Disponible sur PC, PS4, Xbone One
(Pour les patchs : testé sur PS4 entre le 26 et le 28 juin 2015.)
News ! Bande-annonces The Last Of Us 2, Death Stranding et Uncharted : The Lost Legacy
Prix : Entre 45 et 70 €. (Nombreuses promotions sur les sites de vente en ligne.)
Histoire : Le jeu démarre plusieurs mois après les évènements d’Arkham City. Sans nouvelle de l’Epouvantail depuis plusieurs années, le voici qui refait surface et menace la ville de Gotham toute entière. Démontrant sa force en diffusant un échantillon de sa toxine dans un restaurant, la ville est évacuée séance tenante, pour être aussitôt envahie par ses sbires et ceux du Pingouin, Double-Face et tutti quanti. Mais plus inquiétant, des rumeurs font état d’un mystérieux personnage en armure semblable à celle de Batman, qui rassemblerait une armée aux portes de la vile et qui se ferait appeler : Arkham Knight…
La toute première chose qui frappe en commençant à jouer, c’est la beauté du jeu. Gotham - qui a, certes, plus l’aspect d’une ville sortie d’un film de Tim Burton - rayonne. Le bon sur les consoles next gen est visible au premier coup d’œil. Le jeu est, de plus, parfaitement mis en scène et l’alternance entre les cinématiques et le gameplay se fait sans heurts.
Le système de combat est le même que sur les autres opus de la série, à peine amélioré par quelques nouveautés qui ressemblent plus à du gadget qu’à un vrai changement en profondeur. On peut ainsi se servir de l’environnement pour achever ses ennemis, ou plus fun, à certains endroits, on peut combattre en duo. Le switch des personnages dans ce cas-là est aisé mais n’apporte en soi que peu de chose à part le plaisir d’incarner Robin ou Nightwing.
Mais la plus grosse nouveauté est bien entendue la Batmobile, jouable quasiment dès le début de l’aventure. Pensée comme une véritable prolongation de l’arsenal de Batman, elle va devenir très vite indispensable. Avec elle, on va pouvoir visiter Gotham, mais surtout courser des malfrats en fuite, se livrer des batailles de tanks, grimper sur les toits, résoudre les énigmes de l’Homme Mystère... Nombreuses sont les missions rendant son utilisation obligatoire. De fait, la Batmobile est présente partout, mise en avant dès que l’occasion se présente et seule est laissée au joueur la possibilité de se déplacer entre les missions par la voie des airs comme dans les précédents épisodes ou au volant de sa voiture suréquipée. La prise en main est rapide, le temps d’adaptation est court pour en maitriser la conduite et les armes. Cette surreprésentation peut parfois devenir lassante cependant, surtout pour les missions où son utilité semble « forcée ». Par exemple, je ne suis pas sûr que faire de l’escalade avec sa Batmobile pour appuyer sur un interrupteur disposé sur un toit soit vraiment une bonne idée.
Le scénario principal se déroule en moins d’une vingtaine d’heure et offre rarement de grosses surprises pour ceux qui connaissent un tant soit peu l’univers de Batman. Avec l’Epouvantail, on retrouve hélas le syndrome « Protocole 10 » du Arkham City, c’est-à-dire beaucoup de bruit pour pas grand-chose. On en parle pendant tout le jeu, et il ne se passe pas grand-chose au final. Cela étant dit, l’histoire reste plus que correcte et prenante. De plus, les nombreuses missions annexes et autres défis de l’Homme Mystère offrent une durée de vie plus que satisfaisante.
Il est à noter, enfin, quelques ralentissements de temps en temps en Batmobile. Plus grave, le jeu sur PC est totalement injouable. Il a d’ailleurs été retiré de la vente le 26 juin en attendant le règlement des problèmes techniques par Rocksteady.
Pour conclure, les défauts de ce troisième épisode sont minimes (sur console en tous cas) et entachent rarement le plaisir de jeu intense d’incarner à nouveau Batman et ses alliés dans le jeu le plus beau, le plus grand de toute la série. La trilogie Rocksteady s’achève de belle manière.