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Note moyenne de cet épisode: 15.0 / 20 (1)
Classement cette saison : 5
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russel 
15.0
15.0
Alors je serais partagé sur cette clôture de la saga des Dutton (en tout cas pour moi à priori même si tentatives de spin off dans l'air). D'une part, Taylor Sheridan délivre ce qui avait été profilé dés le départ avec un gros final ébouriffant d'action de près de 2h. Pas tout à fait assez pour tirer sur les 8 épisodes, mais du coup il y a l'obligation de rusher pas mal de choses (et de s'attarder inutilement sur d'autres), ce qui n'est pas non plus totalement satisfaisant. Ce n'est donc pas une copie ultra propre. Mais ça occasionne de gros plaisirs néanmoins.
D'autre part Sheridan est rejoint une nouvelle fois par ses démons romantiques contrariés un peu cons et c'est encore une fois incarné par une nana, comme Elsa dans 1883. Elsa qui hante toujours la présente série et ce n'est pas par hasard. Elle tend le relai à Alexandra qui deviendra le gros poids mort de 1923. Allez comprendre son choix de ne pas se faire soigner, d'abandonner son amour qui lui a fait traverser l'Atlantique, l'Amérique sauvage, son climat de merde... mais en plus de renoncer à élever son môme... tout ça pour être une sorte de martyre improbable, trop coquette pour être amputée de ses gelures? C'était censé être une battante, une survivante, prête à tout sacrifier pour ses sentiments. Soyons sérieux, ça ne tient pas de bout, c'est guère acceptable. Quelle mauvaise idée... Parce que sinon on a eu droit au full mélodrame dans la grande tradition. J'avais dit que Spencer et Alexandra finiraient dans le même train et ils l'ont fait. C'était énorme, mais là limite j'étais assez bon client pour l'accepter. Parce que dans l'absolu, c'est ce qu'on attend de la série. Tout comme quand Spencer se met à faire enfin le ménage. C'est tellement radical que j'ai bien rigolé. Spencer - en mode Schwartzie dans Commando - plie tout en un claquement de doigt avec son gun à éléphant, plombant les gars à travers les bagnoles, en couchant deux pour le prix d'une balle... et même Whitfield, on n'a plus le temps, c'est expédié (limite il aurait fallu commencer par lui au lieu de de se coltiner toutes ses recrues).
J'ai bien aimé l'écho que ça donne par rapport à la conclusion de Yellowstone. C'est un peu une redite avec la finance obsédée par l'industrie du tourisme. La seule différence dans Yellowstone étant qu'ils auront finalement perdu la barraque familiale qu'ils défendent chèrement façon Fort Alamo dans 1923. Que de sacrifices pour des pâturages.
Le segment de Rainwater était plus accessoire. C'est dommage on en comprend pas la réelle filiation entre Teonna et Thomas puisque Teonna ne semble pas devoir rentrer dans le Montana mais plus se barrer en Californie... J'ai bien aimé la performance de Jennifer Carpenter, bad ass jusqu'au bout et qui évite par la sobriété le côté sentencieux girl power pour le salut des indiens.
Donc il y a un côté un peu sabordage. On joue avec les codes de l'âge d'or hollywoodien pour le spectacle (production magistrale) mais avec cette volonté un peu immature de prendre au dépourvu pour faire le malin. Et en fait ce n'est pas très malin. Mais bon, belle saga quand même...
D'autre part Sheridan est rejoint une nouvelle fois par ses démons romantiques contrariés un peu cons et c'est encore une fois incarné par une nana, comme Elsa dans 1883. Elsa qui hante toujours la présente série et ce n'est pas par hasard. Elle tend le relai à Alexandra qui deviendra le gros poids mort de 1923. Allez comprendre son choix de ne pas se faire soigner, d'abandonner son amour qui lui a fait traverser l'Atlantique, l'Amérique sauvage, son climat de merde... mais en plus de renoncer à élever son môme... tout ça pour être une sorte de martyre improbable, trop coquette pour être amputée de ses gelures? C'était censé être une battante, une survivante, prête à tout sacrifier pour ses sentiments. Soyons sérieux, ça ne tient pas de bout, c'est guère acceptable. Quelle mauvaise idée... Parce que sinon on a eu droit au full mélodrame dans la grande tradition. J'avais dit que Spencer et Alexandra finiraient dans le même train et ils l'ont fait. C'était énorme, mais là limite j'étais assez bon client pour l'accepter. Parce que dans l'absolu, c'est ce qu'on attend de la série. Tout comme quand Spencer se met à faire enfin le ménage. C'est tellement radical que j'ai bien rigolé. Spencer - en mode Schwartzie dans Commando - plie tout en un claquement de doigt avec son gun à éléphant, plombant les gars à travers les bagnoles, en couchant deux pour le prix d'une balle... et même Whitfield, on n'a plus le temps, c'est expédié (limite il aurait fallu commencer par lui au lieu de de se coltiner toutes ses recrues).
J'ai bien aimé l'écho que ça donne par rapport à la conclusion de Yellowstone. C'est un peu une redite avec la finance obsédée par l'industrie du tourisme. La seule différence dans Yellowstone étant qu'ils auront finalement perdu la barraque familiale qu'ils défendent chèrement façon Fort Alamo dans 1923. Que de sacrifices pour des pâturages.
Le segment de Rainwater était plus accessoire. C'est dommage on en comprend pas la réelle filiation entre Teonna et Thomas puisque Teonna ne semble pas devoir rentrer dans le Montana mais plus se barrer en Californie... J'ai bien aimé la performance de Jennifer Carpenter, bad ass jusqu'au bout et qui évite par la sobriété le côté sentencieux girl power pour le salut des indiens.
Donc il y a un côté un peu sabordage. On joue avec les codes de l'âge d'or hollywoodien pour le spectacle (production magistrale) mais avec cette volonté un peu immature de prendre au dépourvu pour faire le malin. Et en fait ce n'est pas très malin. Mais bon, belle saga quand même...
De l'action mais des gun fights pas très crédibles.
On a connu l'auteur plus inspiré.
Il n'en demeure pas moins qu'il sait raconter des histoires même si je considère que cette fin est bâclée.