Voir tous les épisodes
Plutôt bien vue cette transition accidentée d'une agence à l'autre. On ne peut pas dire que la team Sterling plonge dans le bain de gaieté de coeur après pourtant avoir été éblouie par le miroir aux alouettes. Il est évident que ça ne rigole plus chez McCann-Erickson, la première a en faire les frais est Joan. Et pourtant elle aura chèrement défendu sa peau, mais comparés à ses anciens collègues qui étaient loin d'être des modèles de savoir vivre, les nouveaux sont carrément des trous du cul. Même niveau direction (plus des self made men mais l'élite américaine des grandes écoles).
Du coup pas évident que Don puisse profiter très longtemps de son statut de vedette. Ses petites escapades inconsidérées vont rapidement contrarier du monde. Mais c'est vrai qu'il n'est plus dans le cadre. Les briefs à trente fayots, ça ne va pas l'inspirer longtemps surtout que sa préoccupation principale reste son vide existentiel immense qu'il trimbale et qui le pousse à se perdre encore en cherchant une chimère.
Je pense que chacun a conscience que ce n'est plus son trip, l'aventure. Les plus humbles se résignent plus facilement à passer à autre chose, comme la secrétaire de Sterling. Ce n'est peut-être pas l'épisode le plus virtuose, parce que les personnages semblent flotter un peu (logiquement), mais c'est indéniablement un chapitre clé de Mad Men dans la mesure où l'on n'a jamais eu autant conscience qu'une page s'était tournée, une époque révolue. Ca m'est apparu curieusement avéré dans la ligne des carrosseries des bagnoles qui deviennent ultra carrées. On commence à se sentir dans un épisode de Starsky et Hutch...
Du coup pas évident que Don puisse profiter très longtemps de son statut de vedette. Ses petites escapades inconsidérées vont rapidement contrarier du monde. Mais c'est vrai qu'il n'est plus dans le cadre. Les briefs à trente fayots, ça ne va pas l'inspirer longtemps surtout que sa préoccupation principale reste son vide existentiel immense qu'il trimbale et qui le pousse à se perdre encore en cherchant une chimère.
Je pense que chacun a conscience que ce n'est plus son trip, l'aventure. Les plus humbles se résignent plus facilement à passer à autre chose, comme la secrétaire de Sterling. Ce n'est peut-être pas l'épisode le plus virtuose, parce que les personnages semblent flotter un peu (logiquement), mais c'est indéniablement un chapitre clé de Mad Men dans la mesure où l'on n'a jamais eu autant conscience qu'une page s'était tournée, une époque révolue. Ca m'est apparu curieusement avéré dans la ligne des carrosseries des bagnoles qui deviennent ultra carrées. On commence à se sentir dans un épisode de Starsky et Hutch...