Je m'en excuse presque mais je mets 20 parce que je ne sais pas quelle autre note j'aurai pu donner.
Je n'ai aucune base de comparaison avec ce que je viens de voir, je suis complètement sur le cul.
Je me demande même si je viens vraiment de regarder une série ou bien si j'étais plongé dans la réalité géopolitique.
Légitimer la violence, encourager discretement le terrorisme pour semer la panique voila des questions politico - philosophiques bien actuelles...
Mais là ou je suis encore plus embêté c'est que je me suis attaché aux Underwood et j'avoue même avoir eu peur pour Francis lors de son excellente confrontation avec Hammerschmidt. Mention à ce bon vieux Tom qui ne lâche rien. Chapeau bas l'emmerdeur !
Puis voilà qu'après Claire va encore plus loin que son tendre et cher en dépassant la dernière ligne rouge : semer le chaos, verser le sang et favoriser la guerre... tout ce que nous public ne voulons plus voir dans notre réalité.
Mes sentiments sont donc en totale contradiction, et en plus le contexte s'étant homelandisé, l'actualité (réelle) complètement pourrie m'a rattrapé et miné le morale.
Je me demande même si le plan des Underwood ne s'appliquait pas aussi aux téléspectateurs : créer le dégout pour amorcer petit à petit un détachement jusqu'à leur chute ?
Je n'ai aucune base de comparaison avec ce que je viens de voir, je suis complètement sur le cul.
Je me demande même si je viens vraiment de regarder une série ou bien si j'étais plongé dans la réalité géopolitique.
Légitimer la violence, encourager discretement le terrorisme pour semer la panique voila des questions politico - philosophiques bien actuelles...
Mais là ou je suis encore plus embêté c'est que je me suis attaché aux Underwood et j'avoue même avoir eu peur pour Francis lors de son excellente confrontation avec Hammerschmidt. Mention à ce bon vieux Tom qui ne lâche rien. Chapeau bas l'emmerdeur !
Puis voilà qu'après Claire va encore plus loin que son tendre et cher en dépassant la dernière ligne rouge : semer le chaos, verser le sang et favoriser la guerre... tout ce que nous public ne voulons plus voir dans notre réalité.
Mes sentiments sont donc en totale contradiction, et en plus le contexte s'étant homelandisé, l'actualité (réelle) complètement pourrie m'a rattrapé et miné le morale.
Je me demande même si le plan des Underwood ne s'appliquait pas aussi aux téléspectateurs : créer le dégout pour amorcer petit à petit un détachement jusqu'à leur chute ?
Et ce fut donc la dictature.
Les Underwood n'ont décidément pas envie de lâcher les rennes. C'est bien de les avoir acculés de la sorte, je regrette encore que la progression décisive n'ait pas été plus étalée sur la deuxième partie de saison et soit juste enquillée sur les deux ultimes épisodes. House of Cards a besoin d'évoluer, d'être poussé vers de nouveaux retranchements, on a pu sentir que certains mécanismes de luttes d'influence commençaient à être usés. J'aurai en tout cas apprécié les gros efforts de développement des personnages, sur le background de Claire notamment (Ellen Burstyn ayant été une bonne pioche). Le fait que la série se repose aussi sur ses meilleurs atouts, à savoir ses récurrents avec pas mal de monde qui est reconvoqué (il manquait juste Gavin à l'appel). Limite les nouveaux LeAnn, Macallan, ont un peu de mal à faire leur trou. Les Conway en revanche figuraient une belle antithèse des Underwood bien que manquant cruellement d'expérience. On voit que Will commence à perdre une certaine candeur dans le combat. Ce qui provoque inévitablement une tension au sein de son ménage.
Tout n'était pas forcément super bien huilé dans ce finish où tout se télescopait un peu dans la confusion, mais l'épisode réunit son lot de scènes fortes. L'affrontement entre Tom et Franky a tenu ses promesses. Le journaliste ne s'est pas démonté même après avoir plongé les yeux dans le regard noir du président. Claire achève ici sa mise à l'épreuve quant à ses capacités de vice présidente. Sa confrontation avec le chef irakien était assez remarquable de finesse et de sang froid. Et puis on sait désormais que sa mue en maître du jeu est accomplie puisqu'elle aussi a désormais le privilège de s'extraire de l'histoire pour nouer le contact avec le téléspectateur.
On nous laisse avec beaucoup d'interrogations. La guerre suffira t-elle pour détourner l'attention du scandale démocrate? Les Underwood ne sont pas les premiers à la déclarer pour de mauvaises raisons dans la réalité hélas. A priori ça devrait en tout cas bloquer les élections. Mais pour autant est-ce que ça effacera l'ardoise ? L'opposition au couple Underwood devrait rester forte, le complot n'est pas à exclure, limite l'entreprise consistant à concentrer tous les pouvoirs semble désespérée tant il reste toujours des traces impossibles à effacer. Même en restreignant le cercle au minimum. Thomas l'écrivain peut se révéler être une bombe à retardement vu comme il connaît désormais les époux présidentiels. Grayson a déjà montré des vulnérabilités, même Doug n'est pas à l'abri d'un effet de fatigue, surtout s'il songe à se poser pépère. Reste à voir jusqu'à quel point le couple Underwood peut tenir, actuellement rabiboché par le seul pouvoir partagé. S'ils devaient tomber du trône, quelle serait sa raison d'exister encore?
Si la cinquième saison devait être la dernière, je pronostique qu'elle sera ultra sombre. Je ne pense pas que ça puisse se finir bien pour les deux ambitieux, ils me semblent désormais totalement damnés.
Les Underwood n'ont décidément pas envie de lâcher les rennes. C'est bien de les avoir acculés de la sorte, je regrette encore que la progression décisive n'ait pas été plus étalée sur la deuxième partie de saison et soit juste enquillée sur les deux ultimes épisodes. House of Cards a besoin d'évoluer, d'être poussé vers de nouveaux retranchements, on a pu sentir que certains mécanismes de luttes d'influence commençaient à être usés. J'aurai en tout cas apprécié les gros efforts de développement des personnages, sur le background de Claire notamment (Ellen Burstyn ayant été une bonne pioche). Le fait que la série se repose aussi sur ses meilleurs atouts, à savoir ses récurrents avec pas mal de monde qui est reconvoqué (il manquait juste Gavin à l'appel). Limite les nouveaux LeAnn, Macallan, ont un peu de mal à faire leur trou. Les Conway en revanche figuraient une belle antithèse des Underwood bien que manquant cruellement d'expérience. On voit que Will commence à perdre une certaine candeur dans le combat. Ce qui provoque inévitablement une tension au sein de son ménage.
Tout n'était pas forcément super bien huilé dans ce finish où tout se télescopait un peu dans la confusion, mais l'épisode réunit son lot de scènes fortes. L'affrontement entre Tom et Franky a tenu ses promesses. Le journaliste ne s'est pas démonté même après avoir plongé les yeux dans le regard noir du président. Claire achève ici sa mise à l'épreuve quant à ses capacités de vice présidente. Sa confrontation avec le chef irakien était assez remarquable de finesse et de sang froid. Et puis on sait désormais que sa mue en maître du jeu est accomplie puisqu'elle aussi a désormais le privilège de s'extraire de l'histoire pour nouer le contact avec le téléspectateur.
On nous laisse avec beaucoup d'interrogations. La guerre suffira t-elle pour détourner l'attention du scandale démocrate? Les Underwood ne sont pas les premiers à la déclarer pour de mauvaises raisons dans la réalité hélas. A priori ça devrait en tout cas bloquer les élections. Mais pour autant est-ce que ça effacera l'ardoise ? L'opposition au couple Underwood devrait rester forte, le complot n'est pas à exclure, limite l'entreprise consistant à concentrer tous les pouvoirs semble désespérée tant il reste toujours des traces impossibles à effacer. Même en restreignant le cercle au minimum. Thomas l'écrivain peut se révéler être une bombe à retardement vu comme il connaît désormais les époux présidentiels. Grayson a déjà montré des vulnérabilités, même Doug n'est pas à l'abri d'un effet de fatigue, surtout s'il songe à se poser pépère. Reste à voir jusqu'à quel point le couple Underwood peut tenir, actuellement rabiboché par le seul pouvoir partagé. S'ils devaient tomber du trône, quelle serait sa raison d'exister encore?
Si la cinquième saison devait être la dernière, je pronostique qu'elle sera ultra sombre. Je ne pense pas que ça puisse se finir bien pour les deux ambitieux, ils me semblent désormais totalement damnés.