Bouh !
Une bien belle série se rapprochant beaucoup de Shining ou Crimson Peak.
La dernière déclinaison du livre de Shirley Jackson remonte à 1999 par Jan de Bont, qui, porté par un très beau casting, avait surtout d'horrible son jeu d'acteurs et ses effets spéciaux.
Un film qui tua la carrière de son réalisateur qui n'a plus rien réalisé par la suite.
Le thème de la maison hantée est tellement éculé que j'ai pris l'objet avec une pointe d'interrogation. Quoi de neuf ?
La série se découpe en deux parties.
La première consiste à présenter des personnages ayant atteint l'âge de la maturité sans avoir traité un traumatisme important de leur enfance, les rendant "incomplets" en temps qu'adulte.
D'emblée, une inégalité se pose entre chacun des personnages et donc entre chacun des cinq premiers épisodes. En temps que spectateurs, chacun adhère plus envers tel personnage qu'un autre. Question de ressenti.
Chaque acteur joue sa partition à merveille. Ils sont habités par leur personnage. Ma préférence a été porté, comme beaucoup, sur les personnages d'Olivia, Théo et surtout Nell.
Carla Gugino, incarnant la mère Olivia, n'a jamais été aussi juste dans le rôle de la mère perdant petit à petit la boule. Une actrice, dont le talent sous-exploité, explose le petit écran.
Kate Siegel et son physique d'Angelina Jolie, qui tenait le rôle principal du film Netflix "Pas un bruit", confirme tout le bien que l'on pense d'elle. Étant la femme du réalisateur de la série, Mike Flanagan, je ne peux m'empêcher de penser comment la discussion de couple, à propos de son rôle, a pu tourner. "Bon chérie, j'ai une idée pour mettre un peu de piment dans notre couple. Tu vas jouer une femme lesbienne."
Victoria Pedretti remporte le morceau. Dès les premières minutes de l'épisode lui étant consacré, une espèce de magie opère devant la caméra. Son jeu, lors de sa rencontre avec son docteur, la rend d'emblée extrêmement attachante. Et que dire de sa version jeune. Violet MacGraw est une adorable petite poupée.
Passés les cinq épisodes de présentation des personnages, les cinq derniers consistent à un égrainage classique d'indices sur ce qu'il s'est véritablement passé cette fameuse nuit avec une montée en puissance solide.
L'épisode six peut être considéré, malheureusement, comme le climax de la série. Techniquement impressionnant et irréprochable, beau, triste, poétique ; les épisodes qui suivent peuvent paraître quelque peu fades en comparaison de celui-ci.
Le final est une variation très pertinente du mythe de la maison hantée qui casse totalement la montée en puissance des épisodes précédents. C'est intelligent, surprenant et très bien écrit.
La solution apportée sur la peur de la séparation avec l'être aimé est vraiment belle et poétique.
Cette série est un sacré dépoussiérage d'un thème maintes fois conté.
Ce n'est pas une série d'horreur mais plus une série fantastique où les fantômes font partie du quotidien, à l'instar des films de Guillermo Del Toro tel que "L'Echine du Diable", "Crimson Peak"...
Bien entendu, il y a du jump scare bien senti qui fait sauter au plafond ; il ne s'agit pas de tout dépoussiérer au mépris de ce qui fait le sel de ce type d'histoire.
Pour conclure, Hauting of Hill House est une très belle série qui traite de thèmes difficiles comme les traumatismes d'enfance, la mort, le deuil, la résilience, l'envie de vivre et consort.
Ce sont des thèmes difficiles à appréhender car ils font partie de notre quotidien, mais ils sont traités avec optimisme, de façon très américaine oserais-je dire.
Il serait criminel de réduire cette série à une banale série d'horreur qu'ont laissé sous-entendre les bandes annonces. C'est beaucoup plus et bien mieux: de la peur et des larmes.
Une bien belle série se rapprochant beaucoup de Shining ou Crimson Peak.
La dernière déclinaison du livre de Shirley Jackson remonte à 1999 par Jan de Bont, qui, porté par un très beau casting, avait surtout d'horrible son jeu d'acteurs et ses effets spéciaux.
Un film qui tua la carrière de son réalisateur qui n'a plus rien réalisé par la suite.
Le thème de la maison hantée est tellement éculé que j'ai pris l'objet avec une pointe d'interrogation. Quoi de neuf ?
La série se découpe en deux parties.
La première consiste à présenter des personnages ayant atteint l'âge de la maturité sans avoir traité un traumatisme important de leur enfance, les rendant "incomplets" en temps qu'adulte.
D'emblée, une inégalité se pose entre chacun des personnages et donc entre chacun des cinq premiers épisodes. En temps que spectateurs, chacun adhère plus envers tel personnage qu'un autre. Question de ressenti.
Chaque acteur joue sa partition à merveille. Ils sont habités par leur personnage. Ma préférence a été porté, comme beaucoup, sur les personnages d'Olivia, Théo et surtout Nell.
Carla Gugino, incarnant la mère Olivia, n'a jamais été aussi juste dans le rôle de la mère perdant petit à petit la boule. Une actrice, dont le talent sous-exploité, explose le petit écran.
Kate Siegel et son physique d'Angelina Jolie, qui tenait le rôle principal du film Netflix "Pas un bruit", confirme tout le bien que l'on pense d'elle. Étant la femme du réalisateur de la série, Mike Flanagan, je ne peux m'empêcher de penser comment la discussion de couple, à propos de son rôle, a pu tourner. "Bon chérie, j'ai une idée pour mettre un peu de piment dans notre couple. Tu vas jouer une femme lesbienne."
Victoria Pedretti remporte le morceau. Dès les premières minutes de l'épisode lui étant consacré, une espèce de magie opère devant la caméra. Son jeu, lors de sa rencontre avec son docteur, la rend d'emblée extrêmement attachante. Et que dire de sa version jeune. Violet MacGraw est une adorable petite poupée.
Passés les cinq épisodes de présentation des personnages, les cinq derniers consistent à un égrainage classique d'indices sur ce qu'il s'est véritablement passé cette fameuse nuit avec une montée en puissance solide.
L'épisode six peut être considéré, malheureusement, comme le climax de la série. Techniquement impressionnant et irréprochable, beau, triste, poétique ; les épisodes qui suivent peuvent paraître quelque peu fades en comparaison de celui-ci.
Le final est une variation très pertinente du mythe de la maison hantée qui casse totalement la montée en puissance des épisodes précédents. C'est intelligent, surprenant et très bien écrit.
La solution apportée sur la peur de la séparation avec l'être aimé est vraiment belle et poétique.
Cette série est un sacré dépoussiérage d'un thème maintes fois conté.
Ce n'est pas une série d'horreur mais plus une série fantastique où les fantômes font partie du quotidien, à l'instar des films de Guillermo Del Toro tel que "L'Echine du Diable", "Crimson Peak"...
Bien entendu, il y a du jump scare bien senti qui fait sauter au plafond ; il ne s'agit pas de tout dépoussiérer au mépris de ce qui fait le sel de ce type d'histoire.
Pour conclure, Hauting of Hill House est une très belle série qui traite de thèmes difficiles comme les traumatismes d'enfance, la mort, le deuil, la résilience, l'envie de vivre et consort.
Ce sont des thèmes difficiles à appréhender car ils font partie de notre quotidien, mais ils sont traités avec optimisme, de façon très américaine oserais-je dire.
Il serait criminel de réduire cette série à une banale série d'horreur qu'ont laissé sous-entendre les bandes annonces. C'est beaucoup plus et bien mieux: de la peur et des larmes.
...
La série fut très bien, mais je suis assez déçu de la fin.
Alors oui on sait tous qu'il ne faut pas se focaliser sur le surnaturel mais sur l'histoire de famille. Mais bon, quand on te sort autant de choses bien faite, comme Nell qui est la fille au cou tordu, c'est dommage au final d'en rester là .
Sinon c'est vraiment une série que j'ai eu du plaisir à suivre et qui n'a pas franchement besoin de suite où de préquel.
La série fut très bien, mais je suis assez déçu de la fin.
Alors oui on sait tous qu'il ne faut pas se focaliser sur le surnaturel mais sur l'histoire de famille. Mais bon, quand on te sort autant de choses bien faite, comme Nell qui est la fille au cou tordu, c'est dommage au final d'en rester là .
Sinon c'est vraiment une série que j'ai eu du plaisir à suivre et qui n'a pas franchement besoin de suite où de préquel.
Beaucoup d'émotion pour ce final et c'est ce qui compense probablement le manque de révélations, car en définitif on ne s'écarte pas trop du schéma habituel de la bâtisse hantée malgré le jeu de piste élaboré depuis le départ. Mais bon indéniablement et je rejoins Travis et Lukahood, ce qui aura de toute manière rendu The Haunting of Hill House si captivant, c'est le soin apporté à tous les niveaux, de l'écriture à l'interprétation. Parce qu'on est content que les personnages s'en sortent vu qu'on s'y était attaché et là est l'essentiel. Même s'ils se font tous mettre en PLS d'entrée par la maligne Poppy, à aucun moment je n'ai douté qu'ils allaient s'en sortir (les scénaristes ont renoncé à nous balader à ce stade). On a le happy end un peu forcé avec les personnages qui font leur mea culpa pour alléger leurs bagages. Et donc le sacrifice un peu neuneu du padre. Un peu neuneu car finalement très nihiliste dans la philosophie (qui permet à la bicoque de ne pas être détruite par ailleurs). Car il faudrait croire que le meilleur destin qu'on puisse souhaiter post mortum, c'est d'être enfermé sous forme d'esprit errant dans cette sale masure victorienne. C'est vrai qu'ils ont l'air de s'y éclater vachement. Le pire étant les Dudley qui vont tous s'y enterrer pour rester ensemble. A aucun moment ils ne se posent la question de savoir s'il n'y a pas mieux ailleurs. Les fantômes étant des esprits tourmentés car prisonniers, ça n'a absolument rien d'enviable. Bref, Hugh aurait du exploser la maison pour libérer les âmes prisonnières plutôt que d'aller s'y piéger parce que sa femme le lui avait demandé (prétextant qu'elle y était seule alors que Nell y était aussi coincée). Je pense qu'ils auraient du faire appel aux époux Warren (de The Conjuring) pour régler l'embrouille paranormale. Au moins eux, ils font le ménage.
Et donc même si la bicoque est toujours debout, je déconseille fortement à Netflix de tenter la suite avec une nouvelle famille. Je ne pense pas que la magie propre à la série supporterait la déclinaison.
Et donc même si la bicoque est toujours debout, je déconseille fortement à Netflix de tenter la suite avec une nouvelle famille. Je ne pense pas que la magie propre à la série supporterait la déclinaison.
Le final est à la hauteur du reste de la série même si les épisodes 5 et 6 resteront les 2 grosses gifles de cette série.
Tout se recoupe plutôt bien, c'est pas parfait mais c'était quand même fichtrement bien écrit.
Alors, est-ce que The Haunting Of Hill House est une série d'horreur ? Pour moi, oui mais si c'était juste ça, je n'aurais pas adhéré autant. L'intrigue et les personnages ont rivalisé avec l'ambiance et le quelques sursauts (le bond que j'ai fait quand Shirley et Theo se disputent dans la voiture)...
Et évidemment mention spéciale à Carla Gugino...
Tout se recoupe plutôt bien, c'est pas parfait mais c'était quand même fichtrement bien écrit.
Alors, est-ce que The Haunting Of Hill House est une série d'horreur ? Pour moi, oui mais si c'était juste ça, je n'aurais pas adhéré autant. L'intrigue et les personnages ont rivalisé avec l'ambiance et le quelques sursauts (le bond que j'ai fait quand Shirley et Theo se disputent dans la voiture)...
Et évidemment mention spéciale à Carla Gugino...
La bonne nouvelle c'est qu'il y a une conclusion a cette série. A priori pas de seconde saison possible,mais sait-on jamais.
Oui, il y a une explication a tout cela, pas vraiment rationnelle bien sûr, mais on comprend la situation et le pourquoi du comment, c'est pas Lost et c'est tant mieux.
Sans doute cette fin est elle sujette à discussion, certains seront satisfaits d'autres non c'est fatal.
Bon point, je n'avais pas fait attention au décors de la maison durant tous les épisodes, ils m'ont bien eu même si ce n'est pas primordial.
Au final mis à part le 1er et 5ème épisode l'histoire n'est peut être pas si horrifique que cela. Un peu quand même. J'oserai pas dire que c'est une belle histoire mais c'est une histoire au moins, avec une famille attachante. Mais c'est une vraie histoire de maison hantée.
J'aimais pas trop le genre et il y a eu vraiment un beau travail d'écriture et une réalisation inventive et un casting impeccable.Il y a eu des longueurs surtout après le 6 mais c'est inhérent au format Netflix. Maintenant chacun jugera de la conclusion.
Je me suis accroché après un premier épisode choc mais vu dans la nuit et un second pas passionnant mais bon ça valait le coup
Oui, il y a une explication a tout cela, pas vraiment rationnelle bien sûr, mais on comprend la situation et le pourquoi du comment, c'est pas Lost et c'est tant mieux.
Sans doute cette fin est elle sujette à discussion, certains seront satisfaits d'autres non c'est fatal.
Bon point, je n'avais pas fait attention au décors de la maison durant tous les épisodes, ils m'ont bien eu même si ce n'est pas primordial.
Au final mis à part le 1er et 5ème épisode l'histoire n'est peut être pas si horrifique que cela. Un peu quand même. J'oserai pas dire que c'est une belle histoire mais c'est une histoire au moins, avec une famille attachante. Mais c'est une vraie histoire de maison hantée.
J'aimais pas trop le genre et il y a eu vraiment un beau travail d'écriture et une réalisation inventive et un casting impeccable.Il y a eu des longueurs surtout après le 6 mais c'est inhérent au format Netflix. Maintenant chacun jugera de la conclusion.
Je me suis accroché après un premier épisode choc mais vu dans la nuit et un second pas passionnant mais bon ça valait le coup
Moi la bande-annonce m'a attirée, mais comme toi, je n'aime pas trop le genre "horreur", du coup...
Oui mais moi, je regarde les séries le soir avant de dormir...
Donc les trucs qui font flipper juste avant d'éteindre la lumière, ben... moi, je me fais des films et je me fais peur toute seule après
Oui mais moi, je regarde les séries le soir avant de dormir...
Donc les trucs qui font flipper juste avant d'éteindre la lumière, ben... moi, je me fais des films et je me fais peur toute seule après
Honnêtement, ce qui reste après avoir vu les épisodes, c'est plus une envie de connaitre les réponses aux mystères que la traditionnelle angoisse des films d'horreur.
Je n'ai pas ouvert un fil sur les épisodes 7,8,9 car j'aurais du spoiler, j'attends que d'autres les ait vus... Trop d'éléments importants dedans.
C'est quand même malin le coup de la chambre rouge présente partout sous toutes les formes.
En tout cas l'épisode maître reste clairement le 5 je crois, celui avec Nell. C'est celui qui fonctionnait le mieux et qui laissait espérer qu'on allait aboutir un peu plus loin dans le délire.