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Les pilotes des séries télévisées sont rarement palpitants, c'est le moins que l'on puisse dire. Ils sont à peu près tous de la même facture, avec un personnage principal tiraillé entre ses propres démons, sa vie professionnelle et une femme, restée sagement au foyer, qui lui demande des comptes chaque soir. Ray Donovan ne crèvera pas l'écran par sa personnalité : sa froideur méthodique et son imposante stature sont une carapace qui cache son passé douloureux. Chaque série a quasiment le même personnage, qu'il soit principal ou non. Visiblement peu avare de clichés, la série a cru bon d'impliquer un prêtre pédophile dans l'histoire. Et comme cela ne suffisait toujours pas, elle a cru bon d'ajouter un frère atteint de Parkinson, un autre drogué et un père mafieux sorti de prison. La sinistrose semble être le maître mot de cette série.
Pourtant, le pitch est intéressant puisqu'elle centre sa lumière sur un homme de l'ombre, chargé de sortir les richissimes célébrités des situations compromettantes. À ce propos, le début de l'épisode nous met facilement dans le bain. Le reste, c'est-à -dire les trois quarts de l'épisode, est malheureusement fortement ennuyeux. Le pilote dure presque une heure, il en paraît deux. On s'aperçoit très vite que les problèmes conjugaux et familiaux de Ray risquent de prendre le pas sur sa vie professionnelle. Sans paraître misogyne, Abby Donovan est l'épouse typique de série télévisée qui nous empêche d'apprécier le personnage principal et qui rappellera qu'il a une famille derrière lui. C'est évidemment frustrant. Le père de Ray risque quant à lui d'être « l'homme du passé », celui qui empêchera son fils d'avancer et l'obligera à toujours regarder – lui aussi - derrière lui.
S'il m'en faut davantage pour abandonner une série, ce pilote ne constitue pas une réelle mise en bouche. Le jeu correct (mais sans plus) des acteurs permettra de continuer le visionnage sans douleur.
Pourtant, le pitch est intéressant puisqu'elle centre sa lumière sur un homme de l'ombre, chargé de sortir les richissimes célébrités des situations compromettantes. À ce propos, le début de l'épisode nous met facilement dans le bain. Le reste, c'est-à -dire les trois quarts de l'épisode, est malheureusement fortement ennuyeux. Le pilote dure presque une heure, il en paraît deux. On s'aperçoit très vite que les problèmes conjugaux et familiaux de Ray risquent de prendre le pas sur sa vie professionnelle. Sans paraître misogyne, Abby Donovan est l'épouse typique de série télévisée qui nous empêche d'apprécier le personnage principal et qui rappellera qu'il a une famille derrière lui. C'est évidemment frustrant. Le père de Ray risque quant à lui d'être « l'homme du passé », celui qui empêchera son fils d'avancer et l'obligera à toujours regarder – lui aussi - derrière lui.
S'il m'en faut davantage pour abandonner une série, ce pilote ne constitue pas une réelle mise en bouche. Le jeu correct (mais sans plus) des acteurs permettra de continuer le visionnage sans douleur.
un pilote agréable à suivre. Les acteurs sont bien crédibles dans leurs roles. Les éléments de l'histoire se tiennent et le scenar semble bien ficelé.
Série à suivre
Série à suivre
Ca faisait longtemps que je n'avais pas été autant emballé par un pilote.
Ma seule déception a été de voir à la fin de l'épisode et plus spécifiquement après le trailer de la saison 1 qu'il nous est proposé de voir que j'allais devoir attendre quelques mois avant de pouvoir voir la suite.
Les acteurs sont juste, l'histoire semble bien tendu, je suis vraiment curieux.
Ma seule déception a été de voir à la fin de l'épisode et plus spécifiquement après le trailer de la saison 1 qu'il nous est proposé de voir que j'allais devoir attendre quelques mois avant de pouvoir voir la suite.
Les acteurs sont juste, l'histoire semble bien tendu, je suis vraiment curieux.
Bravissimo !
Bon au moins on sait qu'une fois que Dexter aura plié ses gaules, Showtime aura de quoi prendre la relève.
Le pilote exemplaire de Ray Donovan laisse carrément envisager une série qui a le potentiel de faire date dans l'histoire de la télé. Dans le registre polar, c'est fluide, audacieux, efficace, captivant. En un épisode on a déjà planté le décors (Hollywood et son showbiz très bien rendus), les personnages et les grandes lignes de leur passé et de leur présent. Ils en dévoilent peut-être même trop, mais visiblement il ne s'agit pas de nous faire languir et que visiblement le meilleur reste à venir. Ainsi Ray Donovan est un héros imparfait, bancal et on sait globalement déjà pourquoi. Dans son côté taciturne et expéditif il rappelle un genre de Jack Reacher mais en plus écorché et surtout plus porté sur le sexe. Liev Schreiber dépote dans ce rôle, je sens que ça va être du plaisir. Mais plus généralement le casting est classe avec John Voight en ordure absolue. On nous a même introduit une foultitude de seconds rôles tous plus réjouissants les uns que les autres (Eddie Marsan qui a la tremblotte).
L'ensemble se place sous le signe du politiquement incorrect avec des situations assez space et originales (la mise en scène de l'overdosée, le stalker vert). Un peu déstabilisé par la relation entre Ray et sa femme Abby, surtout la trahison de cette dernière en final. Un petit coup d'oeil sur le trailer à venir montre que tout ça s'inscrit dans la continuité, puisqu'on retrouve les protagonistes qui poursuivent leurs oeuvres. J'ai déjà hâte d'y être.
"I can't stop thinking about you.
- Try."
Bon au moins on sait qu'une fois que Dexter aura plié ses gaules, Showtime aura de quoi prendre la relève.
Le pilote exemplaire de Ray Donovan laisse carrément envisager une série qui a le potentiel de faire date dans l'histoire de la télé. Dans le registre polar, c'est fluide, audacieux, efficace, captivant. En un épisode on a déjà planté le décors (Hollywood et son showbiz très bien rendus), les personnages et les grandes lignes de leur passé et de leur présent. Ils en dévoilent peut-être même trop, mais visiblement il ne s'agit pas de nous faire languir et que visiblement le meilleur reste à venir. Ainsi Ray Donovan est un héros imparfait, bancal et on sait globalement déjà pourquoi. Dans son côté taciturne et expéditif il rappelle un genre de Jack Reacher mais en plus écorché et surtout plus porté sur le sexe. Liev Schreiber dépote dans ce rôle, je sens que ça va être du plaisir. Mais plus généralement le casting est classe avec John Voight en ordure absolue. On nous a même introduit une foultitude de seconds rôles tous plus réjouissants les uns que les autres (Eddie Marsan qui a la tremblotte).
L'ensemble se place sous le signe du politiquement incorrect avec des situations assez space et originales (la mise en scène de l'overdosée, le stalker vert). Un peu déstabilisé par la relation entre Ray et sa femme Abby, surtout la trahison de cette dernière en final. Un petit coup d'oeil sur le trailer à venir montre que tout ça s'inscrit dans la continuité, puisqu'on retrouve les protagonistes qui poursuivent leurs oeuvres. J'ai déjà hâte d'y être.
"I can't stop thinking about you.
- Try."