Créer sujet
Note moyenne de cet épisode: 8.0 / 20 (1)
Inscrivez-vous et identifiez-vous pour donner votre avis.
|
russel 
8.0
8.0
Je pense que je ne me serais pas donné la peine de visionner cette énième adaptation sur grand écran de jeu vidéo sans la présence (surprenante) au générique de Cate Blanchett que j'affectionne. D'une part parce que les échos étaient désastreux, le film d'Eli Roth a été largement trituré pour pouvoir être considéré comme accessible à un large public (trop violent à la base), ce qui laisse toujours envisager le pire. Enfin je n'ai jamais joué au jeu, n'ayant jamais été attiré par son esthétique assez spéciale, quand bien même la licence a toujours été considérée comme un FPS recommandable.
S'il faut reconnaître au moins un mérite à la version cinéma de Borderlands, c'est qu'elle parvient à restituer l'univers visuel du jeu de façon assez convaincante. On sent le soin particulier apporté (2K Games et Gearbox Studios sont impliqués dans la production) et le budget est conséquent. Mais à quoi bon dés lors que l'ensemble tourne autant à vide. L'histoire est générique au diable mais ça passerait relativement sans une articulation particulièrement misérable. Ils ont du vraiment couper dans le vif pour parvenir à un résultat si déséquilibré avec des résolutions de situations qui tiennent souvent du raccourci bâclé. Ca confère au récit un côté plus idiot que purement parodique, renforcé par une surdose de gunfights (bidons) qui finit par devenir indigeste. J'ai ainsi souvent espéré qu'ils arrêtent d'envoyer des mobs pour écourter les séquences d'hostilités. Oui le fan sera forcément là pour la baston, mais s'il n'a pas la manette en main, l'attente n'est pas la même, il faut proposer autre chose.
Et il n'y a pas grand chose qui séduit dans ce Borderlands. A part peut-être pour ma part Cate Blanchett. Théoriquement trop vieille pour jouer le personnage central de Lilith, elle ne démérite pas, sauve le film de l'accident industriel absolu, mais je préférerais la voir utilisée sur un meilleur matériau. Sinon il faut se coltiner Kevin Hart, ce qui est toujours une épreuve. Même si on est proche du pastiche, le voir en homme d'action triompher de hordes de sauvages, ça demande beaucoup de conviction. Le robot doublé par Jack Black est tout aussi horripilant, mais en revanche ça je sais que la machine l'est aussi dans le jeu, donc on va dire que c'est raccord. Globalement les personnages sont souvent trop distanciés des enjeux du récit pour convaincre. Un peu comme si eux non plus ne voulaient être dupes d'un scénario prétexte. Enervant.
Il fut un temps où l'espace nous faisait rêver. Désormais on nous balade régulièrement dans toute la galaxie (Star Wars Disney, Rebel Moon...) et je n'ai de cesse de regarder ma montre pour vérifier si on atterrit bientôt. C'est trop besogneux. Il n'y a plus que les infographistes qui bossent et ils se contentent souvent de copier coller les mêmes assets à peine retouchés. Avec l'IA ce sera encore pire.
S'il faut reconnaître au moins un mérite à la version cinéma de Borderlands, c'est qu'elle parvient à restituer l'univers visuel du jeu de façon assez convaincante. On sent le soin particulier apporté (2K Games et Gearbox Studios sont impliqués dans la production) et le budget est conséquent. Mais à quoi bon dés lors que l'ensemble tourne autant à vide. L'histoire est générique au diable mais ça passerait relativement sans une articulation particulièrement misérable. Ils ont du vraiment couper dans le vif pour parvenir à un résultat si déséquilibré avec des résolutions de situations qui tiennent souvent du raccourci bâclé. Ca confère au récit un côté plus idiot que purement parodique, renforcé par une surdose de gunfights (bidons) qui finit par devenir indigeste. J'ai ainsi souvent espéré qu'ils arrêtent d'envoyer des mobs pour écourter les séquences d'hostilités. Oui le fan sera forcément là pour la baston, mais s'il n'a pas la manette en main, l'attente n'est pas la même, il faut proposer autre chose.
Et il n'y a pas grand chose qui séduit dans ce Borderlands. A part peut-être pour ma part Cate Blanchett. Théoriquement trop vieille pour jouer le personnage central de Lilith, elle ne démérite pas, sauve le film de l'accident industriel absolu, mais je préférerais la voir utilisée sur un meilleur matériau. Sinon il faut se coltiner Kevin Hart, ce qui est toujours une épreuve. Même si on est proche du pastiche, le voir en homme d'action triompher de hordes de sauvages, ça demande beaucoup de conviction. Le robot doublé par Jack Black est tout aussi horripilant, mais en revanche ça je sais que la machine l'est aussi dans le jeu, donc on va dire que c'est raccord. Globalement les personnages sont souvent trop distanciés des enjeux du récit pour convaincre. Un peu comme si eux non plus ne voulaient être dupes d'un scénario prétexte. Enervant.
Il fut un temps où l'espace nous faisait rêver. Désormais on nous balade régulièrement dans toute la galaxie (Star Wars Disney, Rebel Moon...) et je n'ai de cesse de regarder ma montre pour vérifier si on atterrit bientôt. C'est trop besogneux. Il n'y a plus que les infographistes qui bossent et ils se contentent souvent de copier coller les mêmes assets à peine retouchés. Avec l'IA ce sera encore pire.
Je ne dois pas être la cible, le public, après vu le bide , apparemment y a pas beaucoup de gens qui étaient la cible.
Après y a des films qui bident mais qui sont géniaux.
Pas le cas pour celui-ci