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On conserve un aspect foncièrement imprévisible dans cette troisième saison de Fargo, ce qui est très plaisant parce qu'on défie un peu les lois du genre. Logiquement tout cela devrait tourner rapidement au bain de sang et en fait non. Ca ruse, ça combine dans les faux semblants. Ceux qui semblaient en position de supériorité absolue se retrouvent mis en difficulté. Le petit chinois notamment qui enchaîne les revers (et ça fait plaisir de voir enfin effacer sa mine distanciée et suffisante). Varga trouve enfin également à qui parler, bon même si à priori Nikki ne semblait pas être une génie du crime. Son nouveau partenaire de crime lui donne des ailes, c'est vrai qu'il assure plus que ce pauvre Ray. Varga conserve néanmoins un contrôle relatif de la situation, du moins avant le redressement fiscal. C'est en grande partie lui qui impose ce chaos en chef d'orchestre, c'est un vrai grand malade qui surprend. Une fois de plus le méchant fait le spectacle en rompant avec le train train.
Et s'il n'y avait pas cela, Fargo pourrait être un peu chiant. Il y a aussi des longueurs. Les confessions interminables de Emmit et ses souvenirs de timbres avec son frangin, c'était surdosé par exemple. Et puis le personnage est tellement insipide, c'est fait exprès pour le contraste je sais. Même les flics sont un peu rasoirs, mais c'est souvent le cas aussi dans Fargo. Ce sont des gens normaux. Mais j'ai adoré la séquence du bar avec Gloria défaite consolée par sa copine Collègue Winnie. C'était d'une grande simplicité mais c'était émouvant, ça fonctionnait. Comme quoi tout ne repose pas seulement sur l'explosif. C'est juste que lorsqu'on bouscule les conventions, il faut accepter que parfois on tombe bien et parfois c'est moins heureux. Surtout sur un format de série.
"The problem is not that there is evil in the world, the problem is that there is good. Because otherwise, who would care?"
Et s'il n'y avait pas cela, Fargo pourrait être un peu chiant. Il y a aussi des longueurs. Les confessions interminables de Emmit et ses souvenirs de timbres avec son frangin, c'était surdosé par exemple. Et puis le personnage est tellement insipide, c'est fait exprès pour le contraste je sais. Même les flics sont un peu rasoirs, mais c'est souvent le cas aussi dans Fargo. Ce sont des gens normaux. Mais j'ai adoré la séquence du bar avec Gloria défaite consolée par sa copine Collègue Winnie. C'était d'une grande simplicité mais c'était émouvant, ça fonctionnait. Comme quoi tout ne repose pas seulement sur l'explosif. C'est juste que lorsqu'on bouscule les conventions, il faut accepter que parfois on tombe bien et parfois c'est moins heureux. Surtout sur un format de série.
"The problem is not that there is evil in the world, the problem is that there is good. Because otherwise, who would care?"