idoles matérialistes n'en demeure pas moins un concept épatant. Dans le genre surhumain, je préfère ça aux adaptations actuelles de super héros.
Mais bon, j'aime toujours bien l'ambiance, même si encore une fois, les séquences sont inégales et alternent la fulgurance géniale à la faute de goût totale selon l'inspiration. Reste que cette histoire d'opposition entre divinités oubliées et nouvelles idoles matérialistes n'en demeure pas moins un concept épatant. Dans le genre surhumain, je préfère ça aux adaptations actuelles de super héros.