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Bah moi j'ai aimé cet épisode, certes lent mais d'une grande poésie, ça m'a fait penser à Eternal Sunshine of the Spotless Mind de Michel Gondry (toute proportion gardée), elle voyage entre ses souvenirs et le présent, avec comme miettes de pain les pièces d'échec, on retrace ses absences depuis le début de la saison, et c'est ensuite un moyen pour son cerveau de retrouver les balles du revolver, car elle s'est quand même rendu compte qu'il y avait un fou échappé de l'asile.chez elle (vu aux infos).
Bref, ça marchait bien comme épisode en dehors de la série, un peu comme un téléfilm indépendant, et Sissy Spacek était très bien.
Bref, ça marchait bien comme épisode en dehors de la série, un peu comme un téléfilm indépendant, et Sissy Spacek était très bien.
Le Stephen King que je hais
Cet épisode concentre tout ce que je déteste chez les productions audiovisuelles de Stephen King : la mise en image "fumeuse" d'une psychose...
En plus, tout l'épisode ne se centre que sur cela : tout l'épisode en vrac du point de vue d'une malade souffrant d'alzheimer... Bravo à l'actrice pour réussir à ne pas tomber dans le ridicule. Mais c'est une mission impossible pour ce qui est de garder l'attention du spectateur (AMHA).
Le seul intérêt de l'épisode me semble être de faire le parallèle entre Alzheimer et cette supposée capacité d'écoute d'univers parallèles / futurs possible ?
Et rien ne prouve que les deux sont liés. Sauf que les deux passeraient pour des fous... Grand classique du précurseur incompris !
Bref un épisode (de plus) à noyer le poison.
Cet épisode concentre tout ce que je déteste chez les productions audiovisuelles de Stephen King : la mise en image "fumeuse" d'une psychose...
En plus, tout l'épisode ne se centre que sur cela : tout l'épisode en vrac du point de vue d'une malade souffrant d'alzheimer... Bravo à l'actrice pour réussir à ne pas tomber dans le ridicule. Mais c'est une mission impossible pour ce qui est de garder l'attention du spectateur (AMHA).
Le seul intérêt de l'épisode me semble être de faire le parallèle entre Alzheimer et cette supposée capacité d'écoute d'univers parallèles / futurs possible ?
Et rien ne prouve que les deux sont liés. Sauf que les deux passeraient pour des fous... Grand classique du précurseur incompris !
Bref un épisode (de plus) à noyer le poison.
Mais bon sang...
Je me demandais où cette série très indécise voulait en venir depuis le début. Si je m'en tiens à ce seul épisode focalisé sur Ruth, ça se résumerait à Alzheimer et les distorsions causées par la maladie (je sais que ça occasionnait une perte de mémoire, pas que ça faisait voyager dans le temps). On pourrait alors croire que l'ensemble des intrigues un peu bidons et approximatives qu'on se coltine depuis le départ ne seraient qu'un empilement des vues de l'esprit perturbé de la pauvre femme. Mais le personnage n'est pas suffisamment central pour que ce soit possible, notamment ça n'explique pas l'intrigue indépendante de Henry (assez absent d'ailleurs cette semaine).
De cet enchevêtrement de souvenirs, il ne ressort pas grand chose et c'est bien le souci. Le pasteur était à moitié illuminé et abusait de son autorité sur sa femme et sur son fils adoptif. Ca au moins ça semble clair désormais. Le reste (le clébard, les valises...) nage dans la confusion la plus totale et n'a eu sur ma personne qu'un seule effet : me faire piquer du nez à maintes reprises. Pas pigé quel rôle finalement jouait John Doe dans ce bordel. Une sorte de vaisseau dans lequel s'incarne l'âme torturée du révérend Deaver? Bouaif... On ne saura pas qui est mort au bout du compte. Pangborn? John Doe? Rintintin? c'était pourtant le cliff de l'épisode précédent...
Il y a un vrai souci entre le sujet et le format. Tout ça manque cruellement d'optimisation et se traîne plus qu'il ne me convainc. Je soupçonne qu'à un moment donné on va chercher à nous coller un twist pour nous dire que tout ceci n'était absolument pas ce qu'on pensait et tant pis si c'était chiant sur la longueur. Sauf que la longueur frise tout de même les 10 heures à terme, l'escroquerie commence à devenir évidente...
Sissy Spacek demeure irréprochable et joue parfaitement sa partition parce qu'elle est incontestablement une grande actrice.
Je me demandais où cette série très indécise voulait en venir depuis le début. Si je m'en tiens à ce seul épisode focalisé sur Ruth, ça se résumerait à Alzheimer et les distorsions causées par la maladie (je sais que ça occasionnait une perte de mémoire, pas que ça faisait voyager dans le temps). On pourrait alors croire que l'ensemble des intrigues un peu bidons et approximatives qu'on se coltine depuis le départ ne seraient qu'un empilement des vues de l'esprit perturbé de la pauvre femme. Mais le personnage n'est pas suffisamment central pour que ce soit possible, notamment ça n'explique pas l'intrigue indépendante de Henry (assez absent d'ailleurs cette semaine).
De cet enchevêtrement de souvenirs, il ne ressort pas grand chose et c'est bien le souci. Le pasteur était à moitié illuminé et abusait de son autorité sur sa femme et sur son fils adoptif. Ca au moins ça semble clair désormais. Le reste (le clébard, les valises...) nage dans la confusion la plus totale et n'a eu sur ma personne qu'un seule effet : me faire piquer du nez à maintes reprises. Pas pigé quel rôle finalement jouait John Doe dans ce bordel. Une sorte de vaisseau dans lequel s'incarne l'âme torturée du révérend Deaver? Bouaif... On ne saura pas qui est mort au bout du compte. Pangborn? John Doe? Rintintin? c'était pourtant le cliff de l'épisode précédent...
Il y a un vrai souci entre le sujet et le format. Tout ça manque cruellement d'optimisation et se traîne plus qu'il ne me convainc. Je soupçonne qu'à un moment donné on va chercher à nous coller un twist pour nous dire que tout ceci n'était absolument pas ce qu'on pensait et tant pis si c'était chiant sur la longueur. Sauf que la longueur frise tout de même les 10 heures à terme, l'escroquerie commence à devenir évidente...
Sissy Spacek demeure irréprochable et joue parfaitement sa partition parce qu'elle est incontestablement une grande actrice.