Un final catastrophique, de gros problèmes de crédibilité au niveau des intrigues, des enjeux, des motivations des personnages, de l'univers montré,
en saison 1 et 2 ça tenait plus ou moins la route cette histoire de robots qui se détraquent, qui se questionnent, qui se révoltent, plus ou moins aidés par les stratagèmes de Robert Ford, tant que ça restait dans un univers clos (le parc d'attractions Westworld) c'était potable,
mais une fois ces Terminators féminins lâchés dans le vrai monde ça part en sucette, on se retrouve avec une redite en beaucoup moins bien de Blade Runner, Terminator, avec une couche à la Nolan bien pompeuse pour alourdir la narration, Aaron Paul peine à rendre crédible son personnage, il y a eu du fric pour les effets spéciaux, les décors, ça se voit, mais ces décors manquent de vie (des rues souvent désertes, une absence quasi-totale de la police, de l'armée, du gouvernement, des médias, tout se passe comme si le monde était dirigé par des entreprises privées, pas de plan vigi-pirate, de caméras de surveillance, Dolorès peut se balader et trucider les gens sans être inquiétée, des soldats complètement à la ramasse quand il s'agit de viser, du gros WTF qu'on voit dans les mauvais blockbuster et série B, ça fait tâche dans une série HBO.
Le personnage de Dolorès est rincé, à forcer de tirer sur l'elastique sur 3 saisons ce personnage a perdu de sa force, la voir ressusciter plusieurs fois dans cette saison et éclater tout ce qui bouge en mode Terminator c'était too much.
Westworld aurait dû idéalement s'arrêter en saison 1, avec un fin ouverte, pour rester sur un bon souvenir.
en saison 1 et 2 ça tenait plus ou moins la route cette histoire de robots qui se détraquent, qui se questionnent, qui se révoltent, plus ou moins aidés par les stratagèmes de Robert Ford, tant que ça restait dans un univers clos (le parc d'attractions Westworld) c'était potable,
mais une fois ces Terminators féminins lâchés dans le vrai monde ça part en sucette, on se retrouve avec une redite en beaucoup moins bien de Blade Runner, Terminator, avec une couche à la Nolan bien pompeuse pour alourdir la narration, Aaron Paul peine à rendre crédible son personnage, il y a eu du fric pour les effets spéciaux, les décors, ça se voit, mais ces décors manquent de vie (des rues souvent désertes, une absence quasi-totale de la police, de l'armée, du gouvernement, des médias, tout se passe comme si le monde était dirigé par des entreprises privées, pas de plan vigi-pirate, de caméras de surveillance, Dolorès peut se balader et trucider les gens sans être inquiétée, des soldats complètement à la ramasse quand il s'agit de viser, du gros WTF qu'on voit dans les mauvais blockbuster et série B, ça fait tâche dans une série HBO.
Le personnage de Dolorès est rincé, à forcer de tirer sur l'elastique sur 3 saisons ce personnage a perdu de sa force, la voir ressusciter plusieurs fois dans cette saison et éclater tout ce qui bouge en mode Terminator c'était too much.
Westworld aurait dû idéalement s'arrêter en saison 1, avec un fin ouverte, pour rester sur un bon souvenir.
Un peu déçu par ce final aussi, alors que cette saison était plus claire et concise dans ses rebondissements que les précédentes, j'ai trouvé cet épisodes trop rempli, comme précipité, le message et les intentions des personnages étaient brouillons, il y avait matière à faire bien 2-3 épisodes avec toutes ces histoires, qui du coup tombent toutes un peu à plat..
J'espère juste que Rachel Evan Wood revient en saison 4, la série ne serait pas la même sans elle, on a croisé une autre reproduction de l'AI déguisé en flic dans le physique d'un des brigands qui balade l'homme en noir dans le parc (étrange choix, qui n'a pas vraiment de sens à part faire un clin d'oeil raté), donc elle peut potentiellement revenir dans son physique d'origine avec cette perle. Mais son combat semble finit.
On verra bien, je regarderai la saison 4, même si les intrigues et la structure narrative ne sont plus au niveau du visuel et des performances du cast, ça reste une série distrayante et agréable à suivre, juste plus du niveau de la saison 1.
J'espère juste que Rachel Evan Wood revient en saison 4, la série ne serait pas la même sans elle, on a croisé une autre reproduction de l'AI déguisé en flic dans le physique d'un des brigands qui balade l'homme en noir dans le parc (étrange choix, qui n'a pas vraiment de sens à part faire un clin d'oeil raté), donc elle peut potentiellement revenir dans son physique d'origine avec cette perle. Mais son combat semble finit.
On verra bien, je regarderai la saison 4, même si les intrigues et la structure narrative ne sont plus au niveau du visuel et des performances du cast, ça reste une série distrayante et agréable à suivre, juste plus du niveau de la saison 1.
Pas super convaincu par ce final qui loin d'être un accomplissement probant se révèle essentiellement comme un pont vers la saison 4, ce qui oblige les showrunners a reporter toutes les réponses que j'attendais réellement pour se contenter de régler son sort à Serac et à mettre un terme à son monde sous contrôle. Du moins son monde, j'aurais presque envie de dire sa ville, parce que finalement l'action est terriblement confinée au même endroit et se réduit à une manif musclée de Gilets Jaunes. On est loin d'une insurrection planétaire. Néanmoins pour en arriver là , que de situations laborieuses, avec des affrontements souvent redondants et parfois carrément ridicules. Je pense notamment à cette séquence au cours de laquelle Dolores se défait d'une troupe de gusses armés de pistolets mitrailleurs sans prendre une égratignure. C'est très mal filmé, les mecs font n'importe quoi, attendent leur tour, tirent dans la direction opposée, bref font exprès de se laisser casser la gueule. Que dire de Maeve qui change de camp finalement sans qu'on ne sache vraiment pourquoi. Ce n'est pas faute d'avoir déjà croisé Dolores précédemment sans se laisser persuader. Dolores qui survit toujours même si c'est sous une copie qui évolue sous ID Charlotte, ce qui est assez logique, mais du coup tend à prouver qu'une conscience (artificielle ou pas) dispose d'un libre arbitre et d'un acquis dans le vécu. J'ai du mal à acheter l'hypothèse que tout est prévisible, calculable et contrôlable. C'est un peu naïf comme idée. En cela quand l'AI sort le résultat comme quoi l'humanité est condamnée d'ici une période de 23 ans, j'ai trouvé ça idiot car abusé (l'IA n'a même pas pris le temps de calculer la probabilité comme dans l'épisode précédent). Le problème avec Nolan c'est qu'il parvient bien à amener des choses, mais ne sait jamais concrétiser dans la finalité. On l'a vu sur Person of Interest et sa conclusion désolante frisant l'arnaque. Là on se perd un peu dans les intentions des personnages et des scénaristes. On se contente surtout de tourner autour du pot parce que finalement il n'y pas grand chose de magistral à exposer.
Ce qui m'a plu c'est l'épilogue, en gros ce qui vend la saison 4. On finit par se retrouver avec l'homme en noir en mode Yul Brynner, c'est à dire en robot exterminateur de l'oeuvre originale. Bon et puis Bernard en méditation qui est la clé, mais qui n'aura servi à rien cette saison. Il est juste l'argument pour revenir la prochaine fois.
La matière à satisfaction de la saison : la production très tape à l'oeil mais inspirée. Vincent Cassel était un bon choix de casting, même si son personnage de Serac n'a pas la fin qu'il méritait. On nous l'avait vendu plus brillant. Inversement je trouve que Aaron Paul a échoué à rendre crédible son personnage de Caleb. Jamais on ne croit que ce type puisse être un tueur, pas plus qu'un leader. Aaron Paul était très bien dans Breaking Bad en petit dealer un peu cassos, mais je ne l'ai pas vu être en mesure de changer de registre dans quoi que ce soit d'autre. C'est un acteur limité dont le jeu passe essentiellement par ses mouvements de sourcils en accent circonflexe. Je ne comprends toujours pas ce que le personnage a d'exceptionnel, il est spectateur des événements plus qu'autre chose dans le final. Dolores l'a choisi par ce qu'il est gentil (c'est niais), il m'avait pourtant semblé que leur rencontre initiale était vraiment le fruit du hasard. J'espère qu'il va un peu se prendre en main en saison 4, sinon ça va vite devenir compliqué.
Ce qui m'a plu c'est l'épilogue, en gros ce qui vend la saison 4. On finit par se retrouver avec l'homme en noir en mode Yul Brynner, c'est à dire en robot exterminateur de l'oeuvre originale. Bon et puis Bernard en méditation qui est la clé, mais qui n'aura servi à rien cette saison. Il est juste l'argument pour revenir la prochaine fois.
La matière à satisfaction de la saison : la production très tape à l'oeil mais inspirée. Vincent Cassel était un bon choix de casting, même si son personnage de Serac n'a pas la fin qu'il méritait. On nous l'avait vendu plus brillant. Inversement je trouve que Aaron Paul a échoué à rendre crédible son personnage de Caleb. Jamais on ne croit que ce type puisse être un tueur, pas plus qu'un leader. Aaron Paul était très bien dans Breaking Bad en petit dealer un peu cassos, mais je ne l'ai pas vu être en mesure de changer de registre dans quoi que ce soit d'autre. C'est un acteur limité dont le jeu passe essentiellement par ses mouvements de sourcils en accent circonflexe. Je ne comprends toujours pas ce que le personnage a d'exceptionnel, il est spectateur des événements plus qu'autre chose dans le final. Dolores l'a choisi par ce qu'il est gentil (c'est niais), il m'avait pourtant semblé que leur rencontre initiale était vraiment le fruit du hasard. J'espère qu'il va un peu se prendre en main en saison 4, sinon ça va vite devenir compliqué.
Catastrophique.
Et je ne commence pas par ce mot pour me "rattraper" de la bonne note attribuée à l'épisode précédent amorçant ce final.
Une impression générale que chaque personnage peut faire sa vie sans que ça n'influe sur les autres, pourtant leurs ambitions sont censées être de grandes envergures, donc ça colle pas du tout.
On a un Caleb manipulé/animé par Dolorès qui fonce tête baissé dans l'objectif dernièrement donné, une Maeve plus têtue que jamais à le contrer, ça m'a fait sourire car je me suis posé la même question au moment où Caleb (re)demande à Maeve pourquoi elle protégeait autant Serac, car à ce niveau là , ça n'avait plus aucun sens, et ça en est devenu soûlant voire ridicule ce mode Dark Kill Bill, les girls à katana on en a assez vu comme ça
En parlant de protection/bastonnade, il y en avait beaucoup trop pour rien, comment rabaisser une production HBO à un simili blockbuster hollywoodien ou Marvel tout fade et sans profondeur, Dolorès reproche à Maeve de ne pas avoir choisi de camp tout le long, les réalisateurs eux l'ont fait: celui de l'action pure et dure avec en contre parti un manque flagrant de profondeur, pas étonnant que l'on ne ressente plus aucune émotion quand il arrive quelquechose aux personnages, ou presque.
Bernard/Arnold, je n'ai strictement rien compris à la rencontre avec cette dame et ce Charlie, ils ont parlé de quoi, de qui là en fait ? Il évolue finalement dans une autre timeline ? Pour m'éclairer, j'ai droit à son départ dans un virtuel/meta/trip dans le Sublime, chouette.
Clap de fin sur un énième remake du final de fight club, qui ne prend pas vraiment, ou est beaucoup trop téléphoné au choix.
L'Homme en noir redevient l'homme en noir après le générique de fin, pète son câble pour finir dézinguer (ou pas ? On s'en fout, c'est le problème) par... Une copie de lui-même, chouette bis.
Et Charlotte compte envahir le monde d'IA Ã sa nouvelle image.
Il faudrait en finir là car c'est irrécupérable je crois.
Merci tout de même pour les quelques très bons moments d'émotions et de démonstrations techniques, une annulation de la S4 (signée je crois ?) serait une bonne chose pour toi, salut WW !
Et je ne commence pas par ce mot pour me "rattraper" de la bonne note attribuée à l'épisode précédent amorçant ce final.
Une impression générale que chaque personnage peut faire sa vie sans que ça n'influe sur les autres, pourtant leurs ambitions sont censées être de grandes envergures, donc ça colle pas du tout.
On a un Caleb manipulé/animé par Dolorès qui fonce tête baissé dans l'objectif dernièrement donné, une Maeve plus têtue que jamais à le contrer, ça m'a fait sourire car je me suis posé la même question au moment où Caleb (re)demande à Maeve pourquoi elle protégeait autant Serac, car à ce niveau là , ça n'avait plus aucun sens, et ça en est devenu soûlant voire ridicule ce mode Dark Kill Bill, les girls à katana on en a assez vu comme ça
En parlant de protection/bastonnade, il y en avait beaucoup trop pour rien, comment rabaisser une production HBO à un simili blockbuster hollywoodien ou Marvel tout fade et sans profondeur, Dolorès reproche à Maeve de ne pas avoir choisi de camp tout le long, les réalisateurs eux l'ont fait: celui de l'action pure et dure avec en contre parti un manque flagrant de profondeur, pas étonnant que l'on ne ressente plus aucune émotion quand il arrive quelquechose aux personnages, ou presque.
Bernard/Arnold, je n'ai strictement rien compris à la rencontre avec cette dame et ce Charlie, ils ont parlé de quoi, de qui là en fait ? Il évolue finalement dans une autre timeline ? Pour m'éclairer, j'ai droit à son départ dans un virtuel/meta/trip dans le Sublime, chouette.
Clap de fin sur un énième remake du final de fight club, qui ne prend pas vraiment, ou est beaucoup trop téléphoné au choix.
L'Homme en noir redevient l'homme en noir après le générique de fin, pète son câble pour finir dézinguer (ou pas ? On s'en fout, c'est le problème) par... Une copie de lui-même, chouette bis.
Et Charlotte compte envahir le monde d'IA Ã sa nouvelle image.
Il faudrait en finir là car c'est irrécupérable je crois.
Merci tout de même pour les quelques très bons moments d'émotions et de démonstrations techniques, une annulation de la S4 (signée je crois ?) serait une bonne chose pour toi, salut WW !
Sinon Russel c'est possible d'avoir des éclairages sur la rencontre de Bernard avec la dame de cet épisode stp ?J'étais complètement paumé sur ce coup...
Final très très décevant. Remodeler Dolores une énième fois pour qu'elle ne dure pas plus d'un épisode c'est naze. Caleb a zéro charisme et on va devoir se le coltiner à présent en perso principal. Maeve comprends beaucoup trop tard, quand à Charlotte, elle devrait être " grillée" depuis l'épisode précédent. Comment peut elle aussi facilement infiltrer Delos ?! Quoi qu'Ed Harris, il entre dans les labo en tuant un seul mec de la sécurité. On entre comme dans un moulin apparemment là bas. Puis, il semble quand même un peu vieux et fatigué pour être vraiment crédible en monsieur muscle. Heureusement qu'ils nous l'échangent avec son clone.
Il aurait été préférable de garder le pognon, pour proposer autre chose, tirer sur l'élastique c'est jamais bon.
C'est le thème même de la saison, la société est dirigée par des entreprises privées (on voit même Serac l'expliquer à un dictateur sud américain), et surtout par une AI qui exclu les indésirables ou leur file des larcins mineurs pour les occuper via une app, il n'y a plus de liberté, tout le monde suis le scénario prédit par la machine, sans s'en rendre compte, donc pas de violence, pas besoin de police sur préparée/armée, etc...
cette vision du monde me semble obsolète aujourd'hui, on a plutôt un monde dirigé par des politiciens mégalos, du Poutine, Trump, en mode nationaliste, qui fliquent leur population, qui dirigent les médias, des politiciens qui placent des pantins dans des entreprises parfois nationalisées (l'industrie du gaz en Russie),
c'est pour ça que je n'ai pas réussi à rentrer dans l'univers de Nolan, qui pose comme postulat qu'une riche entreprise privée peut développer des technologies à la Terminator, sans contrôle de l'État, sans que les médias ne s'en inquiètent,
la franchise Robocop dans les années 80 utilisait aussi l'univers de la grosse société privée qui pouvait développer des robots dangereux (l'OCP), mais l'univers des médias n'était pas mis de coté, tu voyais des pubs satyriques sur la violence, les moeurs de la société de l'époque, la réaction de la population, malgré le coté WTF de l'univers on arrivait à rentrer dedans sans trop se poser de questions, et on comprenait où voulait en venir Paul Verhoeven.
Chez Nolan c'est parti en vrille dès que les robots sont sortis du parc, il y a des thématiques proches de Blade Runner, Terminator, Matrix, les dangers de l'intelligence artificielle, un peu d'action à la Marvel/blockbuster, comme c'est trop ambitieux j'ai l'impression que les scénaristes se sont emmêlés les pinceaux, et n'ont pas réussi à produire une histoire aussi cohérente que l'excellente saison 1,
d'autres ont émis l'hypothèse que le script de la saison 3 était en fait à l'origine réservé à la série Person Of Interest, et que ça a été adapté en urgence à l'univers Westworld, d'où les problèmes, certains personnages qui n'ont pas servi à grand chose dans cette saison (Bernard, William) mais il fallait les intégrer dans le script vu le contrat signé avec ces acteurs.
Bref, je suis d'accord qu'il y a plein de trous et de facilités dans cette saison 3, mais le thème global et cette domination du monde par des milliardaires mégalomanes ne me semble pas si improbable (Bezos, Musk, Zuckerman, etc...)
dans l'univers de westworld on montre des milliardaires qui ont très peu ou pas d'ennuis avec les politiciens, les médias, la justice, la police, pas d'inspecteur, de journaliste d'investigation pour barrer la route à Selac, de groupement de citoyens à la Anonymous pour s'opposer à eux (à part les 2 potes de Caleb, c'est très peu développé), d'emblée on nous montre un univers futuriste sans nous expliquer comment ils en sont arrivés à un tel niveau de déchéance moral et éthique.
Les seuls moments de faiblesse de ces milliardaires c'est lors d'une brève scène dans un épisode où le conseil d'administration d'incite (ou delos je ne sais plus) s'inquiète des répercussions liées au massacre du parc westworld, je crois que c'est le seul moment où ces businessmen s'inquiètent des conséquences (boursières ou judiciaires ?) de leurs expériences high-tech.
Un prequel se déroulant avant les événements de la saison 1 serait peut-être intéressant pour expliquer comment un tel futur a pu se créer.