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Note moyenne de cet épisode: 18.0 / 20 (2)
Classement cette saison : 1
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Moyenne de la série : 88.5/100.
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russel 
18.0
18.0
Et on referme donc le magnifique écrin de cette anthologie de la naissance de l'histoire moderne américaine avec le même pincement au coeur éprouvé pour d'autres sagas qui avaient su nous faire nouer une relation intime avec ses personnages. Après plus de sept ans, c'est un petit deuil que de se dire qu'on ne reverra plus le fringant Don, la voluptueuse Joan, etc...
Ce final ne nous livrera pas de grandes révélations. Les personnages font des choix, certains finissent par quitter leur coquille sociale artificielle et se confrontent aux sentiments, d'autres non. En fait il n'y a pas de voie dégagée. Ce qui est honnête car notre société actuelle en est toujours à peu près au même point quant à la condition humaine occidentale et sa recherche du sens de la vie à travers les conventions. Ce n'est pas même la mouvance baba cool qui aura créé une révélation chez Don l'hermétique paumé avec son sac plastique. Il avait déjà connu la révolution beatnik en Californie avec Megan. Non c'est précisément par le témoignage inattendu d'un quidam, qu'il va s'apercevoir que finalement il n'est pas un cas à part, le seul incompris, handicapé de l'émotion. C'est par cette normalité retrouvée qu'il arrivera à être un peu en paix avec lui même et donc à pondre une pub Coca Cola hippie. Car oui les dernières images laissent à penser que Don ne quittera pas la pub. Il la mettra juste à la sauce de la dernière tendance spirituelle, car rien n'arrête le marketing, on pourra s'en apercevoir dans les décennies à suivre (united colors of Benetton).
Le final aura ses pics de vraie émotion. L'ultime coup de fil (auquel on assistera en tout cas) entre Don et Betty, mais aussi la conversation téléphonique avec la merveilleuse Sally (Kiernan Shipka épatante jusqu'au bout). Il y aura eu la rupture de Joan, la vraie femme moderne qui privilégiera son émancipation pro à son nouvel amour (sans gaieté de coeur). Contrairement à Peggy qui sans surprise lâche la rampe pour tomber enfin amoureuse (magnifique scène également au téléphone dans un premier temps avec Stan). Pete, Roger, beaucoup laissent un peu filer la carrière et la réussite au profit de la vie privée. On aurait peut-être voulu s'arrêter sur quelque chose de plus sentimental pour Don. Mais ça permet aussi de conserver son côté mystérieux, à la limite du mythe. On peut tout imaginer sur son avenir finalement.
Un petit regret de fan (et je sais que je ne suis pas le seul) de ne pas avoir revu Salvatore Romano la crème de la direction artistique dans la série. Le personnage avait vraiment la classe, mais bon c'est vrai qu'il n'avait plus trop rien à faire dans Mad Men. Bonne chose que Matt Weiner ait réalisé l'ultime épisode, il a assuré le service jusqu'au bout, à la Vince Gilligan. La marque des grands showrunners.
Ce final ne nous livrera pas de grandes révélations. Les personnages font des choix, certains finissent par quitter leur coquille sociale artificielle et se confrontent aux sentiments, d'autres non. En fait il n'y a pas de voie dégagée. Ce qui est honnête car notre société actuelle en est toujours à peu près au même point quant à la condition humaine occidentale et sa recherche du sens de la vie à travers les conventions. Ce n'est pas même la mouvance baba cool qui aura créé une révélation chez Don l'hermétique paumé avec son sac plastique. Il avait déjà connu la révolution beatnik en Californie avec Megan. Non c'est précisément par le témoignage inattendu d'un quidam, qu'il va s'apercevoir que finalement il n'est pas un cas à part, le seul incompris, handicapé de l'émotion. C'est par cette normalité retrouvée qu'il arrivera à être un peu en paix avec lui même et donc à pondre une pub Coca Cola hippie. Car oui les dernières images laissent à penser que Don ne quittera pas la pub. Il la mettra juste à la sauce de la dernière tendance spirituelle, car rien n'arrête le marketing, on pourra s'en apercevoir dans les décennies à suivre (united colors of Benetton).
Le final aura ses pics de vraie émotion. L'ultime coup de fil (auquel on assistera en tout cas) entre Don et Betty, mais aussi la conversation téléphonique avec la merveilleuse Sally (Kiernan Shipka épatante jusqu'au bout). Il y aura eu la rupture de Joan, la vraie femme moderne qui privilégiera son émancipation pro à son nouvel amour (sans gaieté de coeur). Contrairement à Peggy qui sans surprise lâche la rampe pour tomber enfin amoureuse (magnifique scène également au téléphone dans un premier temps avec Stan). Pete, Roger, beaucoup laissent un peu filer la carrière et la réussite au profit de la vie privée. On aurait peut-être voulu s'arrêter sur quelque chose de plus sentimental pour Don. Mais ça permet aussi de conserver son côté mystérieux, à la limite du mythe. On peut tout imaginer sur son avenir finalement.
Un petit regret de fan (et je sais que je ne suis pas le seul) de ne pas avoir revu Salvatore Romano la crème de la direction artistique dans la série. Le personnage avait vraiment la classe, mais bon c'est vrai qu'il n'avait plus trop rien à faire dans Mad Men. Bonne chose que Matt Weiner ait réalisé l'ultime épisode, il a assuré le service jusqu'au bout, à la Vince Gilligan. La marque des grands showrunners.
