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Pas du mal on retrouve l'ambiance de la série de mon enfance avec l'humour de Dujardin oss erc. Ça peut déstabiliser mais j'ai hâte de voir la suite.
Je trouve la réalisation plutôt bien foutu cascade décor...
Je trouve la réalisation plutôt bien foutu cascade décor...
Bon alors déjà le souci, c'est de préciser de quelle série Zorro je parle ici, vu que Amazon et Paramount+ ont eu la même idée de proposer une nouvelle série sur le héros masqué au même moment. Donc pour ma part j'ai opté pour la française de Paramount+, celle avec Jean Dujardin dans le rôle titre. C'est peut-être la mauvaise pioche tant j'ai trouvé ça passablement poussif. Et pourtant j'en ai entendu s'extasier sur les premiers épisodes.
Ce qui m'a gêné essentiellement, c'est que la série ne se prenne pas assez au sérieux et tienne pratiquement du pastiche. Je dirais même que ce Diego de la Vega est à Zorro ce que OSS 117 était à James Bond. Dujardin fait la même approche du personnage avec cette façon de dissimuler maladroitement ses faiblesses par une posture faussement sereine. La démarche est la même au niveau de tous les personnages y compris les méchants, donc ça installe vite une distance qui pousse à regarder la série avec détachement. Etonnamment on adore coller de l'inclusivité partout sans que souvent cela ne fasse grand sens et ici ça me semblait s'imposer et en fait non. Dujardin ne fait pas mexicain, pas plus que André Dussolier ou Grégory Gadebois en sergent Garcia. On a pris ici la formule Kaamelott, ça se sent en particulier au niveau des dialogues décalés qui privilégient l'absurde en toute situation.
Au bout du compte, ce n'est pas suffisamment barré pour me faire franchement marrer et c'est trop étriqué pour me faire rêver, trop franchouille pour me faire voyager. Bref ça me fait regretter Antonio Banderas même si ici l'adaptation est plus tournée comédie.
Ce qui m'a gêné essentiellement, c'est que la série ne se prenne pas assez au sérieux et tienne pratiquement du pastiche. Je dirais même que ce Diego de la Vega est à Zorro ce que OSS 117 était à James Bond. Dujardin fait la même approche du personnage avec cette façon de dissimuler maladroitement ses faiblesses par une posture faussement sereine. La démarche est la même au niveau de tous les personnages y compris les méchants, donc ça installe vite une distance qui pousse à regarder la série avec détachement. Etonnamment on adore coller de l'inclusivité partout sans que souvent cela ne fasse grand sens et ici ça me semblait s'imposer et en fait non. Dujardin ne fait pas mexicain, pas plus que André Dussolier ou Grégory Gadebois en sergent Garcia. On a pris ici la formule Kaamelott, ça se sent en particulier au niveau des dialogues décalés qui privilégient l'absurde en toute situation.
Au bout du compte, ce n'est pas suffisamment barré pour me faire franchement marrer et c'est trop étriqué pour me faire rêver, trop franchouille pour me faire voyager. Bref ça me fait regretter Antonio Banderas même si ici l'adaptation est plus tournée comédie.
Imagé changée !