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Note moyenne de cet épisode: 17.2 / 20 (6)
Classement cette saison : 6
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Moyenne de la série : 84.3/100.
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sylvainfx 
19.0
19.0
De toute la série, ce qui m'a le plus choqué cest la mort d'Andrea... Ca n'est pas que j'aime son personnage, après tout elle est assez lambda mais la tuer devant Jesse, je ne comprends pas le choix de Vince Gilligan. Pourquoi ? Pour punir Jesse de sa tentative d'évasion ? Jesse n'a rien fait de mal pour le groupe. Il est juste retenu pour cuisiner. Autant j'ai apprécié qu'ils descendent Hank, autant la.. c'est dur de voir la tête de Jesse. Bien que je ne supporte pas Jesse et sa stupidité, la il ne mérite pas ca.
Autre chose que je ne comprends pas : Pourquoi Walter, qui a son fils au téléphone ne commence t-il pas par dire : "Je n'ai jamais tué Hank, j'ai été pris en otage et j'ai été prit dans une fusillade."
D'ailleurs ca n'est pas logique que Sky pense que Walter ai tué Hank, elle a tournée elle même avec Hank la vidéo de faux aveux. Elle sait donc que Walter n'a aucun intérêt a tuer Hank. Car Hank est sensé tuer Walter dans le DVD.
Résumé : Walter n'a plus de famille, plus de travail, plus d'ami, est seul, malade et plus de passé (Grey Matter Technologie a été volé par son ex associé qui réécrit l'histoire), et bientôt la mort.. Car pas une personne pense qu'il va mourrir dans son chalet. Il a soif de vangence et de mourrir en action.
Je pense que Jesse va le tuer, c'est mon intuition. Vince Gilligan n'aurai pas fait enduré autant de souffrance pour rien. Et vu que la série est apparement une des meilleurs, je pense que pour faire plaisir aux groupies fans de Jesse, ils vont le laisser vivre. J'aurai préféré qu'on épargne Walter mais bon..
Autre chose que je ne comprends pas : Pourquoi Walter, qui a son fils au téléphone ne commence t-il pas par dire : "Je n'ai jamais tué Hank, j'ai été pris en otage et j'ai été prit dans une fusillade."
D'ailleurs ca n'est pas logique que Sky pense que Walter ai tué Hank, elle a tournée elle même avec Hank la vidéo de faux aveux. Elle sait donc que Walter n'a aucun intérêt a tuer Hank. Car Hank est sensé tuer Walter dans le DVD.
Résumé : Walter n'a plus de famille, plus de travail, plus d'ami, est seul, malade et plus de passé (Grey Matter Technologie a été volé par son ex associé qui réécrit l'histoire), et bientôt la mort.. Car pas une personne pense qu'il va mourrir dans son chalet. Il a soif de vangence et de mourrir en action.
Je pense que Jesse va le tuer, c'est mon intuition. Vince Gilligan n'aurai pas fait enduré autant de souffrance pour rien. Et vu que la série est apparement une des meilleurs, je pense que pour faire plaisir aux groupies fans de Jesse, ils vont le laisser vivre. J'aurai préféré qu'on épargne Walter mais bon..
jaysonsoswee
14.0
14.0
Wow, on aurait juré que cet épisode était le final ! Bref, le Walt est malade et en cavale, nourrissant toujours l'espoir de rendre heureuse sa famille mais visiblement c'est loupé. Je sais pas pour vous mais c'est méchant d'écraser notre gentil Walt comme ça... On connaît tous le bonhomme et on sait qu'au départ il avait un bon fond ! Alors pourquoi s'acharner sur lui comme ça ?! C'est bien dommage... Côté Jesse c'est toujours l'esclavage... Tout cela fini vraiment très très mal...
greg971
17.0
17.0
Encore un bon gros épisode, rien n'est laissé au hasard.
Assez clairement le cancer a gagné la partie, il le sait, il ne lui reste plus longtemps à vivre.
Si il veut faire quelque chose pour sa famille c'est maintenant, après ce sera trop tard, il ne restera de sa vie qu'un baril remplit de billets.
Reste un épisode pour donner un fin à tout ça. j'aimerai bien qu'on ai quelque chose de correct pour jesse.
Assez clairement le cancer a gagné la partie, il le sait, il ne lui reste plus longtemps à vivre.
Si il veut faire quelque chose pour sa famille c'est maintenant, après ce sera trop tard, il ne restera de sa vie qu'un baril remplit de billets.
Reste un épisode pour donner un fin à tout ça. j'aimerai bien qu'on ai quelque chose de correct pour jesse.
giino
17.0
17.0
Un 17 qui vaut 19.
Mince que ça passe vite.
Un épisode qui tranche avec le rythme fou de l'épisode précédent.
Les nazis omniprésents : ils récupèrent la confession de Jesse chez Mary, toujours menacée. Ils menacent Skyler, qui pourrait bien malgré tout balancer Lydia : qu'a-t-elle à perdre désormais dans la mesure où elle et ses enfants bénéficieraient sans doute de la même protection que Mary.
Jesse qui voit son infime espoir détruit par l'assassinat devant ses yeux d'une des rares personnes qui compte encore dans sa vie. Longue agonie pour lui.
Todd est complètement barré. Aucune émotion, froid. Malgré tout, sa volonté de conserver Jesse en vie est surprenante. Cette excuse de l'argent est assez troublante, alors que comme le lui dit son oncle, ils croulent déjà sous l'argent. Mais il semble que son association avec Lydia ne le laisse pas insensible...Peut-être le talon d'Achille des nazis. Qui va le frapper en premier ? Skyler ? Walter ?
Sky semble la mieux placée pour cela. Walt semble avoir redéfini ses objectifs suite à ce reportage dans ce bar perdu. Il ne peut plus aider sa famille, qui l'a renié : Sky a repris son nom, Jr le tue un peu plus en souhaitant sa mort. Et Walt perd son alliance, tout un symbole...Sa famille, sa seule et unique raison de vivre, de se battre. Sa famille le fuit pour de bon.
Walt ne peut alors plus se raccrocher qu'à une vengeance vis-à -vis de ses associés d'antan, ceux qui le dénigrent aujourd'hui, lui qui n'a apporté que le nom de leur société florissante...Comme le rappelle Pinkman, sans cette histoire avec la Grey Matter Technologies, Heisenberg n'aurait jamais vu le jour.
Heisenberg. Le clin d'oeil du chapeau, coiffé quelques instants et puis...
Ce contraste entre l'épisode précédent, seul au milieu du désert bouillant, et celui-ci, seul au milieu de la forêt enneigée. Entre l'enfer de la fusillade qui a vu sa vie s'effondrer. Et ce calme oppressant de la nature. La maladie qui ne le quitte pas, qui le suit où qu'il aille, seule compagne désormais. Saul lui-même a tiré sa révérence face à ce Walt diminué...
Walt est seul, plus que jamais seul.
En route pour agir, comme le montrait le flashforward. Quelles sont ses intentions ? Laver son honneur ? Venger Hank ?
Impressionné par ce retour "au calme" après l'épisode précédent, et à quelques instants du dénouement. Très audacieux ! Je me faisais cette réflexion pendant l'épisode, c'est quand même pas banal de s'autoriser des plans très longs et lents dans une série où tout a explosé il y a peu. M'est revenu en mémoire le fameux épisode de la mouche, qui m'a rappelé à quel point cette série est hors normes.
Photo magnifique comme toujours.
La "rencontre" entre Todd et Lydia dans le café est superbement mise en scène, avec notamment ce plan quasi-symétrique où on les voit dos-à -dos, si proches et si loins, voyous et meurtriers au milieu de tables sans histoires.
Et cette fin d'épisode, avec le travelling sur le bar, la musique en fond, et le verre intact de Walt qui apparait en même temps que la fameuse musique du générique...Walt est parti, il a la volonté, ne s'est pas laissé emporter. Il a une mission. Nous saurons bientôt laquelle...
Mince que ça passe vite.
Un épisode qui tranche avec le rythme fou de l'épisode précédent.
Les nazis omniprésents : ils récupèrent la confession de Jesse chez Mary, toujours menacée. Ils menacent Skyler, qui pourrait bien malgré tout balancer Lydia : qu'a-t-elle à perdre désormais dans la mesure où elle et ses enfants bénéficieraient sans doute de la même protection que Mary.
Jesse qui voit son infime espoir détruit par l'assassinat devant ses yeux d'une des rares personnes qui compte encore dans sa vie. Longue agonie pour lui.
Todd est complètement barré. Aucune émotion, froid. Malgré tout, sa volonté de conserver Jesse en vie est surprenante. Cette excuse de l'argent est assez troublante, alors que comme le lui dit son oncle, ils croulent déjà sous l'argent. Mais il semble que son association avec Lydia ne le laisse pas insensible...Peut-être le talon d'Achille des nazis. Qui va le frapper en premier ? Skyler ? Walter ?
Sky semble la mieux placée pour cela. Walt semble avoir redéfini ses objectifs suite à ce reportage dans ce bar perdu. Il ne peut plus aider sa famille, qui l'a renié : Sky a repris son nom, Jr le tue un peu plus en souhaitant sa mort. Et Walt perd son alliance, tout un symbole...Sa famille, sa seule et unique raison de vivre, de se battre. Sa famille le fuit pour de bon.
Walt ne peut alors plus se raccrocher qu'à une vengeance vis-à -vis de ses associés d'antan, ceux qui le dénigrent aujourd'hui, lui qui n'a apporté que le nom de leur société florissante...Comme le rappelle Pinkman, sans cette histoire avec la Grey Matter Technologies, Heisenberg n'aurait jamais vu le jour.
Heisenberg. Le clin d'oeil du chapeau, coiffé quelques instants et puis...
Ce contraste entre l'épisode précédent, seul au milieu du désert bouillant, et celui-ci, seul au milieu de la forêt enneigée. Entre l'enfer de la fusillade qui a vu sa vie s'effondrer. Et ce calme oppressant de la nature. La maladie qui ne le quitte pas, qui le suit où qu'il aille, seule compagne désormais. Saul lui-même a tiré sa révérence face à ce Walt diminué...
Walt est seul, plus que jamais seul.
En route pour agir, comme le montrait le flashforward. Quelles sont ses intentions ? Laver son honneur ? Venger Hank ?
Impressionné par ce retour "au calme" après l'épisode précédent, et à quelques instants du dénouement. Très audacieux ! Je me faisais cette réflexion pendant l'épisode, c'est quand même pas banal de s'autoriser des plans très longs et lents dans une série où tout a explosé il y a peu. M'est revenu en mémoire le fameux épisode de la mouche, qui m'a rappelé à quel point cette série est hors normes.
Photo magnifique comme toujours.
La "rencontre" entre Todd et Lydia dans le café est superbement mise en scène, avec notamment ce plan quasi-symétrique où on les voit dos-à -dos, si proches et si loins, voyous et meurtriers au milieu de tables sans histoires.
Et cette fin d'épisode, avec le travelling sur le bar, la musique en fond, et le verre intact de Walt qui apparait en même temps que la fameuse musique du générique...Walt est parti, il a la volonté, ne s'est pas laissé emporter. Il a une mission. Nous saurons bientôt laquelle...
pinkman
18.0
18.0
20/20 !
J'ai dû aller baisser une note de la première partie de saison pour mettre 18 et pour anticiper un 20 pour le final puisque oui, je pense que je mettrais un 20 à moins d'un cataclysme.
Ca y est, dans une semaine Breaking Bad sera une série terminée. On le comprend quand on retrouve ce Walt chevelu, barbu et amaigri, la fin est désormais proche. On a encore le droit à de très belles scènes dans cet épisode, tout est maîtrisé de A à Z, c'est puissant.
Belle image de Walt avec son chapeau d'Heisenberg, côté nostalgique. On constate être loin de ce personnage terrifiant qu'il pouvait être, loin de son apogée pourtant pas si vieille, Walt est seul, rongé par le cancer et par d'éventuels remords. Il a fait tout ça...pour rien. Il a tout perdu et Ozymandias nous l'avait bien fait comprendre. On le comprend également lors de ce coup de fil prenant à son fils qui le rejette. Walt est prêt à se rendre mais il faut cette scène télévisuelle de ses anciens associés/amis qui le salissent à nouveau. De quoi rebooster Walt qui ne semble plus vouloir terminé enfermé et considéré comme un loser. Finalement, si son implication dans Grey Matter Technologies avait été reconnue, il n'y aurait pas eu toute cette histoire, il n'y aurait pas eu d'Heisenberg.
Du côté de Jesse, ça ne va pas non plus. Plus bas que terre, même sa fuite pourtant bien tentée n'aboutit pas. Il voit en plus Andrea mourir alors que le petit Brock est encore sous la menace. Todd apparaît encore une fois comme étant sacrément déséquilibré mais très maladroit et pas toujours professionnel, on le voit avec Lydia comme on l'avait vu dans ce café/bar dans l'opening d'un épisode récent.
Difficile d'imaginer comment tout cela va se finir, certainement pas bien. L'ultime épisode devrait être explosif, les nazis vont être impliqués, qui va mourir, qui va vivre? A quoi va servir la ricine, cette fameuse ricine! Un épisode et ce chef d'oeuvre sera terminé.
J'ai dû aller baisser une note de la première partie de saison pour mettre 18 et pour anticiper un 20 pour le final puisque oui, je pense que je mettrais un 20 à moins d'un cataclysme.
Ca y est, dans une semaine Breaking Bad sera une série terminée. On le comprend quand on retrouve ce Walt chevelu, barbu et amaigri, la fin est désormais proche. On a encore le droit à de très belles scènes dans cet épisode, tout est maîtrisé de A à Z, c'est puissant.
Belle image de Walt avec son chapeau d'Heisenberg, côté nostalgique. On constate être loin de ce personnage terrifiant qu'il pouvait être, loin de son apogée pourtant pas si vieille, Walt est seul, rongé par le cancer et par d'éventuels remords. Il a fait tout ça...pour rien. Il a tout perdu et Ozymandias nous l'avait bien fait comprendre. On le comprend également lors de ce coup de fil prenant à son fils qui le rejette. Walt est prêt à se rendre mais il faut cette scène télévisuelle de ses anciens associés/amis qui le salissent à nouveau. De quoi rebooster Walt qui ne semble plus vouloir terminé enfermé et considéré comme un loser. Finalement, si son implication dans Grey Matter Technologies avait été reconnue, il n'y aurait pas eu toute cette histoire, il n'y aurait pas eu d'Heisenberg.
Du côté de Jesse, ça ne va pas non plus. Plus bas que terre, même sa fuite pourtant bien tentée n'aboutit pas. Il voit en plus Andrea mourir alors que le petit Brock est encore sous la menace. Todd apparaît encore une fois comme étant sacrément déséquilibré mais très maladroit et pas toujours professionnel, on le voit avec Lydia comme on l'avait vu dans ce café/bar dans l'opening d'un épisode récent.
Difficile d'imaginer comment tout cela va se finir, certainement pas bien. L'ultime épisode devrait être explosif, les nazis vont être impliqués, qui va mourir, qui va vivre? A quoi va servir la ricine, cette fameuse ricine! Un épisode et ce chef d'oeuvre sera terminé.
russel
18.0
18.0
Je mettrais 20 pour cet avant dernier épisode de Breaking Bad. Simplement vu que je n'ai déjà qu'un 19 en stock, je ne voudrais pas louper la sortie de cette série mythique. Car je ne vois plus trop à ce stade comment Breaking Bad pourrait rater ses adieux tant tout est négocié de façon admirable.
La rallonge de la durée des ultimes épisodes n'est pas en trop et parfaitement utilisée pour traiter toutes les étapes du dernier tour de piste de Walter White. On sent que tout a été pensé, pesé, par Vince Gilligan. C'est chouette de voir une série développée avec une telle maîtrise de son sujet. aMC a du lui céder un chèque en blanc sur le coup, tout le monde n'a pas cette chance (pas encore vu la clôture de Dexter).
Tout semble donc s'emboîter avec une logique implacable pour ce qui a trait aux déflagrations de l'affaire Heisenberg. On verse dans la logique du thriller, on perd le côté expérimental aléatoire de la série pour gagner encore en efficacité narrative (séquences courtes et concises). Rien n'est éludé, tout est expliqué. Le personnage de Robert Forster (excellent choix de casting) incarne parfaitement cela avec son pragmatisme rationaliste à toute épreuve, plus de place pour la déconne. La réalité rattrape tous les protagonistes, le seul qui y reste imperméable est inévitablement Walt, même si confiné par le bon sens. Il est l'élément instable en transmutation. Cette longue retraite retiré du monde des vivants est simplement géniale dans son indécision. On se paye même le luxe d'une réapparition de Heisenberg. Mais Walt n'a plus la force d'endosser l'identité de son double légendaire malgré sa rage. On finit par voir apparaître le nouveau Walt, celui du flash forward après plusieurs mois de maturation. C'est presque magique. Notamment le choix des lunettes. Là on se dit que ça y est, on y est. Il y a le coup de fil à Jr. qui met un terme au Walt primordial, chef et soutien de famille puis il y a le talkshow de la télé (petite facilité arrangeante et providentielle, mais la seule et pas si improbable si on imagine que l'affaire a du être largement médiatisée au niveau national) qui fait office d'interrupteur. Le nouveau Walt a trouvé son nouveau moteur. La revanche sur sa vie personnelle (facteur sous-jacent antérieurement mais jamais prépondérant dans les motivations de Walt). S'il n'a plus sa famille, Walter peut encore puiser dans la frustration de sa spoliation vécue avec Grey Matter Technologies. S'il ne peut plus être un père et mari modèle, il lui reste encore la possibilité d'être un homme un vrai qui se tient debout et non plus un raté. Et pour y parvenir, il va devoir se faire justice en réglant leur compte à ceux qui l'ont rabaissé, qui ont profité de son potentiel.
On se dirige donc fatalement vers un final explosif du côté du camp des nazillons. L'issue reste incertaine. Ca va se jouer entre Walt et Jesse. Todd & Co vont devoir payer leur surenchère de cadavres, ils seront accessoires. Mais quelles sont les perspectives pour nos deux héros? Walt condamné à priori par son cancer avec plein de pognon dont personne ne veut. Jesse détruit ayant perdu tous les liens affectifs qui maintenaient son équilibre. Deux beaux damnés qui vont devoir tirer leur révérence néanmoins avec panache...
La rallonge de la durée des ultimes épisodes n'est pas en trop et parfaitement utilisée pour traiter toutes les étapes du dernier tour de piste de Walter White. On sent que tout a été pensé, pesé, par Vince Gilligan. C'est chouette de voir une série développée avec une telle maîtrise de son sujet. aMC a du lui céder un chèque en blanc sur le coup, tout le monde n'a pas cette chance (pas encore vu la clôture de Dexter).
Tout semble donc s'emboîter avec une logique implacable pour ce qui a trait aux déflagrations de l'affaire Heisenberg. On verse dans la logique du thriller, on perd le côté expérimental aléatoire de la série pour gagner encore en efficacité narrative (séquences courtes et concises). Rien n'est éludé, tout est expliqué. Le personnage de Robert Forster (excellent choix de casting) incarne parfaitement cela avec son pragmatisme rationaliste à toute épreuve, plus de place pour la déconne. La réalité rattrape tous les protagonistes, le seul qui y reste imperméable est inévitablement Walt, même si confiné par le bon sens. Il est l'élément instable en transmutation. Cette longue retraite retiré du monde des vivants est simplement géniale dans son indécision. On se paye même le luxe d'une réapparition de Heisenberg. Mais Walt n'a plus la force d'endosser l'identité de son double légendaire malgré sa rage. On finit par voir apparaître le nouveau Walt, celui du flash forward après plusieurs mois de maturation. C'est presque magique. Notamment le choix des lunettes. Là on se dit que ça y est, on y est. Il y a le coup de fil à Jr. qui met un terme au Walt primordial, chef et soutien de famille puis il y a le talkshow de la télé (petite facilité arrangeante et providentielle, mais la seule et pas si improbable si on imagine que l'affaire a du être largement médiatisée au niveau national) qui fait office d'interrupteur. Le nouveau Walt a trouvé son nouveau moteur. La revanche sur sa vie personnelle (facteur sous-jacent antérieurement mais jamais prépondérant dans les motivations de Walt). S'il n'a plus sa famille, Walter peut encore puiser dans la frustration de sa spoliation vécue avec Grey Matter Technologies. S'il ne peut plus être un père et mari modèle, il lui reste encore la possibilité d'être un homme un vrai qui se tient debout et non plus un raté. Et pour y parvenir, il va devoir se faire justice en réglant leur compte à ceux qui l'ont rabaissé, qui ont profité de son potentiel.
On se dirige donc fatalement vers un final explosif du côté du camp des nazillons. L'issue reste incertaine. Ca va se jouer entre Walt et Jesse. Todd & Co vont devoir payer leur surenchère de cadavres, ils seront accessoires. Mais quelles sont les perspectives pour nos deux héros? Walt condamné à priori par son cancer avec plein de pognon dont personne ne veut. Jesse détruit ayant perdu tous les liens affectifs qui maintenaient son équilibre. Deux beaux damnés qui vont devoir tirer leur révérence néanmoins avec panache...
