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On a beau reculer dans le temps pour l'installation de cette nouvelle saison, au risque de perdre ses repères avec l'œuvre originale contemporaine, on n'en demeure pas moins dans l'univers des frères Coen. Là on retrouve un peu l'esprit de The Ballad of Buster Scruggs ou True Grit dans cette façon d'associer le récit historique à la forme de la fable avec ses aspects très cycliques comme les passassions de pouvoir au gré des vagues migratoires. Car s'il y a bien une constante qui n'est pas remise en cause dans Fargo, c'est bien celle de regarder les hommes tomber. Rien que dans le pilote, ça fait déjà du monde de sorti.
On a toujours un paquet de personnages de premier abord normaux, mais qui se révèlent vite être sinon de gros détraqués, en tout cas des gens hors normes. L'infirmière me semble à ce titre devoir poursuivre la tradition de la série. C'est d'ailleurs assez marrant car je ne connaissais absolument pas l'actrice Jessie Buckley que j'ai réellement découvert dans le dernier Charlie Kaufman et je l'ai reconnue du premier coup d'œil. Le reste du casting est aussi assez rigolo même si les personnages n'ont pas encore vraiment livré leur véritable potentiel. Schwartzman est un peu hors de son registre habituel en étant plus sanguin et Whishaw est en retrait mais avec ce qu'il a vu passer, nul doute qu'il va prendre sa revanche.
J'ai adoré la scène de l'arrêt du convoi mafieux à la sortie d'école avec le danger qui survient du côté le moins prévisible. C'est vraiment débile, mais c'est ce que j'attends de cette série qui ne me déçoit pas pour cette reprise avec ce qu'elle propose d'entrée. Après il faut voir si la matière est conséquente sur les 11 épisodes quand même qui ont des durées qui tapent au-dessus de l'heure.
On a toujours un paquet de personnages de premier abord normaux, mais qui se révèlent vite être sinon de gros détraqués, en tout cas des gens hors normes. L'infirmière me semble à ce titre devoir poursuivre la tradition de la série. C'est d'ailleurs assez marrant car je ne connaissais absolument pas l'actrice Jessie Buckley que j'ai réellement découvert dans le dernier Charlie Kaufman et je l'ai reconnue du premier coup d'œil. Le reste du casting est aussi assez rigolo même si les personnages n'ont pas encore vraiment livré leur véritable potentiel. Schwartzman est un peu hors de son registre habituel en étant plus sanguin et Whishaw est en retrait mais avec ce qu'il a vu passer, nul doute qu'il va prendre sa revanche.
J'ai adoré la scène de l'arrêt du convoi mafieux à la sortie d'école avec le danger qui survient du côté le moins prévisible. C'est vraiment débile, mais c'est ce que j'attends de cette série qui ne me déçoit pas pour cette reprise avec ce qu'elle propose d'entrée. Après il faut voir si la matière est conséquente sur les 11 épisodes quand même qui ont des durées qui tapent au-dessus de l'heure.