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Super épisode, visuellement impeccable et bluffant, les intrigues se mettent en place, les personnages prennent de la densité, et surtout quel casting de dingue quand même.
J'ai aimé les conflits internes de Charlotte, qui nous ramènent aux questionnements premier de cette série. Alors que les autres androïdes savent désormais qui ils sont, ici l'intelligence artificielle s'interroge sur ses émotions, son identité, avec une couche supplémentaire quand elle doit prétendre être un humain précis. Et on ne sait pas vraiment qu'elle dose de data sur Charlotte elle incorpore, vu qu'elle ne sait pas tout, il y a une forme de schizophrénie. On sait que le transfert de conscience humaine vers un host ne fonctionne pas vraiment, comme on l'a vu dans les saisons précédentes, mais ça ne semble pas être la cas ici. C'est intriguant en tous les cas, autant que qui est cette AI.
J'ai aussi aimé la naissance de relation entre Dolores et Caleb, et l'explication de comment la technologie régie le monde des humains. On revient à un niveau de scénario plus proche de la saison 1, avec des enjeux claires et un univers fascinant. Quel bonheur.
J'ai aimé les conflits internes de Charlotte, qui nous ramènent aux questionnements premier de cette série. Alors que les autres androïdes savent désormais qui ils sont, ici l'intelligence artificielle s'interroge sur ses émotions, son identité, avec une couche supplémentaire quand elle doit prétendre être un humain précis. Et on ne sait pas vraiment qu'elle dose de data sur Charlotte elle incorpore, vu qu'elle ne sait pas tout, il y a une forme de schizophrénie. On sait que le transfert de conscience humaine vers un host ne fonctionne pas vraiment, comme on l'a vu dans les saisons précédentes, mais ça ne semble pas être la cas ici. C'est intriguant en tous les cas, autant que qui est cette AI.
J'ai aussi aimé la naissance de relation entre Dolores et Caleb, et l'explication de comment la technologie régie le monde des humains. On revient à un niveau de scénario plus proche de la saison 1, avec des enjeux claires et un univers fascinant. Quel bonheur.
Une nouvelle saison plutôt fortiche et sur la forme, artistiquement et techniquement assez renversante, tout comme sur le fond du scénario des plus prenants. Il y a juste cette fichue habitude de rétention d'information qui me gave toujours autant dans la mesure où elle me fait bugger pour suivre convenablement le déroulement des événements. Et le pire que ça ne se justifie absolument pas. Donc pourquoi ne pas dire qui (du moins la boule de qui) est placé dans le crâne de Charlotte Hale? C'est assez ridicule de le masquer. L'IA sait qui elle est, Dolores sait aussi qui elle a placé dans le host (quelqu'un en qui elle a confiance) mais on se refuse à nous filer un nom. Procédé totalement abusé. Et comme Charlotte va être en plus au sein d'un gros conflit de personnalité, entre la mémoire de Charlotte et celle de l'IA, c'est d'autant plus stupide de nous rendre anonyme cette dernière. Ca m'a contrarié sur tout l'épisode alors que plein de choses plutôt intéressantes ont été amenées, notamment la relation entre Caleb et Dolores qui me paraissait un peu incongrue au départ (du moins liée au hasard). Il est évident que les deux ont un objectif commun face à une société orwellienne. Surtout l'objectif de Dolores est plus nuancé. Au départ il y avait un côté un peu Terminator, je pensais qu'elle voulait avant tout se venger, tout détruire pour faire triompher le règne des robots. Et en fait il y a un aspect plus fight the power, à bas Soros (enfin Serac), vive la liberté des hommes et des IA qui est plus engageant. On ne sait pas encore vraiment qui sont les plus pourris. Les intentions de Serac ne sont pas encore dévoilées. Il est contre la rébellion robot et à priori contre Delos Incorporated. Je pense qu'il est avant pour sa propre gueule.
C'était assez marrant le parallèle entre Charlotte en mère dysfonctionnelle et Caleb victime d'une mère dysfonctionnelle. Il y a quelque chose qui est sociétalement bien amoché dans cette anticipation de toute évidence en particulier au niveau maternel (déjà Maeve et son gosse perdu).
C'était assez marrant le parallèle entre Charlotte en mère dysfonctionnelle et Caleb victime d'une mère dysfonctionnelle. Il y a quelque chose qui est sociétalement bien amoché dans cette anticipation de toute évidence en particulier au niveau maternel (déjà Maeve et son gosse perdu).
Au début j'ai pensé à Clementine, pour le coté perdue et fragile, mais ça ne colle pas avec la fin où Charlotte se rappelle qu'elle est un prédateur aussi. Ça fait plus penser à Angela, mais je l'imaginais plutôt dans le garde du corps. On est pas trop dans une relation père/fille non plus.
Du coup je ne sais pas, ça a le mérite de lancer des conversations/théories qui vont nous garder occupés