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Et donc finalement Durant reste à bord pour le duel final avec Huntington. Ce qui est assez logique comme aboutissement. Ce qui l'est moins du coup, c'est de nous avoir spoilé le sort de Durant avec le flashforward de l'épisode 11. Certes Durant remporte le concours Ogden, pas au mérite forcément, mais on sait néanmoins que sa chute est devant là où Huntington est promis à triompher. Donc on attend du coup simplement de savoir le pourquoi du comment, sans véritable suspense. Un choix narratif assez discutable...
Le cas Bohannon est plus énigmatique. Là on nous le laisse écroulé dans sa petite cahute, seul, brisé, dans ce qui pourrait une fin à la Durant. Je n'y crois pas une seconde. Ce serait pathétique, vain. Le type a tout sacrifié pour boucler ce pan de l'Histoire américaine, se racheter de son passé trouble et on nous dirait il n'y a pas de rédemption en ce bas monde. On a envie de le voir heureux ce brave homme.
Après tout dépend de la démarche des Gayton et de leur envie de romancer un peu leur entreprise. Bohannon est quand même un des rares personnages intègres de la série. Là où les deux tycoons du chemin de fer ne sont que des crapules. Je vois mal les showrunners nous laisser sur une vision de l'Amérique ultra libérale qui se construit avec des méthodes de voyous sans place pour les héros. La libre concurrence effrénée a quand même ses limites. Grant aurait mieux fait de fixer un contrat à remplir pour chacun des prestataires plutôt que de les opposer de la sorte. Ca aurait évité qu'ils soient poussés à construire une voie ferrée certes en un temps record, mais totalement pourrie... Mais une fois encore Hell on Wheels n'est qu'inspiré de la réalité, les protagonistes ont été inventés à partir de personnages réels. Cullen Bohannon a ainsi été nourri du vécu de John Stephen “Jack” Casement, les Gayton sont donc totalement libres de le faire finir comme ils l'entendent sans trahir qui que ce soit. J'ose espérer qu'ils sauront être bienveillants avec lui.
Le cas Bohannon est plus énigmatique. Là on nous le laisse écroulé dans sa petite cahute, seul, brisé, dans ce qui pourrait une fin à la Durant. Je n'y crois pas une seconde. Ce serait pathétique, vain. Le type a tout sacrifié pour boucler ce pan de l'Histoire américaine, se racheter de son passé trouble et on nous dirait il n'y a pas de rédemption en ce bas monde. On a envie de le voir heureux ce brave homme.
Après tout dépend de la démarche des Gayton et de leur envie de romancer un peu leur entreprise. Bohannon est quand même un des rares personnages intègres de la série. Là où les deux tycoons du chemin de fer ne sont que des crapules. Je vois mal les showrunners nous laisser sur une vision de l'Amérique ultra libérale qui se construit avec des méthodes de voyous sans place pour les héros. La libre concurrence effrénée a quand même ses limites. Grant aurait mieux fait de fixer un contrat à remplir pour chacun des prestataires plutôt que de les opposer de la sorte. Ca aurait évité qu'ils soient poussés à construire une voie ferrée certes en un temps record, mais totalement pourrie... Mais une fois encore Hell on Wheels n'est qu'inspiré de la réalité, les protagonistes ont été inventés à partir de personnages réels. Cullen Bohannon a ainsi été nourri du vécu de John Stephen “Jack” Casement, les Gayton sont donc totalement libres de le faire finir comme ils l'entendent sans trahir qui que ce soit. J'ose espérer qu'ils sauront être bienveillants avec lui.